Abdelhamid Mehri est décédé hier à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja à l'âge de 85 ans. Une autre icône de la Révolution algérienne s'éteint donc, laissant derrière lui un lourd héritage historique et politique. Abdelhamid Mehri est décédé hier à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja à l'âge de 85 ans. Une autre icône de la Révolution algérienne s'éteint donc, laissant derrière lui un lourd héritage historique et politique. Ex-secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) entre 1988 et 1996, et ambassadeur d'Algérie en France entre 1984 et 1988 ainsi que dans d'autres pays, le défunt a également occupé le poste de ministre des Affaires nord-africaines au lendemain de la constitution du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Abdelhamid Mehri a également occupé le portefeuille de l'Information et autres fonctions d'Etat à l'indépendance de l'Algérie. Né à Constantine en avril 1926, Abdelhamid Mehri s'engagea dans les rangs du Parti du peuple algérien (PPA) puis du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) dans lequel il fut membre du comité central après avoir fait des études à l'université de la Zeïtouna (Tunis). Incarcéré en 1954 au début de la glorieuse Révolution, il fut libéré une année après, il rejoignit le Caire, puis Damas où il fut représentant permanent de l'Algérie révolutionnaire. Il sera désigné à l'issue du Congrès de la Soummam, en 1956, membre suppléant du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), pour devenir, par la suite, titulaire et membre du Comité de coordination et d'exécution (CCE) en août 1957, lors de la session de l'instance dirigeante au Caire. Au sein du GPRA, Abdelhamid Mehri, avait occupé le poste de ministre des Affaires maghrébines sous la présidence de Ferhat Abbas, puis celui des Affaires sociales et culturelles entre 1960 et 1961. Parmi les réalisations historiques accomplies par le défunt, le fameux «Projet Mehri» conçu pour contrecarrer le «Projet de Gaulle» lors de la guerre de Libération nationale, mais aussi le contrat de Rome signé avec le FFS de Hocine Aït Ahmed, alors qu'il était secrétaire général du FLN. Donc, l'Algérie vient de perdre l'une de ses figures les plus emblématiques, ayant contribué grandement à l'indépendance du pays. Ex-secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) entre 1988 et 1996, et ambassadeur d'Algérie en France entre 1984 et 1988 ainsi que dans d'autres pays, le défunt a également occupé le poste de ministre des Affaires nord-africaines au lendemain de la constitution du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Abdelhamid Mehri a également occupé le portefeuille de l'Information et autres fonctions d'Etat à l'indépendance de l'Algérie. Né à Constantine en avril 1926, Abdelhamid Mehri s'engagea dans les rangs du Parti du peuple algérien (PPA) puis du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) dans lequel il fut membre du comité central après avoir fait des études à l'université de la Zeïtouna (Tunis). Incarcéré en 1954 au début de la glorieuse Révolution, il fut libéré une année après, il rejoignit le Caire, puis Damas où il fut représentant permanent de l'Algérie révolutionnaire. Il sera désigné à l'issue du Congrès de la Soummam, en 1956, membre suppléant du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), pour devenir, par la suite, titulaire et membre du Comité de coordination et d'exécution (CCE) en août 1957, lors de la session de l'instance dirigeante au Caire. Au sein du GPRA, Abdelhamid Mehri, avait occupé le poste de ministre des Affaires maghrébines sous la présidence de Ferhat Abbas, puis celui des Affaires sociales et culturelles entre 1960 et 1961. Parmi les réalisations historiques accomplies par le défunt, le fameux «Projet Mehri» conçu pour contrecarrer le «Projet de Gaulle» lors de la guerre de Libération nationale, mais aussi le contrat de Rome signé avec le FFS de Hocine Aït Ahmed, alors qu'il était secrétaire général du FLN. Donc, l'Algérie vient de perdre l'une de ses figures les plus emblématiques, ayant contribué grandement à l'indépendance du pays.