Les forces de sécurité syriennes ont tué 47 personnes vendredi en Syrie, a-t-on appris auprès de militants et d'habitants tandis qu'à Homs se déroulaient les obsèques de 14 membres d'une famille sunnite massacrés la veille par des miliciens fidèles à Bachar al Assad. Les forces de sécurité syriennes ont tué 47 personnes vendredi en Syrie, a-t-on appris auprès de militants et d'habitants tandis qu'à Homs se déroulaient les obsèques de 14 membres d'une famille sunnite massacrés la veille par des miliciens fidèles à Bachar al Assad. Selon un habitant, quinze personnes ont été tuées à Hama, dont les quartiers rebelles sont soumis depuis quatre jours à des tirs de blindés et de mortiers rapporte l'agence Reuters L'Observatoire syrien pour les droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, fait état lui de 22 morts dans d'autres parties du pays, dont 12 dans la seule ville de Nowa (Sud), où les forces de sécurité sont accusées d'avoir ouvert le feu sur un cortège funèbre. Selon des militants, dix personnes ont été tuées dans la ville d'Alep, d'ordinaire calme. Un nouveau décès a été signalé à Homs, ville majoritairement sunnite du centre de la Syrie, où des miliciens fidèles au président Assad ont tué jeudi 14 membres d'une famille sunnite, selon les récits de militants et d'habitants. Les violences interreligieuses entre la majorité sunnite et la minorité alaouite, dont est issu le régime en place, ont commencé il y a quatre mois à Homs mais ce bilan est apparemment un des plus lourds jamais enregistrés. Huit enfants âgés de huit mois à neuf ans figurent parmi les 14 membres de la famille Bahader, tués dans un immeuble d'un quartier mixte de Homs, Karm al Zeitoune. Les miliciens, connus sous le nom de "chabbiha", ont pénétré dans le quartier après son bombardement au mortier par les forces loyalistes, qui a fait 16 morts, ont déclaré militants et habitants joints par Reuters au téléphone. Des images diffusées sur le site YouTube, impossibles à vérifier, montrent les corps de cinq enfants dans une maison avec des blessures à la tête et au cou. On voit également les cadavres de trois femmes et d'un homme. Les autorités syriennes n'ont fait aucun commentaire "Les alaouites qui habitaient encore Karm al Zeitoune ont mystérieusement disparu il y a quatre jours et le bruit a circulé qu'ils étaient partis sur ordre des autorités. Aujourd'hui, on comprend pourquoi", a déclaré un médecin souhaitant rester anonyme. "Nous avons également 70 blessés. Les antennes médicales ont elles-mêmes été prises sous le feu des mortiers", a-t-il ajouté. Hamza, un militant de Homs, suppose que l'attaque des chabbiha était un acte de vengeance après des embuscades menées par les déserteurs regroupés au sein de l'Armée syrienne libre. Les tensions interreligieuses à Homs ont déjà donné lieu à des attaques contre des minibus transportant des alaouites vers leurs villages, ou contre des quartiers sunnites. Contrairement à la plupart des autres villes syriennes, Homs compte une importante population alaouite venue chercher des emplois dans le secteur public et le secteur de la sécurité à l'époque d'Hafez al Assad, le père de Bachar mort en 2000. Mais d'après des habitants, des milliers d'alaouites ont quitté la ville pour leurs villages d'origine dans les montagnes au nord-ouest de Homs après les premières violences intercommunautaires. Des milliers de familles sunnites ont également quitté la ville d'un million d'habitants pour d'autres régions du pays, ou encore pour le Liban ou la Jordanie. Selon un habitant, quinze personnes ont été tuées à Hama, dont les quartiers rebelles sont soumis depuis quatre jours à des tirs de blindés et de mortiers rapporte l'agence Reuters L'Observatoire syrien pour les droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, fait état lui de 22 morts dans d'autres parties du pays, dont 12 dans la seule ville de Nowa (Sud), où les forces de sécurité sont accusées d'avoir ouvert le feu sur un cortège funèbre. Selon des militants, dix personnes ont été tuées dans la ville d'Alep, d'ordinaire calme. Un nouveau décès a été signalé à Homs, ville majoritairement sunnite du centre de la Syrie, où des miliciens fidèles au président Assad ont tué jeudi 14 membres d'une famille sunnite, selon les récits de militants et d'habitants. Les violences interreligieuses entre la majorité sunnite et la minorité alaouite, dont est issu le régime en place, ont commencé il y a quatre mois à Homs mais ce bilan est apparemment un des plus lourds jamais enregistrés. Huit enfants âgés de huit mois à neuf ans figurent parmi les 14 membres de la famille Bahader, tués dans un immeuble d'un quartier mixte de Homs, Karm al Zeitoune. Les miliciens, connus sous le nom de "chabbiha", ont pénétré dans le quartier après son bombardement au mortier par les forces loyalistes, qui a fait 16 morts, ont déclaré militants et habitants joints par Reuters au téléphone. Des images diffusées sur le site YouTube, impossibles à vérifier, montrent les corps de cinq enfants dans une maison avec des blessures à la tête et au cou. On voit également les cadavres de trois femmes et d'un homme. Les autorités syriennes n'ont fait aucun commentaire "Les alaouites qui habitaient encore Karm al Zeitoune ont mystérieusement disparu il y a quatre jours et le bruit a circulé qu'ils étaient partis sur ordre des autorités. Aujourd'hui, on comprend pourquoi", a déclaré un médecin souhaitant rester anonyme. "Nous avons également 70 blessés. Les antennes médicales ont elles-mêmes été prises sous le feu des mortiers", a-t-il ajouté. Hamza, un militant de Homs, suppose que l'attaque des chabbiha était un acte de vengeance après des embuscades menées par les déserteurs regroupés au sein de l'Armée syrienne libre. Les tensions interreligieuses à Homs ont déjà donné lieu à des attaques contre des minibus transportant des alaouites vers leurs villages, ou contre des quartiers sunnites. Contrairement à la plupart des autres villes syriennes, Homs compte une importante population alaouite venue chercher des emplois dans le secteur public et le secteur de la sécurité à l'époque d'Hafez al Assad, le père de Bachar mort en 2000. Mais d'après des habitants, des milliers d'alaouites ont quitté la ville pour leurs villages d'origine dans les montagnes au nord-ouest de Homs après les premières violences intercommunautaires. Des milliers de familles sunnites ont également quitté la ville d'un million d'habitants pour d'autres régions du pays, ou encore pour le Liban ou la Jordanie.