Le Conseil national de l'Ordre des architectes ne veut plus être sous la tutelle du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme. Le Conseil national de l'Ordre des architectes ne veut plus être sous la tutelle du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme. Des représentants de cette corporation l'ont bien fait savoir hier, en déposant une lettre auprès du Premier ministère. L'appel à la marche a réussi tout de même à drainer «près de 300 cadres» venus de 36 wilayas du pays, selon les organisateurs. Bien que la marche prévue ait été empêchée par les services de sécurité, une délégation a été «escortée» jusqu'aux portes du Premier ministère, où le conseiller d'Ahmed Ouyahia a bien voulu les recevoir. «Nous avons été reçus comme il se doit par le conseiller du Premier ministre à qui nous avons remis une lettre de doléances, nous nous en félicitons», a affirmé Athmane Touileb, président du CNOA, en présence de la majorité des membres dudit conseil, lors d'une conférence de presse tenue à Alger. Grosso modo, les architectes revendiquent «l'application pleine en intégrale» de la loi 94-07, stipulant clairement que «l'Ordre des architectes doit être mis sous la direction du ministère de l'Architecture». A ce titre, ils réclament d'être intégrés sous la tutelle du Premier ministère ou carrément dépendants de la présidence de la République. En guise d'arguments, ils avancent la «dimension pluridisciplinaire de leur tâche» beaucoup plus importante pour être rattachée à une simple sous-direction au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, de même que «les défaillances» dans l'application de la loi à leur égard. «On est là que pour exécuter, on agit toujours comme étant un instrument aux mains du ministère de l'Habitat alors qu'il est censé être notre client !», s'est exclamé un membre du CNOA, pour illustrer «la dimension culturelle» de l'architecture. Par ailleurs, les conférenciers n'ont pas manqué de critiquer l'attitude du ministre en charge du secteur de l'Habitat et de l'Urbanisme, dans la «confusion» organique qui prévaut au sein du CNOA, dont Noureddine Moussa en est le 15ème membre. Pour eux, Khaled Benboulaid qui se réclame toujours comme étant le président du CNOA est dans l'illégalité puisque ledit Conseil a avalisé le retrait de confiance à son égard que la justice a notifié à travers une décision exécutoire. Pour le secrétaire général du CNOA, Djamel Djemai, le ministre vise à «diluer» les vrais problèmes des architectes à travers cette «situation loufoque». Se basant sur des référents réglementaires issus du congrès de 2008, les membres du CNOA ont signifié le retrait de confiance au ministre lui-même lors d'une rencontre au siège de son département en mars 2011. Depuis, le premier responsable du secteur de l'habitat, doté pourtant de la prérogative d'assainir la situation du CNOA, ne s'est pas prononcé sur la question, avant de reconnaître ces derniers jours Benboulaid en tant qu'interlocuteur «officiel». D'ailleurs, les membres du CNOA n'ont pas manqué d'exprimer leur stupeur, d'autant que cela coïncide avec la dynamique qui prévaut au sein de la corporation. Des représentants de cette corporation l'ont bien fait savoir hier, en déposant une lettre auprès du Premier ministère. L'appel à la marche a réussi tout de même à drainer «près de 300 cadres» venus de 36 wilayas du pays, selon les organisateurs. Bien que la marche prévue ait été empêchée par les services de sécurité, une délégation a été «escortée» jusqu'aux portes du Premier ministère, où le conseiller d'Ahmed Ouyahia a bien voulu les recevoir. «Nous avons été reçus comme il se doit par le conseiller du Premier ministre à qui nous avons remis une lettre de doléances, nous nous en félicitons», a affirmé Athmane Touileb, président du CNOA, en présence de la majorité des membres dudit conseil, lors d'une conférence de presse tenue à Alger. Grosso modo, les architectes revendiquent «l'application pleine en intégrale» de la loi 94-07, stipulant clairement que «l'Ordre des architectes doit être mis sous la direction du ministère de l'Architecture». A ce titre, ils réclament d'être intégrés sous la tutelle du Premier ministère ou carrément dépendants de la présidence de la République. En guise d'arguments, ils avancent la «dimension pluridisciplinaire de leur tâche» beaucoup plus importante pour être rattachée à une simple sous-direction au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, de même que «les défaillances» dans l'application de la loi à leur égard. «On est là que pour exécuter, on agit toujours comme étant un instrument aux mains du ministère de l'Habitat alors qu'il est censé être notre client !», s'est exclamé un membre du CNOA, pour illustrer «la dimension culturelle» de l'architecture. Par ailleurs, les conférenciers n'ont pas manqué de critiquer l'attitude du ministre en charge du secteur de l'Habitat et de l'Urbanisme, dans la «confusion» organique qui prévaut au sein du CNOA, dont Noureddine Moussa en est le 15ème membre. Pour eux, Khaled Benboulaid qui se réclame toujours comme étant le président du CNOA est dans l'illégalité puisque ledit Conseil a avalisé le retrait de confiance à son égard que la justice a notifié à travers une décision exécutoire. Pour le secrétaire général du CNOA, Djamel Djemai, le ministre vise à «diluer» les vrais problèmes des architectes à travers cette «situation loufoque». Se basant sur des référents réglementaires issus du congrès de 2008, les membres du CNOA ont signifié le retrait de confiance au ministre lui-même lors d'une rencontre au siège de son département en mars 2011. Depuis, le premier responsable du secteur de l'habitat, doté pourtant de la prérogative d'assainir la situation du CNOA, ne s'est pas prononcé sur la question, avant de reconnaître ces derniers jours Benboulaid en tant qu'interlocuteur «officiel». D'ailleurs, les membres du CNOA n'ont pas manqué d'exprimer leur stupeur, d'autant que cela coïncide avec la dynamique qui prévaut au sein de la corporation.