L e vice-président du Conseil national de transition (CNT), Abdelhafidh Ghoga, a annoncé dimanche sur la chaîne qatarie Al-Jazira qu'il démissionnait, après des appels à son départ. "J'ai choisi de démissionner dans l'intérêt de la nation", a déclaré M. Ghoga à la chaîne par téléphone. Au moins 4.000 étudiants libyens avaient manifesté dimanche 22 janvier à Benghazi pour protester contre l'arrestation de onze de leurs camarades après l'agression du vice-président du Conseil national de transition (CNT) dans leur université. Abdelhafidh Ghoga avait été pris à parti et agressé jeudi à l'Université de Ghar Younès, à Benghazi, où il était allé assister à une cérémonie en l'honneur des martyrs de la révolution qui a renversé Mouammar Kadhafi. "Nous ne voulons pas de Ghoga ! Le sang des martyrs n'aura pas été versé en vain !", scandaient les étudiants. M. Ghoga était régulièrement accusé par des manifestants, qui réclamaient sa démission, d'être un 'opportuniste' et d'avoir fait partie du régime de Kadhafi. Le CNT avait vivement condamné l'agression de son vice-président en la mettant sur le compte d'un 'plan odieux' visant à déstabiliser les autorités. Les nouveaux dirigeants libyens sont sous pression depuis plusieurs semaines, des sit-in leur réclamant avec insistance plus de transparence et l'exclusion de tous les responsables de l'ancien régime. L e vice-président du Conseil national de transition (CNT), Abdelhafidh Ghoga, a annoncé dimanche sur la chaîne qatarie Al-Jazira qu'il démissionnait, après des appels à son départ. "J'ai choisi de démissionner dans l'intérêt de la nation", a déclaré M. Ghoga à la chaîne par téléphone. Au moins 4.000 étudiants libyens avaient manifesté dimanche 22 janvier à Benghazi pour protester contre l'arrestation de onze de leurs camarades après l'agression du vice-président du Conseil national de transition (CNT) dans leur université. Abdelhafidh Ghoga avait été pris à parti et agressé jeudi à l'Université de Ghar Younès, à Benghazi, où il était allé assister à une cérémonie en l'honneur des martyrs de la révolution qui a renversé Mouammar Kadhafi. "Nous ne voulons pas de Ghoga ! Le sang des martyrs n'aura pas été versé en vain !", scandaient les étudiants. M. Ghoga était régulièrement accusé par des manifestants, qui réclamaient sa démission, d'être un 'opportuniste' et d'avoir fait partie du régime de Kadhafi. Le CNT avait vivement condamné l'agression de son vice-président en la mettant sur le compte d'un 'plan odieux' visant à déstabiliser les autorités. Les nouveaux dirigeants libyens sont sous pression depuis plusieurs semaines, des sit-in leur réclamant avec insistance plus de transparence et l'exclusion de tous les responsables de l'ancien régime.