La direction palestinienne va demander à la Ligue arabe d'appeler à la tenue d'une conférence de paix internationale lors de la réunion des chefs de diplomatie arabes dimanche soir au Caire, a annoncé un haut responsable palestinien à Ramallah en Cisjordanie. "Entre autres propositions, nous allons demander au comité de suivi de la Ligue arabe d'appeler à la tenue d'une conférence de paix internationale sur la question palestinienne", a déclaré Azzam al-Ahmad, responsable du dossier de la réconciliation interpalestinienne au sein du mouvement Fatah. Ce comité, chargé de suivre les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, doit examiner dans la soirée un "rapport détaillé" du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, sur la série de "rencontres exploratoires" israélo-palestiniennes organisée en Jordanie en janvier et qui s'est achevée sans résultat tangible. Les rencontres d'Amman, sous l'égide de la Jordanie et du Quartette international (Russie, ONU, Union européenne, Etats-Unis), avaient pour objectif --très ambitieux vu l'état du processus de paix bloqué depuis 18 mois-- de favoriser la reprise des négociations directes entre Israël et les Palestiniens. Pour reprendre les négociations directes avec Israël, les Palestiniens réclament un gel complet de la colonisation en Cisjordanie et à El Qods-Est occupées, auquel se refuse le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu. Lors de sa récente visite dans la région, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé Israël à des gestes de bonne volonté à l'égard des Palestiniens pour permettre la poursuite des contacts entre les deux parties. Bahreïn Affrontements entre policiers et manifestants à Manama Plusieurs personnes ont été blessées dans des affrontements qui ont opposé lundi avant l'aube des manifestants à la police dans les villages chiites entourant Manama, ont rapporté des témoins. Selon eux, les heurts ont opposé dans la nuit et jusqu'à l'aube des manifestants à la police qui les a dispersés à tirs de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Plusieurs personnes ont été blessées mais ont été traitées dans les domiciles, de peur d'être arrêtées dans les hôpitaux gouvernementaux, a précisé l'un des témoins sans pouvoir préciser leur nombre exact. Des militants ont appelé à des marches lundi et mardi vers la place de la Perle à Manama, sur laquelle des manifestants avaient observé un sit-in du 14 février à la mi-mars 2011 avant d'en être violemment chassés par les autorités, qui y avaient rasé le monument central. Le mouvement de contestation est animé par des chiites, majoritaires à Bahreïn, qui réclament une monarchie constitutionnelle dans ce petit royaume du Golfe dirigé par une famille royale sunnite. Les policiers ont été déployés en force sur les principaux axes de la capitale, notamment ceux conduisant à la place de la Perle à Manama. Dimanche dernier, ils avaient déjà dispersé à coups de grenades lacrymogènes des centaines de manifestants qui ont tenté de s'approcher de cette place. La direction palestinienne va demander à la Ligue arabe d'appeler à la tenue d'une conférence de paix internationale lors de la réunion des chefs de diplomatie arabes dimanche soir au Caire, a annoncé un haut responsable palestinien à Ramallah en Cisjordanie. "Entre autres propositions, nous allons demander au comité de suivi de la Ligue arabe d'appeler à la tenue d'une conférence de paix internationale sur la question palestinienne", a déclaré Azzam al-Ahmad, responsable du dossier de la réconciliation interpalestinienne au sein du mouvement Fatah. Ce comité, chargé de suivre les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, doit examiner dans la soirée un "rapport détaillé" du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, sur la série de "rencontres exploratoires" israélo-palestiniennes organisée en Jordanie en janvier et qui s'est achevée sans résultat tangible. Les rencontres d'Amman, sous l'égide de la Jordanie et du Quartette international (Russie, ONU, Union européenne, Etats-Unis), avaient pour objectif --très ambitieux vu l'état du processus de paix bloqué depuis 18 mois-- de favoriser la reprise des négociations directes entre Israël et les Palestiniens. Pour reprendre les négociations directes avec Israël, les Palestiniens réclament un gel complet de la colonisation en Cisjordanie et à El Qods-Est occupées, auquel se refuse le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu. Lors de sa récente visite dans la région, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé Israël à des gestes de bonne volonté à l'égard des Palestiniens pour permettre la poursuite des contacts entre les deux parties. Bahreïn Affrontements entre policiers et manifestants à Manama Plusieurs personnes ont été blessées dans des affrontements qui ont opposé lundi avant l'aube des manifestants à la police dans les villages chiites entourant Manama, ont rapporté des témoins. Selon eux, les heurts ont opposé dans la nuit et jusqu'à l'aube des manifestants à la police qui les a dispersés à tirs de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Plusieurs personnes ont été blessées mais ont été traitées dans les domiciles, de peur d'être arrêtées dans les hôpitaux gouvernementaux, a précisé l'un des témoins sans pouvoir préciser leur nombre exact. Des militants ont appelé à des marches lundi et mardi vers la place de la Perle à Manama, sur laquelle des manifestants avaient observé un sit-in du 14 février à la mi-mars 2011 avant d'en être violemment chassés par les autorités, qui y avaient rasé le monument central. Le mouvement de contestation est animé par des chiites, majoritaires à Bahreïn, qui réclament une monarchie constitutionnelle dans ce petit royaume du Golfe dirigé par une famille royale sunnite. Les policiers ont été déployés en force sur les principaux axes de la capitale, notamment ceux conduisant à la place de la Perle à Manama. Dimanche dernier, ils avaient déjà dispersé à coups de grenades lacrymogènes des centaines de manifestants qui ont tenté de s'approcher de cette place.