La date de élections législatives est désormais connue. Ce sera, en effet, le 10 mai prochain. C'est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui en a fait l'annonce, avant-hier jeudi, dans un discours télévisé. La date de élections législatives est désormais connue. Ce sera, en effet, le 10 mai prochain. C'est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui en a fait l'annonce, avant-hier jeudi, dans un discours télévisé. Le chef de l'Etat, qui n'a pas manqué de rappeler son engagement dans l'approfondissement du processus démocratique en faisant notamment cas des lois initiées dans le cadre des réformes politiques, a mis en avant l'importance de ce rendez-vous car pour lui ces élections constituent « une échéance décisive qui nous ouvre la voie vers le parachèvement de la restructuration de l'Etat algérien, cinquante ans après le recouvrement de sa souveraineté ». Ainsi pour le chef de l'Etat « toutes les dispositions ont été prises pour garantir la transparence des élections » car l'ensemble de cette opération se déroulera « sous la surveillance directe des représentants des candidats dans tous les bureaux de vote. Les instances nationales de surveillance et de supervision auront à s'assurer du respect de la loi électorale ». De la transparence des élections il en a beaucoup été question dans le discours du président de la République. Ceci traduit, incontestablement, le souci de faire de cette échéance électorale le début d'une nouvelle ère, totalement aux antipodes d'un passé récent où les élections étaient souvent entachées d'irrégularités qui leur ôtaient, partant, toute crédibilité. D'ailleurs, dira le chef de l'Etat, « les partis et les listes indépendantes participant auront toute latitude de contrôler et de surveiller chacune des étapes du processus. Ils veilleront, eux aussi, à la régularité du processus électoral, à travers la commission indépendante de surveillance des élections qu'ils auront à constituer ». Cette commission aura, selon les dispositions de la nouvelle loi électorale, la responsabilité de réguler la campagne électorale officielle et de garantir l'équité entre les candidats. De plus, en vue de garantir une meilleure transparence et surveillance de ce scrutin une autre commission, exclusivement composée de magistrats, aura pour mission principale la supervision des élections puisqu'elle aura à suivre, selon toujours la loi électorale, le processus électoral du début jusqu'à la fin. En guise de rappel de ses prérogatives Bouteflika dira que « cette commission est habilitée, sur saisine, ou de sa propre initiative, à prendre des décisions exécutoires afin de garantir la conformité aux dispositions de la loi électorale, de la part des parties en lice et des instances chargées de l'organisation des élections ». Le chef de l'Etat a également rappelé l'invitation adressée aux organisations internationales et à certaines organisations non gouvernementales afin de superviser ces élections et, par conséquent, s'assurer de leur transparence. Il reste que ces gages de transparence ne peuvent, à eux seuls, garantir la réussite de ces élections car il faut aussi, comme les observateurs en ont fait cas, qu'il y ait un taux appréciable de participation des électeurs. Appel à une participation massive Cette participation demeure la grande inconnue de ces élections. Et cela, en toute logique, donne du souci au gouvernement et sans doute aussi aux partis politiques devant participer à ce rendez-vous électoral. Et l'on comprend dès lors pourquoi le président de la République, n'a pas fait l'impasse sur cette question. « J'attends des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile qu'ils œuvrent ensemble à mobiliser les électeurs et les électrices, les jeunes en particulier, afin qu'ils s'acquittent de ce qu'implique la citoyenneté, loyale et sincère, de disponibilité à accomplir le devoir civique et politique, à choisir les programmes et juger les hommes et les femmes en fonction de leur probité et de compétence » dira à cet effet le chef de l'Etat dans son discours. En somme les partis politiques auront à assumer une lourde responsabilité dans le cas où la participation sera faible ou moyenne. Et au président Bouteflika d'ajouter que « les partis politiques seront incontournables lorsqu'il s'agit de la crédibilité, de l'efficience et du respect total des règles régissant les prochaines élections législatives. Leur rôle consistera à mettre au point des programmes viables et sérieux, à même de répondre concrètement aux préoccupations des citoyens, à trier et désigner des candidats et candidates capables d'assumer pleinement le mandat parlementaire, et à ouvrir largement la voie aux femmes et aux jeunes qualifiés de manière à enrichir la composante humaine de nos institutions constitutionnelles de femmes et de jeunes compétents ». Plus direct dans son invite à une plus grande participation, où il n'a pas manqué de faire un clin d'œil aux jeunes, le chef de l'Etat dira que « nous attendons des électeurs et électrices qu'ils se mobilisent pour exprimer, librement et souverainement, leurs suffrages et traduire la volonté du peuple ». Et à Bouteflika de conclure par cette phrase qui en dit long sur l'importance qu'il