Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) changent de ton dans leur gestion de la crise syrienne. Ces pays, après avoir décidé, mardi, du retrait de leurs observateurs envoyés en Syrie, accusent désormais le régime de Bachar al-Assad de ne pas se conformer au plan de sortie de crise arabe. Dans un communiqué, le Conseil a indiqué que « les Etats membres ont décidé d'adhérer à la décision du royaume saoudien et de retirer leurs observateurs de la mission de la Ligue arabe en Syrie ». Les six pays membres du CCG ont, également, appelé le Conseil de sécurité, dont notamment ses cinq membres permanents, à, précise-t-on dans ce même document, «entreprendre toutes les mesures nécessaires pour exercer des pressions sur la Syrie et l'amener à appliquer le plan arabe de paix», qui rappelons-le, prévoyait un arrêt des violences qui se poursuivent depuis des mois dans ce pays. Ce changement de ton, soulignons-le, intervient au lendemain du rejet par les autorités syriennes d'une nouvelle initiative arabe adoptée, dimanche dernier, au Caire (Egypte) et prévoyant à terme un départ du président syrien. La présence des observateurs de la Ligue arabe en Syrie depuis des semaines a été sujette de controverse notamment par plusieurs pays occidentaux. Les observateurs ont été déployés le 26 décembre dernier après l'accord donné par Damas à un protocole qui prévoit, entre autres, un arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait des chars des villes et la libre circulation des médias étrangers et des observateurs. A ce jour, a-t-on constaté, aucune des clauses n'a été respectée par les autorités syriennes. Une situation qui a amené les six membres du CCG, l'Arabie saoudite en tête de file, à prendre leur décision de retrait des observateurs. « L'Arabie saoudite a pris cette décision car le gouvernement syrien n'a respecté aucune des clauses du plan arabe de sortie de crise », avait indiqué son ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, cité par la presse. Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) changent de ton dans leur gestion de la crise syrienne. Ces pays, après avoir décidé, mardi, du retrait de leurs observateurs envoyés en Syrie, accusent désormais le régime de Bachar al-Assad de ne pas se conformer au plan de sortie de crise arabe. Dans un communiqué, le Conseil a indiqué que « les Etats membres ont décidé d'adhérer à la décision du royaume saoudien et de retirer leurs observateurs de la mission de la Ligue arabe en Syrie ». Les six pays membres du CCG ont, également, appelé le Conseil de sécurité, dont notamment ses cinq membres permanents, à, précise-t-on dans ce même document, «entreprendre toutes les mesures nécessaires pour exercer des pressions sur la Syrie et l'amener à appliquer le plan arabe de paix», qui rappelons-le, prévoyait un arrêt des violences qui se poursuivent depuis des mois dans ce pays. Ce changement de ton, soulignons-le, intervient au lendemain du rejet par les autorités syriennes d'une nouvelle initiative arabe adoptée, dimanche dernier, au Caire (Egypte) et prévoyant à terme un départ du président syrien. La présence des observateurs de la Ligue arabe en Syrie depuis des semaines a été sujette de controverse notamment par plusieurs pays occidentaux. Les observateurs ont été déployés le 26 décembre dernier après l'accord donné par Damas à un protocole qui prévoit, entre autres, un arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait des chars des villes et la libre circulation des médias étrangers et des observateurs. A ce jour, a-t-on constaté, aucune des clauses n'a été respectée par les autorités syriennes. Une situation qui a amené les six membres du CCG, l'Arabie saoudite en tête de file, à prendre leur décision de retrait des observateurs. « L'Arabie saoudite a pris cette décision car le gouvernement syrien n'a respecté aucune des clauses du plan arabe de sortie de crise », avait indiqué son ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, cité par la presse.