L'Union pour la démocratie et la république (UDR), qui a été créée il y a des années déjà mais ne disposa pas d'agrément, a tenu hier les assises de son congrès constitutif. Un congrès qui lui permettra de se conformer aux dispositions de la nouvelle loi sur les partis politiques et qui lui ouvrirait grandes les portes de la participation aux élections législatives du 10 mai prochain. Et c'est donc en toute logique que le discours prononcé par le président de l'UDR à l'ouverture des travaux du congrès, qui s'est tenu au siège de l'UGTA, a principalement tourné autour de ce rendez-vous politique. «Il faut un taux de participation important. Il faut aller voter massivement sinon on risque de connaître le même scénario que celui de 1991», dira Amara Benyounès devant les congressistes. Amara Benyounès, qui faisait allusion au premier tour des élections législatives avortées du 26 décembre 1991 où le FIS dissous a fait un raz- de-marée, a dit aussi craindre la non mobilisation des démocrates et des républicains «ce qui profiterait aux intégristes». Exprimant certaines appréhensions vis-à-vis de ce scrutin du 10 mai il dira que «c'est logique que les Algériens expriment des craintes par rapport à la fraude électorale car les garanties présentées par le président de la République dans son discours et les nouvelle dispositions prises en ce sens ne sont pas suffisantes». Estimant qu'aucun parti à lui seul ne peut surveiller les bureaux de vote car il faut au moins 60.000 militants pour le faire, l'orateur a alors appelé à la création d'une coordination nationale des partis politiques pour assurer la surveillance et le contrôle de ces élections. De plus, Benyounès, qui n'a cessé d‘appeler à la nécessité «de faire face au courant fondamentaliste» a invité les partis de pôle démocratique à l'union. «Je suis prêt à rencontrer tous les leaders de ces partis sans condition aucune, à l'exception de celle relative au programme. Il faut transcender les divergences du passé», a-t-il souligné, ajoutant «qu'il ne faut pas laisser le courant fondamentaliste prendre ce que le FIS dissous n'a pu obtenir en 1991, ce d'autant qu'entre temps il y a eu 200.000 morts dans le pays». Il n'a pas aussi manqué d'aborder la question de l'arrêt du processus électoral au début de janvier 1992 en rendant un vibrant hommage à ceux qui en étaient à l'origine, à commencer par le général Mohamed Lamari , décédé ces derniers jours , et pour la mémoire duquel il a demandé à l'assistance d'observer une minute de silence . «A l'UDR on est avec les généraux qui ont sauvé l'Algérie et on est avec toutes les personnes qui en ont fait de même», dira Amara Benyounès non sans fustiger ceux qui remettent au goût du jour la fameuse question du «qui tue qui ?». «Pour nous, il est clair que les moines de Tibhirine et les Algériens ont été tués par les GIA», martèle Benyounès qui s'est dit opposé à l'amnistie générale pour les terroristes et au retour de l'ex-FIS sur la scène nationale. Dans ce même contexte, et après avoir rendu un hommage aux patriotes et aux gardes communaux qui sont défavorisés par rapport aux repentis qui ont obtenu tous les droits et les égards, il a proposé d'instituer une journée nationale pour les victimes du terrorisme. Par ailleurs, évoquant ce que d'aucuns appellent le printemps arabe, l'orateur dira que «l'Algérie est une exception dans le monde arabe. Nous sommes un pays totalement différent, car l'on est le seul pays à s'être libéré par les armes et avoir eu 1,5 million de martyrs». Notons que Benyounès a proposé de changer le nom de l'UDR par le Mouvement populaire algérien (MPA). L'Union pour la démocratie et la république (UDR), qui a été créée il y a des années déjà mais ne disposa pas d'agrément, a tenu hier les assises de son congrès constitutif. Un congrès qui lui permettra de se conformer aux dispositions de la nouvelle loi sur les partis politiques et qui lui ouvrirait grandes les portes de la participation aux élections législatives du 10 mai prochain. Et c'est donc en toute logique que le discours prononcé par le président de l'UDR à l'ouverture des travaux du congrès, qui s'est tenu au siège de l'UGTA, a principalement tourné autour de ce rendez-vous politique. «Il faut un taux de participation important. Il faut aller voter massivement sinon on risque de connaître le même scénario que celui de 1991», dira Amara Benyounès devant les congressistes. Amara Benyounès, qui faisait allusion au premier tour des élections législatives avortées du 26 décembre 1991 où le FIS dissous a fait un raz- de-marée, a dit aussi craindre la non mobilisation des démocrates et des républicains «ce qui profiterait aux intégristes». Exprimant certaines appréhensions vis-à-vis de ce scrutin du 10 mai il dira que «c'est logique que les Algériens expriment des craintes par rapport à la fraude électorale car les garanties présentées par le président de la République dans son discours et les nouvelle dispositions prises en ce sens ne sont pas suffisantes». Estimant qu'aucun parti à lui seul ne peut surveiller les bureaux de vote car il faut au moins 60.000 militants pour le faire, l'orateur a alors appelé à la création d'une coordination nationale des partis politiques pour assurer la surveillance et le contrôle de ces élections. De plus, Benyounès, qui n'a cessé d‘appeler à la nécessité «de faire face au courant fondamentaliste» a invité les partis de pôle démocratique à l'union. «Je suis prêt à rencontrer tous les leaders de ces partis sans condition aucune, à l'exception de celle relative au programme. Il faut transcender les divergences du passé», a-t-il souligné, ajoutant «qu'il ne faut pas laisser le courant fondamentaliste prendre ce que le FIS dissous n'a pu obtenir en 1991, ce d'autant qu'entre temps il y a eu 200.000 morts dans le pays». Il n'a pas aussi manqué d'aborder la question de l'arrêt du processus électoral au début de janvier 1992 en rendant un vibrant hommage à ceux qui en étaient à l'origine, à commencer par le général Mohamed Lamari , décédé ces derniers jours , et pour la mémoire duquel il a demandé à l'assistance d'observer une minute de silence . «A l'UDR on est avec les généraux qui ont sauvé l'Algérie et on est avec toutes les personnes qui en ont fait de même», dira Amara Benyounès non sans fustiger ceux qui remettent au goût du jour la fameuse question du «qui tue qui ?». «Pour nous, il est clair que les moines de Tibhirine et les Algériens ont été tués par les GIA», martèle Benyounès qui s'est dit opposé à l'amnistie générale pour les terroristes et au retour de l'ex-FIS sur la scène nationale. Dans ce même contexte, et après avoir rendu un hommage aux patriotes et aux gardes communaux qui sont défavorisés par rapport aux repentis qui ont obtenu tous les droits et les égards, il a proposé d'instituer une journée nationale pour les victimes du terrorisme. Par ailleurs, évoquant ce que d'aucuns appellent le printemps arabe, l'orateur dira que «l'Algérie est une exception dans le monde arabe. Nous sommes un pays totalement différent, car l'on est le seul pays à s'être libéré par les armes et avoir eu 1,5 million de martyrs». Notons que Benyounès a proposé de changer le nom de l'UDR par le Mouvement populaire algérien (MPA).