accorde à la participation des électeurs : « Il nous incombe, tous ensemble, d'être à la hauteur de cette échéance décisive en votant massivement et de nous doter d'une assemblée populaire nationale légitime et crédible ». Le chef de l'Etat, qui n'a pas manqué de rappeler son engagement dans l'approfondissement du processus démocratique en faisant notamment cas des lois initiées dans le cadre des réformes politiques, a mis en avant l'importance de ce rendez-vous car pour lui ces élections constituent « une échéance décisive qui nous ouvre la voie vers le parachèvement de la restructuration de l'Etat algérien, cinquante ans après le recouvrement de sa souveraineté ». Ainsi pour le chef de l'Etat « toutes les dispositions ont été prises pour garantir la transparence des élections » car l'ensemble de cette opération se déroulera « sous la surveillance directe des représentants des candidats dans tous les bureaux de vote. Les instances nationales de surveillance et de supervision auront à s'assurer du respect de la loi électorale ». De la transparence des élections il en a beaucoup été question dans le discours du président de la République. Ceci traduit, incontestablement, le souci de faire de cette échéance électorale le début d'une nouvelle ère, totalement aux antipodes d'un passé récent où les élections étaient souvent entachées d'irrégularités qui leur ôtaient, partant, toute crédibilité. D'ailleurs, dira le chef de l'Etat, « les partis et les listes indépendantes participant auront toute latitude de contrôler et de surveiller chacune des étapes du processus. Ils veilleront, eux aussi, à la régularité du processus électoral, à travers la commission indépendante de surveillance des élections qu'ils auront à constituer ». Cette commission aura, selon les dispositions de la nouvelle loi électorale, la responsabilité de réguler la campagne électorale officielle et de garantir l'équité entre les candidats. De plus, en vue de garantir une meilleure transparence et surveillance de ce scrutin une autre commission, exclusivement composée de magistrats, aura pour mission principale la supervision des élections puisqu'elle aura à suivre, selon toujours la loi électorale, le processus électoral du début jusqu'à la fin. En guise de rappel de ses prérogatives Bouteflika dira que « cette commission est habilitée, sur saisine, ou de sa propre initiative, à prendre des décisions exécutoires afin de garantir la conformité aux dispositions de la loi électorale, de la part des parties en lice et des instances chargées de l'organisation des élections ». Le chef de l'Etat a également rappelé l'invitation adressée aux organisations internationales et à certaines organisations non gouvernementales afin de superviser ces élections et, par conséquent, s'assurer de leur transparence. Il reste que ces gages de transparence ne peuvent, à eux seuls, garantir la réussite de ces élections car il faut aussi, comme les observateurs en ont fait cas, qu'il y ait un taux appréciable de participation des électeurs. Appel à une participation massive Cette participation demeure la grande inconnue de ces élections. Et cela, en toute logique, donne du souci au gouvernement et sans doute aussi aux partis politiques devant participer à ce rendez-vous électoral. Et l'on comprend dès lors pourquoi le président de la République, n'a pas fait l'impasse sur cette question. « J'attends des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile qu'ils œuvrent ensemble à mobiliser les électeurs et les électrices, les jeunes en particulier, afin qu'ils s'acquittent de ce qu'implique la citoyenneté, loyale et sincère, de disponibilité à accomplir le devoir civique et politique, à choisir les programmes et juger les hommes et les femmes en fonction de leur probité et de compétence » dira à cet effet le chef de l'Etat dans son discours. En somme les partis politiques auront à assumer une lourde responsabilité dans le cas où la participation sera faible ou moyenne. Et au président Bouteflika d'ajouter que « les partis politiques seront incontournables lorsqu'il s'agit de la crédibilité, de l'efficience et du respect total des règles régissant les prochaines élections législatives. Leur rôle consistera à mettre au point des programmes viables et sérieux, à même de répondre concrètement aux préoccupations des citoyens, à trier et désigner des candidats et candidates capables d'assumer pleinement le mandat parlementaire, et à ouvrir largement la voie aux femmes et aux jeunes qualifiés de manière à enrichir la composante humaine de nos institutions constitutionnelles de femmes et de jeunes compétents ». Plus direct dans son invite à une plus grande participation, où il n'a pas manqué de faire un clin d'œil aux jeunes, le chef de l'Etat dira que « nous attendons des électeurs et électrices qu'ils se mobilisent pour exprimer, librement et souverainement, leurs suffrages et traduire la volonté du peuple ». Et à Bouteflika de conclure par cette phrase qui en dit long sur l'importance qu'il accorde à la participation des électeurs : « Il nous incombe, tous ensemble, d'être à la hauteur de cette échéance décisive en votant massivement et de nous doter d'une assemblée populaire nationale légitime et crédible ».