Le président du Conseil des chefs d'entreprise France-Algérie, Jean-Marie Dauger, a affirmé, hier, que l'Algérie est un marché à ''fort potentiel'' et sa solidité macroéconomique pourrait permettre aux entreprises françaises d'y investir sereinement. ''Le faible niveau d'endettement, les larges réserves de change et une balance commerciale excédentaire sont le signe de la solidité macroéconomique du pays et contribuent à faire de l'Algérie un marché à fort potentiel'', a indiqué le représentant du patronat français dans un entretien à l'APS. Pour M. Dauger, le plus important pour toutes les entreprises algériennes ou étrangères, c'est la sécurité, la stabilité juridique, la transparence et la possibilité de pouvoir réaliser des transferts financiers et de créer un climat de confiance propice aux investissements, des conditions qui, selon lui, permettent d'investir sereinement en Algérie. Commentant la règle des 49/51, mise en place par la loi de finances complémentaire en 2009, il a estimé que c'est le cadre juridique ''choisi'' par le gouvernement algérien et que les entreprises internationales, et françaises en particulier, s'y adaptent avec leurs partenaires locaux, tout en poursuivant les coopérations technologiques ou la formation. ''Des solutions pragmatiques sont utilisées entre entreprises algériennes et françaises pour s'adapter dans le respect du cadre des règles d'investissement et des marchés publics'', a ajouté M. Dauger qui s'était rendu en décembre dernier à Alger à la tête d'une délégation du Medef international. Interrogé sur la lenteur prise dans la matérialisation de grands projets entre l'Algérie et la France, il a estimé que ces dossiers (Renault, Total-Sonatrach, Lafarge) sont des investissements lourds qui ne peuvent se concrétiser qu'après un long processus de discussion entre les différentes parties. ''Les projets des entreprises françaises sont des investissements importants qui témoignent de la volonté de participer au développement économique de l'Algérie, l'un de nos premiers partenaires économiques et le premier sur le continent africain''', a affirmé M.Dauger, signalant que si un certain ralentissement est visible en Europe, ce n'est pas le cas des pays émergents qui bénéficient d'une croissance encore souvent supérieure à 4% et qui, a-t-il dit, sont les ''marchés de demain''. Il a rappelé que les entreprises françaises investissent en Algérie depuis plusieurs dizaines d'années. ''Près de 450 sociétés sont implantées, filiales de grands groupes et de PME dans tous les secteurs d'activités, employant plus de 30.000 personnes et générant 100.000 emplois indirects, ce qui fait de la France le premier investisseur étranger en Algérie'', a-t-il dit. L'ancien Premier ministre français et envoyé spécial du président Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, est attendu mercredi à Alger pour faire avancer la coopération économique entre les deux pays, ainsi que pour relancer certains projets industriels d'importance. A la question de savoir si les perspectives moroses de l'économie européenne ne seraient pas un frein au commerce extérieur de l'Algérie dont le marché est tributaire du Vieux continent, le responsable du patronat français a signalé que l'Algérie est le troisième partenaire commercial de la France hors OCDE (après la Chine et la Russie). M. Dauger a assuré les partenaires algériens de la facilitation par la France de l'entrée de leurs produits dans la zone euro. ''Afin de diversifier ses exportations, l'Algérie peut compter sur l'engagement des entreprises françaises à promouvoir le «made in Algeria» grâce à la coopération technologique et à la formation initiale ou professionnelle au sein des entreprises algériennes'', a-t-il indiqué. Selon lui, la coopération technologique est ''significative et progresse chaque année''. Le président du Conseil des chefs d'entreprise France-Algérie, Jean-Marie Dauger, a affirmé, hier, que l'Algérie est un marché à ''fort potentiel'' et sa solidité macroéconomique pourrait permettre aux entreprises françaises d'y investir sereinement. ''Le faible niveau d'endettement, les larges réserves de change et une balance commerciale excédentaire sont le signe de la solidité macroéconomique du pays et contribuent à faire de l'Algérie un marché à fort potentiel'', a indiqué le représentant du patronat français dans un entretien à l'APS. Pour M. Dauger, le plus important pour toutes les entreprises algériennes ou étrangères, c'est la sécurité, la stabilité juridique, la transparence et la possibilité de pouvoir réaliser des transferts financiers et de créer un climat de confiance propice aux investissements, des conditions qui, selon lui, permettent d'investir sereinement en Algérie. Commentant la règle des 49/51, mise en place par la loi de finances complémentaire en 2009, il a estimé que c'est le cadre juridique ''choisi'' par le gouvernement algérien et que les entreprises internationales, et françaises en particulier, s'y adaptent avec leurs partenaires locaux, tout en poursuivant les coopérations technologiques ou la formation. ''Des solutions pragmatiques sont utilisées entre entreprises algériennes et françaises pour s'adapter dans le respect du cadre des règles d'investissement et des marchés publics'', a ajouté M. Dauger qui s'était rendu en décembre dernier à Alger à la tête d'une délégation du Medef international. Interrogé sur la lenteur prise dans la matérialisation de grands projets entre l'Algérie et la France, il a estimé que ces dossiers (Renault, Total-Sonatrach, Lafarge) sont des investissements lourds qui ne peuvent se concrétiser qu'après un long processus de discussion entre les différentes parties. ''Les projets des entreprises françaises sont des investissements importants qui témoignent de la volonté de participer au développement économique de l'Algérie, l'un de nos premiers partenaires économiques et le premier sur le continent africain''', a affirmé M.Dauger, signalant que si un certain ralentissement est visible en Europe, ce n'est pas le cas des pays émergents qui bénéficient d'une croissance encore souvent supérieure à 4% et qui, a-t-il dit, sont les ''marchés de demain''. Il a rappelé que les entreprises françaises investissent en Algérie depuis plusieurs dizaines d'années. ''Près de 450 sociétés sont implantées, filiales de grands groupes et de PME dans tous les secteurs d'activités, employant plus de 30.000 personnes et générant 100.000 emplois indirects, ce qui fait de la France le premier investisseur étranger en Algérie'', a-t-il dit. L'ancien Premier ministre français et envoyé spécial du président Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, est attendu mercredi à Alger pour faire avancer la coopération économique entre les deux pays, ainsi que pour relancer certains projets industriels d'importance. A la question de savoir si les perspectives moroses de l'économie européenne ne seraient pas un frein au commerce extérieur de l'Algérie dont le marché est tributaire du Vieux continent, le responsable du patronat français a signalé que l'Algérie est le troisième partenaire commercial de la France hors OCDE (après la Chine et la Russie). M. Dauger a assuré les partenaires algériens de la facilitation par la France de l'entrée de leurs produits dans la zone euro. ''Afin de diversifier ses exportations, l'Algérie peut compter sur l'engagement des entreprises françaises à promouvoir le «made in Algeria» grâce à la coopération technologique et à la formation initiale ou professionnelle au sein des entreprises algériennes'', a-t-il indiqué. Selon lui, la coopération technologique est ''significative et progresse chaque année''.