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L'Afrique perd des milliards de dollars
En raison des obstacles aux échanges commerciaux internes
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 02 - 2012

La Banque mondiale a affirmé que les pays africains perdent annuellement des milliards de dollars en revenus commerciaux potentiels en raison d'importants obstacles nuisant à leurs échanges au sein du continent.
La Banque mondiale a affirmé que les pays africains perdent annuellement des milliards de dollars en revenus commerciaux potentiels en raison d'importants obstacles nuisant à leurs échanges au sein du continent.
Dans son rapport intitulé ‘‘La défragmentation de l'Afrique: approfondissement de l'intégration du commerce régional des biens et services'', la BM observe qu'il est plus facile pour l'Afrique de faire du commerce avec le reste du monde qu'avec elle-même.
Pour l'institution de Bretton Woods, la fragmentation régionale pourrait même devenir encore plus coûteuse pour le continent, tandis que le ralentissement économique dans la zone euro pourrait réduire la croissance de l'Afrique de 1,3 point en 2012. ‘‘Alors que la situation de l'économie mondiale reste incertaine, et que les marchés traditionnels d'Europe et d'Amérique du Nord continueront probablement de stagner, il existe des opportunités considérables d'échanges transfrontaliers de produits alimentaires, produits manufacturés de base et services qui demeurent inexploitées en Afrique'', note le document.
Cette situation prive le continent de nouvelles sources de croissance économique, de nouveaux emplois et d'une considérable réduction de la pauvreté, alors que ces trois facteurs ont accompagné l'importante intégration du commerce régional observée en Asie de l'Est et dans d'autres régions.
Les réseaux transfrontaliers de production, qui ont été une des sources du dynamisme économique dans d'autres régions, en particulier en Asie de l'Est, ne se sont pas encore matérialisés en Afrique, observe-t-elle.
Pour la vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, Mme Obiageli Ezekwesili, ‘‘il est évident que l'Afrique n'a pas atteint son potentiel en ce qui concerne le commerce régional malgré ses retombées importantes, à savoir la création de marchés d'envergure, la diversification des économies, la réduction des coûts et de la pauvreté et l'amélioration de la productivité''.
Selon la même responsable, ‘‘il revient désormais aux dirigeants africains de travailler ensemble pour harmoniser les politiques, le cadre institutionnel et mobiliser les investissements nécessaires pour établir un marché régional robuste à la mesure des aspirations du continent africain, de son milliard d'habitants et de son économie de 2.000 milliards de dollars''.
Par ailleurs, le rapport note que jusqu'au début de la crise financière, la plupart des pays d'Afrique subsaharienne connaissaient une croissance rapide et souvent nettement supérieure à la moyenne mondiale. La croissance économique dans ces pays était robuste et attribuable à la flambée des prix des matières premières, ce qui entraîna une très forte croissance de la valeur des exportations, en particulier de minéraux, à destination de nouveaux marchés en forte expansion tels que l'Inde et la Chine. Bien que les exportations aient connu une forte croissance au cours de la dernière décennie et que le commerce de la région ait bien repris suite à la crise économique mondiale, les retombées sur le chômage et la pauvreté ont été décevantes dans bon nombre de pays. En règle générale, la croissance des exportations a été alimentée par un petit nombre de produits minéraux et d'autres matières premières ayant un impact limité sur l'ensemble de l'économie. Par conséquent, le rapport préconise que l'Afrique doit diversifier ses exportations pour que son économie ne soit plus tributaire uniquement de métaux précieux et autres matières premières.
Le nombre élevé de jeunes que compte la région nécessitera également un nombre important de nouveaux emplois, des échanges commerciaux intensifs et une croissance robuste.
Dans son rapport intitulé ‘‘La défragmentation de l'Afrique: approfondissement de l'intégration du commerce régional des biens et services'', la BM observe qu'il est plus facile pour l'Afrique de faire du commerce avec le reste du monde qu'avec elle-même.
Pour l'institution de Bretton Woods, la fragmentation régionale pourrait même devenir encore plus coûteuse pour le continent, tandis que le ralentissement économique dans la zone euro pourrait réduire la croissance de l'Afrique de 1,3 point en 2012. ‘‘Alors que la situation de l'économie mondiale reste incertaine, et que les marchés traditionnels d'Europe et d'Amérique du Nord continueront probablement de stagner, il existe des opportunités considérables d'échanges transfrontaliers de produits alimentaires, produits manufacturés de base et services qui demeurent inexploitées en Afrique'', note le document.
Cette situation prive le continent de nouvelles sources de croissance économique, de nouveaux emplois et d'une considérable réduction de la pauvreté, alors que ces trois facteurs ont accompagné l'importante intégration du commerce régional observée en Asie de l'Est et dans d'autres régions.
Les réseaux transfrontaliers de production, qui ont été une des sources du dynamisme économique dans d'autres régions, en particulier en Asie de l'Est, ne se sont pas encore matérialisés en Afrique, observe-t-elle.
Pour la vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, Mme Obiageli Ezekwesili, ‘‘il est évident que l'Afrique n'a pas atteint son potentiel en ce qui concerne le commerce régional malgré ses retombées importantes, à savoir la création de marchés d'envergure, la diversification des économies, la réduction des coûts et de la pauvreté et l'amélioration de la productivité''.
Selon la même responsable, ‘‘il revient désormais aux dirigeants africains de travailler ensemble pour harmoniser les politiques, le cadre institutionnel et mobiliser les investissements nécessaires pour établir un marché régional robuste à la mesure des aspirations du continent africain, de son milliard d'habitants et de son économie de 2.000 milliards de dollars''.
Par ailleurs, le rapport note que jusqu'au début de la crise financière, la plupart des pays d'Afrique subsaharienne connaissaient une croissance rapide et souvent nettement supérieure à la moyenne mondiale. La croissance économique dans ces pays était robuste et attribuable à la flambée des prix des matières premières, ce qui entraîna une très forte croissance de la valeur des exportations, en particulier de minéraux, à destination de nouveaux marchés en forte expansion tels que l'Inde et la Chine. Bien que les exportations aient connu une forte croissance au cours de la dernière décennie et que le commerce de la région ait bien repris suite à la crise économique mondiale, les retombées sur le chômage et la pauvreté ont été décevantes dans bon nombre de pays. En règle générale, la croissance des exportations a été alimentée par un petit nombre de produits minéraux et d'autres matières premières ayant un impact limité sur l'ensemble de l'économie. Par conséquent, le rapport préconise que l'Afrique doit diversifier ses exportations pour que son économie ne soit plus tributaire uniquement de métaux précieux et autres matières premières.
Le nombre élevé de jeunes que compte la région nécessitera également un nombre important de nouveaux emplois, des échanges commerciaux intensifs et une croissance robuste.


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