Les rebelles islamistes somaliens shebab ont annoncé lundi qu'ils interdisaient au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de travailler dans les zones sous leur contrôle, ordonnant à l'organisation d'y cesser toutes ses activités. Les insurgés affiliés à Al-Qaïda ont indiqué dans un communiqué "avoir décidé de mettre un terme au contrat" avec le CICR, arguant que l'ONG avait distribué de la nourriture "avariée" et avait "accusé à tort les moudjahidine (combattants) d'entraver les distributions alimentaires". Le CICR était l'une des rares organisations humanitaires travaillant encore dans les zones des sud et centre somaliens contrôlées par les shebab. Mais l'ONG avait annoncé plus tôt dans le mois la suspension de ses distributions alimentaires dans ces régions, après le blocage de 140 camions d'aide destinée à 240.000 personnes dans les provinces du Moyen Shabelle, l'une de trois régions somaliennes encore en situation de famine selon les Nations unies, et de Galgadud. L'organisation maintenait tout de même d'autres activités dans ces zones troublées du sud et du centre somaliens, notamment des soins de santé et de l'accès à l'eau potable. Elle conserve par ailleurs le reste de ses programmes dans le pays. Mais selon les rebelles islamistes, le CICR a "rompu (leur) confiance". Ils ont en mesure de rétorsion "brûlé près de 2.000 mètres cubes de rations expirées du CICR destinées à la distribution". Sénégal Les USA demandent à Wade de ne pas briguer un troisième mandat Les Etats-Unis ont invité lundi le président Abdoulaye Wade, 85 ans, à "laisser la place à la prochaine génération" et donc à ne pas briguer un troisième mandat à la tête du pays, après contestation populaire de cette nouvelle candidature. "Nous respectons le processus politique et légal et le fait qu'(Abdoulaye Wade) soit autorisé à briguer un nouveau mandat mais le message que nous lui adressons reste le même : l'attitude digne d'un chef d'Etat serait de céder la place à la prochaine génération", a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland. "Cela serait préférable". "Nous pensons que la démocratie sénégalaise est assez mûre pour se tourner vers la génération suivante", a-t-elle ajouté. Le Conseil constitutionnel sénégalais a autorisé dimanche soir la candidature du président Wade à la présidentielle de février. Elu en 2000, réélu en 2007, Wade se présente pour la troisième fois après plusieurs modifications de la Constitution. La contestation de cette nouvelle candidature a entraîné de nouvelles violences avec deux morts lundi à Podor (nord), à la veille d'un rassemblement à Dakar de l'opposition faisant craindre des débordements. Les rebelles islamistes somaliens shebab ont annoncé lundi qu'ils interdisaient au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de travailler dans les zones sous leur contrôle, ordonnant à l'organisation d'y cesser toutes ses activités. Les insurgés affiliés à Al-Qaïda ont indiqué dans un communiqué "avoir décidé de mettre un terme au contrat" avec le CICR, arguant que l'ONG avait distribué de la nourriture "avariée" et avait "accusé à tort les moudjahidine (combattants) d'entraver les distributions alimentaires". Le CICR était l'une des rares organisations humanitaires travaillant encore dans les zones des sud et centre somaliens contrôlées par les shebab. Mais l'ONG avait annoncé plus tôt dans le mois la suspension de ses distributions alimentaires dans ces régions, après le blocage de 140 camions d'aide destinée à 240.000 personnes dans les provinces du Moyen Shabelle, l'une de trois régions somaliennes encore en situation de famine selon les Nations unies, et de Galgadud. L'organisation maintenait tout de même d'autres activités dans ces zones troublées du sud et du centre somaliens, notamment des soins de santé et de l'accès à l'eau potable. Elle conserve par ailleurs le reste de ses programmes dans le pays. Mais selon les rebelles islamistes, le CICR a "rompu (leur) confiance". Ils ont en mesure de rétorsion "brûlé près de 2.000 mètres cubes de rations expirées du CICR destinées à la distribution". Sénégal Les USA demandent à Wade de ne pas briguer un troisième mandat Les Etats-Unis ont invité lundi le président Abdoulaye Wade, 85 ans, à "laisser la place à la prochaine génération" et donc à ne pas briguer un troisième mandat à la tête du pays, après contestation populaire de cette nouvelle candidature. "Nous respectons le processus politique et légal et le fait qu'(Abdoulaye Wade) soit autorisé à briguer un nouveau mandat mais le message que nous lui adressons reste le même : l'attitude digne d'un chef d'Etat serait de céder la place à la prochaine génération", a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland. "Cela serait préférable". "Nous pensons que la démocratie sénégalaise est assez mûre pour se tourner vers la génération suivante", a-t-elle ajouté. Le Conseil constitutionnel sénégalais a autorisé dimanche soir la candidature du président Wade à la présidentielle de février. Elu en 2000, réélu en 2007, Wade se présente pour la troisième fois après plusieurs modifications de la Constitution. La contestation de cette nouvelle candidature a entraîné de nouvelles violences avec deux morts lundi à Podor (nord), à la veille d'un rassemblement à Dakar de l'opposition faisant craindre des débordements.