Le Hamas a finalement donné son accord pour participer à un gouvernement de transition dirigé par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Cet accord, parrainé par le Qatar, pourrait permettre la tenue d'élections législatives et présidentielle dans les prochains mois. Il a été obtenu après des réunions à Doha entre Mahmoud Abbas et le chef politique du Hamas, Khaled Mechaal, qui a déplacé son bureau depuis la Syrie où sa sécurité n'était plus assurée, rapporte le site Slate.fr Le Hamas a finalement donné son accord pour participer à un gouvernement de transition dirigé par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Cet accord, parrainé par le Qatar, pourrait permettre la tenue d'élections législatives et présidentielle dans les prochains mois. Il a été obtenu après des réunions à Doha entre Mahmoud Abbas et le chef politique du Hamas, Khaled Mechaal, qui a déplacé son bureau depuis la Syrie où sa sécurité n'était plus assurée, rapporte le site Slate.fr La réconciliation entre les deux mouvements palestiniens rivaux semble en cours. L'accord, signé en présence de l'émir du Qatar, Sheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, prévoit la formation d'un gouvernement d'union nationale constitué uniquement de technocrates indépendants chargés de «préparer la tenue d'élections et de superviser la reconstruction de Gaza». La composition du gouvernement Abbas, qui inclura le Hamas et le Djihad islamique, sera annoncée le 18 février au Caire à l'occasion d'une réunion de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine), à laquelle participeront tous les mouvements palestiniens, y compris le Hamas et le Djihad islamique, selon les informations fournies par le vice-Premier ministre Azzam Al-Ahmad. Ainsi, après avoir éliminé de la scène politique son responsable des services de sécurité, Mohammed Dahlan, ancien homme fort de Gaza, le président de l'Autorité a décidé de sacrifier cette fois sur l'autel de la réconciliation l'économiste et Premier ministre Salem Fayyed qui avait obtenu des résultats exceptionnels en Cisjordanie et qui avait les faveurs des occidentaux. Sheikh Al-Thani a aussi obtenu des concessions du Hamas. Il avait déjà forcé la main du mouvement islamiste lors de la négociation sur la libération du soldat Gilad Shalit. Preuve du poids du Qatar aujourd'hui et de sa crédibilité, il avait obtenu d'Israël, en échange de sa médiation, le droit d'investir à Gaza et de participer à sa reconstruction. Le Qatar a trouvé ainsi l'occasion de s'introduire dans la région et de damer le pion à l'Arabie saoudite et plus encore à l'Egypte. Dernière illustration du rôle clé du Qatar, quinze prisonniers palestiniens, libérés mais bannis par Israël en vertu de l'échange, ont été autorisés à s'installer à Doha. La réconciliation entre les deux mouvements palestiniens rivaux semble en cours. L'accord, signé en présence de l'émir du Qatar, Sheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, prévoit la formation d'un gouvernement d'union nationale constitué uniquement de technocrates indépendants chargés de «préparer la tenue d'élections et de superviser la reconstruction de Gaza». La composition du gouvernement Abbas, qui inclura le Hamas et le Djihad islamique, sera annoncée le 18 février au Caire à l'occasion d'une réunion de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine), à laquelle participeront tous les mouvements palestiniens, y compris le Hamas et le Djihad islamique, selon les informations fournies par le vice-Premier ministre Azzam Al-Ahmad. Ainsi, après avoir éliminé de la scène politique son responsable des services de sécurité, Mohammed Dahlan, ancien homme fort de Gaza, le président de l'Autorité a décidé de sacrifier cette fois sur l'autel de la réconciliation l'économiste et Premier ministre Salem Fayyed qui avait obtenu des résultats exceptionnels en Cisjordanie et qui avait les faveurs des occidentaux. Sheikh Al-Thani a aussi obtenu des concessions du Hamas. Il avait déjà forcé la main du mouvement islamiste lors de la négociation sur la libération du soldat Gilad Shalit. Preuve du poids du Qatar aujourd'hui et de sa crédibilité, il avait obtenu d'Israël, en échange de sa médiation, le droit d'investir à Gaza et de participer à sa reconstruction. Le Qatar a trouvé ainsi l'occasion de s'introduire dans la région et de damer le pion à l'Arabie saoudite et plus encore à l'Egypte. Dernière illustration du rôle clé du Qatar, quinze prisonniers palestiniens, libérés mais bannis par Israël en vertu de l'échange, ont été autorisés à s'installer à Doha.