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«La Syrie refuse désormais toutes les solutions arabes» Walid Mouallem, ministre des AE, réaffirme la détermination de l'Etat à lutter contre le terrorisme :
La Syrie refuse désormais les solutions arabes à la crise, a déclaré hier le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, en rejetant le nouveau plan pour lequel la Ligue arabe a demandé l'appui de l'ONU. Finies les solutions arabes, a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Damas, après avoir accusé certains pays arabes de comploter pour internationaliser la crise et de prendre des décisions en sachant qu'elles seront rejetées par les autorités syriennes. M. Mouallem a affirmé que le gouvernement était déterminé à combattre les groupes armés accusés de semer le chaos en Syrie. Il est du devoir du gouvernement syrien de décider de ce qui est nécessaire pour traiter avec ces groupes armés qui sèment le chaos dans certains gouvernorats, a affirmé M. Mouallem, ajoutant que le peuple appuie la solution sécuritaire pour mettre fin à la crise. Les autorités de Damas affirment lutter contre des gangs terroristes à la solde de l'étranger qui cherchent à semer le chaos dans le pays. Les pays du Golfe retirent leurs observateurs Certains pays arabes, notamment ceux du Golfe, ont accentué la pression hier sur la Syrie, avec une demande à l'ONU d'appuyer leur plan sur un départ à terme du président Bachar Al Assad et l'annonce par les pays du Golfe du retrait de leurs observateurs de Syrie. C'est une nouvelle étape du complot qu'ils fomentent contre la Syrie, en l'occurrence l'internationalisation de la crise, a dit M. Mouallem, en accusant la Ligue arabe de n'avoir pas tenu compte du rapport du chef des observateurs. Les six monarchies arabes du Golfe ont également appelé le Conseil de sécurité, dont ses cinq membres permanents, à entreprendre toutes les mesures nécessaires pour exercer des pressions sur la Syrie et l'amener à appliquer le plan arabe de paix, selon un communiqué officiel. Elles ont aussi décidé de retirer leurs observateurs de la mission arabe en Syrie, suivant ainsi l'Arabie saoudite qui avait annoncé son retrait de la mission arabe lors de la réunion du Caire, pour protester contre la poursuite de la répression de la contestation en Syrie. Les observateurs ont été déployés le 26 décembre après l'accord donné par Damas à un protocole qui prévoit un arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait des chars des villes et la libre circulation des médias étrangers et des observateurs. Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a affirmé hier que la Russie, alliée de Damas, n'acceptera jamais une intervention étrangère contre la Syrie. Personne ne peut douter de la relation syro-russe, car elle est historique et sert les intérêts des deux peuples. La Russie n'acceptera jamais une intervention étrangère en Syrie, c'est une ligne rouge, a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Damas. Le Liban se joint à l'Etat syrien Par ailleurs, le ministre libanais des Affaires étrangères, Mansour, a critiqué hier les décisions prises par le conseil ministériel de la Ligue arabe à l'encontre de la Syrie, affirmant que ces décisions n'ont aucun lien avec le communiqué ou le rapport des observateurs arabes. Dans une déclaration faite à son retour du Caire, M. Mansour a fait savoir que nombreux points dans la décision arabe sont non équilibrés, soulignant qu'il existe ceux qui veulent impliquer le Conseil de sécurité pour adopter cette thèse. Il a ajouté : «Nous avons dit auparavant que nous avions le flair d'une approche d'internationalisation de la crise en Syrie depuis le début, nous avons demandé hier que le cessez-le-feu aurait lieu des deux parties, mais la réunion s'était centrée uniquement sur l'arrêt de la violence seulement du côté des autorités syriennes».