Plusieurs journaux américains ont mis en garde le président Barack Obama contre toute intervention militaire en Syrie, soutenant que la diplomatie demeure "la meilleure option" pour éviter une conflagration régionale. Appelant le gouvernement d'Obama à ne pas tomber dans "les griffes du piège syrien", le quotidien Los Angeles Times souligne dans son éditorial que les Etats-Unis et leurs alliés devraient "résister à la tentation" de s'impliquer militairement et que, contrairement à la Libye de Mouammar Kadhafi, le régime syrien a des alliés puissants à travers la Russie et l'Iran. "Entreprendre une action militaire en Syrie, à l'instar de la Libye, serait une erreur pour les Etats-Unis et leurs alliés", écrit le journal de la côte ouest des Etats-Unis. Selon son analyse, "une intervention militaire américaine en Syrie, un pays qui est plus grand que la Libye et qui a des liens étroits avec l'Iran, pourrait conduire à une guerre civile qui pourrait se poursuivre le long des lignes de failles sectaires, et ce, même en cas de destitution de Bachar Al Assad". Un tel scénario, poursuit-il, sera un remake de ce qui s'est passé en Irak durant l'occupation des Etats-Unis qui s'y étaient trouvés empêtrés durant près de dix années. L'alternative, à son avis, est que les Etats-Unis "devraient faire de leur mieux pour mettre la pression sur le gouvernement syrien afin de mettre un terme à la violence et d'aller vers un processus démocratique". Dans une analyse publiée dans le Newsweek, le lauréat du prix Pulitzer 1985, Leslie Gelb, spécialiste de la politique étrangère, a estimé que ceux qui plaident pour une intervention militaire en Syrie envisagent cette démarche sans l'élaboration d'un plan et veulent, en outre, "fournir des armes à des rebelles syriens dont ils ne savent rien". Il relève également le danger actuel de l'introduction des armes en Syrie en provenance de la Turquie et de pays arabes qui, prévient-il, "pourraient en payer le prix en cas de guerre civile globale". Pire encore, redoute-t-il, la situation post-Al Assad pourrait être probablement "plus instable" que celle de l'Egypte post-Hosni Moubarak, avec une carte politique "explosive" en Syrie qui, contrairement à la Tunisie ou même à l'Egypte, repose sur une mosaïque religieuse et ethnique complexe. Un effondrement en Syrie pourrait conduire à une explosion externe qui aurait une incidence sur l'Iran, le Liban, la Jordanie et l'Irak. Pour sa part, l'expert Marc Lynch rappelle dans le Foreign Policy que dans des conditions pourtant bien plus favorables, il a fallu six mois à la coalition occidentale pour faire tomber le régime libyen. Il avance également que le passage de relais de la présidence de la Ligue arabe du Qatar à l'Irak en mars prochain va ralentir ''l'activisme'' de cette organisation, du fait que l'Irak, dirigé par Nouri Al Maliki (chiite), est un allié de l'Iran et de la Syrie, et qui est lui-même empêtré dans une situation désastreuse après l'occupation américaine et la guerre civile qui en a résulté. Plusieurs journaux américains ont mis en garde le président Barack Obama contre toute intervention militaire en Syrie, soutenant que la diplomatie demeure "la meilleure option" pour éviter une conflagration régionale. Appelant le gouvernement d'Obama à ne pas tomber dans "les griffes du piège syrien", le quotidien Los Angeles Times souligne dans son éditorial que les Etats-Unis et leurs alliés devraient "résister à la tentation" de s'impliquer militairement et que, contrairement à la Libye de Mouammar Kadhafi, le régime syrien a des alliés puissants à travers la Russie et l'Iran. "Entreprendre une action militaire en Syrie, à l'instar de la Libye, serait une erreur pour les Etats-Unis et leurs alliés", écrit le journal de la côte ouest des Etats-Unis. Selon son analyse, "une intervention militaire américaine en Syrie, un pays qui est plus grand que la Libye et qui a des liens étroits avec l'Iran, pourrait conduire à une guerre civile qui pourrait se poursuivre le long des lignes de failles sectaires, et ce, même en cas de destitution de Bachar Al Assad". Un tel scénario, poursuit-il, sera un remake de ce qui s'est passé en Irak durant l'occupation des Etats-Unis qui s'y étaient trouvés empêtrés durant près de dix années. L'alternative, à son avis, est que les Etats-Unis "devraient faire de leur mieux pour mettre la pression sur le gouvernement syrien afin de mettre un terme à la violence et d'aller vers un processus démocratique". Dans une analyse publiée dans le Newsweek, le lauréat du prix Pulitzer 1985, Leslie Gelb, spécialiste de la politique étrangère, a estimé que ceux qui plaident pour une intervention militaire en Syrie envisagent cette démarche sans l'élaboration d'un plan et veulent, en outre, "fournir des armes à des rebelles syriens dont ils ne savent rien". Il relève également le danger actuel de l'introduction des armes en Syrie en provenance de la Turquie et de pays arabes qui, prévient-il, "pourraient en payer le prix en cas de guerre civile globale". Pire encore, redoute-t-il, la situation post-Al Assad pourrait être probablement "plus instable" que celle de l'Egypte post-Hosni Moubarak, avec une carte politique "explosive" en Syrie qui, contrairement à la Tunisie ou même à l'Egypte, repose sur une mosaïque religieuse et ethnique complexe. Un effondrement en Syrie pourrait conduire à une explosion externe qui aurait une incidence sur l'Iran, le Liban, la Jordanie et l'Irak. Pour sa part, l'expert Marc Lynch rappelle dans le Foreign Policy que dans des conditions pourtant bien plus favorables, il a fallu six mois à la coalition occidentale pour faire tomber le régime libyen. Il avance également que le passage de relais de la présidence de la Ligue arabe du Qatar à l'Irak en mars prochain va ralentir ''l'activisme'' de cette organisation, du fait que l'Irak, dirigé par Nouri Al Maliki (chiite), est un allié de l'Iran et de la Syrie, et qui est lui-même empêtré dans une situation désastreuse après l'occupation américaine et la guerre civile qui en a résulté.