Amara Benyounès, président de l'Union pour la démocratie et la république (UDR), en attente d'agrément, ne croit pas à la victoire des islamistes lors des prochaines élections législatives. Amara Benyounès, président de l'Union pour la démocratie et la république (UDR), en attente d'agrément, ne croit pas à la victoire des islamistes lors des prochaines élections législatives. Joignant ainsi sa voix à celles du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, Amara Benyounès appelle les citoyens à participer massivement aux prochaines échéances, afin, dit-il, de contrecarrer l'ascension des islamistes et des intégristes. S'exprimant hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, il a estimé qu' «il faut impérativement que tous les Algériens aillent voter. Le vote massif garantirait la victoire des démocrates et des patriotes. S'il y a un fort taux d'abstention, nous savons ce qui va se passer à l'image de ce que nous avons vu en Tunisie et au Maroc. L'abstention ne profite qu'aux intégristes». Pour Benyounès, la victoire du FIS dissous lors des élections de 1991 est essentiellement due au fort taux d'abstention. Donc, une participation massive aux prochaines élections législatives, prévues la première quinzaine du mois de mai, est un rempart contre la victoire des islamistes, selon Amara Benyounes. «Je ne crois pas que les élections prochaines sont déjà faites. Je ne crois pas du tout à la victoire des intégristes. Mais, il y a un certain nombre de préalables pour permettre aux démocrates et aux républicains de gagner ces élections», a-t-il signifié, laissant entendre que le plus grand nombre d'abstentionnistes lors des élections sont des électeurs démocrates et républicains. Le président de l'UDR, dont l'agrément de son parti serait imminent, ne croit pas non plus à la fraude électorale, jugeant satisfaisantes les garanties annoncées par les autorités à ce sujet. «C'est une chanson qui revient à chaque échéance», a-t-il affirmé, ne manquant de décocher des flèches à l'adresse des islamistes, dont «le discours a évolué. Aujourd'hui, ils disent que s'ils ne gagnent pas les élections, cela veut dire qu'elles auront été fraudées. Même si l'on installe des caméras dans chaque bureau, pour ces gens-là, ne pas gagner au vote signifie qu'une fraude a eu lieu», a-t-il asséné. Admettant dans ce sens qu' «il y a une campagne d'intoxication de la population algérienne qui veut dire que les jeux sont déjà faits et que les intégristes vont gagner les élections», Benyounès n'a pas manqué de fustiger, en filigrane, ses concurrents immédiats dans la mouvance démocratique. A ce titre, il a appelé au renouveau de la classe politique nationale, en procédant à des changements dans la composante des différents partis politiques qui sont restés inchangés depuis leur création. Il en est de même pour le gouvernement car «le peuple veut voir de nouvelles têtes», à même de permettre l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène politique. Joignant ainsi sa voix à celles du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, Amara Benyounès appelle les citoyens à participer massivement aux prochaines échéances, afin, dit-il, de contrecarrer l'ascension des islamistes et des intégristes. S'exprimant hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, il a estimé qu' «il faut impérativement que tous les Algériens aillent voter. Le vote massif garantirait la victoire des démocrates et des patriotes. S'il y a un fort taux d'abstention, nous savons ce qui va se passer à l'image de ce que nous avons vu en Tunisie et au Maroc. L'abstention ne profite qu'aux intégristes». Pour Benyounès, la victoire du FIS dissous lors des élections de 1991 est essentiellement due au fort taux d'abstention. Donc, une participation massive aux prochaines élections législatives, prévues la première quinzaine du mois de mai, est un rempart contre la victoire des islamistes, selon Amara Benyounes. «Je ne crois pas que les élections prochaines sont déjà faites. Je ne crois pas du tout à la victoire des intégristes. Mais, il y a un certain nombre de préalables pour permettre aux démocrates et aux républicains de gagner ces élections», a-t-il signifié, laissant entendre que le plus grand nombre d'abstentionnistes lors des élections sont des électeurs démocrates et républicains. Le président de l'UDR, dont l'agrément de son parti serait imminent, ne croit pas non plus à la fraude électorale, jugeant satisfaisantes les garanties annoncées par les autorités à ce sujet. «C'est une chanson qui revient à chaque échéance», a-t-il affirmé, ne manquant de décocher des flèches à l'adresse des islamistes, dont «le discours a évolué. Aujourd'hui, ils disent que s'ils ne gagnent pas les élections, cela veut dire qu'elles auront été fraudées. Même si l'on installe des caméras dans chaque bureau, pour ces gens-là, ne pas gagner au vote signifie qu'une fraude a eu lieu», a-t-il asséné. Admettant dans ce sens qu' «il y a une campagne d'intoxication de la population algérienne qui veut dire que les jeux sont déjà faits et que les intégristes vont gagner les élections», Benyounès n'a pas manqué de fustiger, en filigrane, ses concurrents immédiats dans la mouvance démocratique. A ce titre, il a appelé au renouveau de la classe politique nationale, en procédant à des changements dans la composante des différents partis politiques qui sont restés inchangés depuis leur création. Il en est de même pour le gouvernement car «le peuple veut voir de nouvelles têtes», à même de permettre l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène politique.