Le film Histoire d'une rencontre de Brahim Tsaki, a été projeté lundi à la cinémathèque d'Oran dans le cadre de la deuxième journée du cycle dédié à ce cinéaste qui compte parmi ceux qui ont apporté leurs lettres de noblesse au 7ème Art algérien. "Histoire d'une rencontre" (hikayat liqaa) dont la réalisation remonte à 1983, fut récompensé du Grand Prix Etalon de Yennenga au 9e Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco, Burkina Faso, 1985) qui constitue la plus prestigieuse récompense de cette manifestation culturelle internationale. Brahim Tsaki est dans ce contexte le premier réalisateur algérien à avoir remporté ce Grand Prix du Fespaco qui distingue notamment les auteurs rendant mieux compte de l'identité culturelle Africaine. Salué par les critiques comme une belle expression métaphorique sur les rapports Nord-Sud, "Histoire d'une rencontre" prend son prétexte dans la sympathie nouée par deux sourds-muets, une fille d'un ingénieur américain et un garçon du pays où ils font connaissance près d'une base d'exploitation pétrolière située quelque part dans le tiers-monde. Le film s'attache aux sentiments qui rapprochent ces deux personnages et à l'émouvante relation qui se développera en dépit de leurs conditions de vie diamétralement opposées, elle vivant dans le confort et lui dans un modeste milieu social. Les deux rôles sont interprétés par Carine Mattys et Boumediene Belasri, sourd-muet dans la vie réelle et acteur fétiche de Brahim Tsaki pour avoir également joué le rôle principal dans son premier long-métrage Les Enfants du vent (1980) et sa dernière création Ayrouwen en 2007. Histoire d'une rencontre qui a été produit par l'ex-Office national pour le commerce et l'industrie cinématographique (ONCIC) vaut également par la qualité du scénario signé Yamina Kessar, la touche artistique du musicien Safy Boutella et des autres membres de l'équipe technique. Aux yeux des cinéphiles, cette oeuvre s'inscrit indubitablement dans la lignée des premières oeuvres de Brahim Tsaki, à l'image de son premier court-métrage Gare de triage et Les enfants du vent projetés dimanche à l'ouverture de cette rétrospective. Dans le cadre du cycle consacré à ce cinéaste jusqu'à jeudi prochain, le public de la cinémathèque d'Oran aura l'occasion de revoir deux autres créations originales intitulées Les enfants des néons (1990) et Ayrouwen (Il était une fois) qui a obtenu le grand Prix Issni N'Ourgh du Festival du film amazigh d'Agadir (Maroc, 2009) et le Prix de la meilleure photographie au Festival international du film arabe d'Oran en 2008. Ce cycle intitulé "Zoom sur Brahim Tsaki" constitue la première étape d'un programme dédié aux cinéastes algériens formés en Belgique, organisé par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) en partenariat avec la délégation de Wallonie Bruxelles à Alger. Le film Histoire d'une rencontre de Brahim Tsaki, a été projeté lundi à la cinémathèque d'Oran dans le cadre de la deuxième journée du cycle dédié à ce cinéaste qui compte parmi ceux qui ont apporté leurs lettres de noblesse au 7ème Art algérien. "Histoire d'une rencontre" (hikayat liqaa) dont la réalisation remonte à 1983, fut récompensé du Grand Prix Etalon de Yennenga au 9e Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco, Burkina Faso, 1985) qui constitue la plus prestigieuse récompense de cette manifestation culturelle internationale. Brahim Tsaki est dans ce contexte le premier réalisateur algérien à avoir remporté ce Grand Prix du Fespaco qui distingue notamment les auteurs rendant mieux compte de l'identité culturelle Africaine. Salué par les critiques comme une belle expression métaphorique sur les rapports Nord-Sud, "Histoire d'une rencontre" prend son prétexte dans la sympathie nouée par deux sourds-muets, une fille d'un ingénieur américain et un garçon du pays où ils font connaissance près d'une base d'exploitation pétrolière située quelque part dans le tiers-monde. Le film s'attache aux sentiments qui rapprochent ces deux personnages et à l'émouvante relation qui se développera en dépit de leurs conditions de vie diamétralement opposées, elle vivant dans le confort et lui dans un modeste milieu social. Les deux rôles sont interprétés par Carine Mattys et Boumediene Belasri, sourd-muet dans la vie réelle et acteur fétiche de Brahim Tsaki pour avoir également joué le rôle principal dans son premier long-métrage Les Enfants du vent (1980) et sa dernière création Ayrouwen en 2007. Histoire d'une rencontre qui a été produit par l'ex-Office national pour le commerce et l'industrie cinématographique (ONCIC) vaut également par la qualité du scénario signé Yamina Kessar, la touche artistique du musicien Safy Boutella et des autres membres de l'équipe technique. Aux yeux des cinéphiles, cette oeuvre s'inscrit indubitablement dans la lignée des premières oeuvres de Brahim Tsaki, à l'image de son premier court-métrage Gare de triage et Les enfants du vent projetés dimanche à l'ouverture de cette rétrospective. Dans le cadre du cycle consacré à ce cinéaste jusqu'à jeudi prochain, le public de la cinémathèque d'Oran aura l'occasion de revoir deux autres créations originales intitulées Les enfants des néons (1990) et Ayrouwen (Il était une fois) qui a obtenu le grand Prix Issni N'Ourgh du Festival du film amazigh d'Agadir (Maroc, 2009) et le Prix de la meilleure photographie au Festival international du film arabe d'Oran en 2008. Ce cycle intitulé "Zoom sur Brahim Tsaki" constitue la première étape d'un programme dédié aux cinéastes algériens formés en Belgique, organisé par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) en partenariat avec la délégation de Wallonie Bruxelles à Alger.