Le « Front el Moustakbel », formation politique qui a tenu récemment son congrès constitutif et que préside Abdelaziz Bélaïd lequel a rompu les amarres, en décembre 2011, avec le FLN ambitionne d'apporter sa pierre à la concrétisation de la démocratie et l'édification du pays. Il se place résolument « dans une perspective d'avenir et des pratiques nouvelles de la politique ». Le président du parti, Abdelaziz Belaïd, qui était l'invité, hier, de la chaîne I de la Radio nationale a parlé de la participation du FM aux prochaines élections législatives prévues le 10 mai 2012 avant de faire un large tour d'horizon sur les grandes questions de l'heure. A la question de savoir ce qui l'a poussé à créer un parti politique, Abdelaziz Belaïd, qui rappelons-le était jusqu'à une période très récente membre du Comité central du FLN et qui a beaucoup appris, selon lui, auprès des illustres dirigeants tels que Abdelhamid Mehri et Chérif Messadia, ne fait pas mystère sur sa démission de cet organe de direction du vieux parti et évoque le climat « malsain » qui règne présentement dans la maison FLN. Il reste qu'« un débat » s'est instauré quant à l'opportunité d'enrichir le paysage politique d'un nouveau parti pour changer le cours des choses sur la situation en Algérie. « Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour le changement » ou « est-ce qu'il faut rester spectateur » ? La réponse à ces deux questions s'est imposé d'elle-même, ne serait-ce que pour « éviter le reproche demain de n'avoir pas essayé », a confié Abdelaziz Belaïd qui souligne que le Front el Moustakbel renferme en son sein « des docteurs, des universitaires et des militants dont la première caractéristique est la jeunesse formée politiquement et la deuxième est qu'ils ne traînent pas derrière eux d'antécédents partisans ». En somme ils sont « propres » pour inspirer, selon Abdelaziz Belaïd « la confiance ». C'est cette vertu qui manque entre les Algériens et les autorités, a-t-il confié, s'interrogeant par là sur ce dont a besoin l'Algérien. « L'Algérien a besoin de justice, du respect de sa voix lors des élections et surtout de confiance envers les institutions », a-t-il soutenu en notant qu'au sein de son parti les choix des candidats pour les élections ou autres obéissent à « des mécanismes démocratiques » et à « la compétence ». Sur les réformes initiées par le président de la République, le patron d'El Moustakbel déplore que certaines parties « n'ont pas saisi le sens profond » de ces réformes. Les élections législatives constituent, selon lui, « un carrefour sensible » et dans ce contexte, le leader du Front el Moustakbel insiste sur le sens de la « responsabilité », et la « lourdeur » de celle-ci sur les candidats. Il déplore qu'en Algérie, il n'y ait pas de débat sur cette question et souligne qu'au sein du Front el Moustakbel, « l'alternance » au poste de responsabilité est consacrée et qu'il ne se voit pas « éternel » à la présidence du parti. « Je quitterai mon poste dès que le parti pourra voler de ses propres ailes », a-t-il assuré. Par ailleurs, Abdelaziz Belaïd estime que le contrôle des élections par les magistrats est en soi « grandement positif » autant pour le secteur de la Justice que pour la société. Il n'en estime pas moins que « les meilleures garanties » pour un scrutin honnête sont celles « offertes par le président de la République ». Le président d'el Moustakbel s'interroge sur « l'intérêt » qu'aurait l'Administration à encourager la fraude. Bien qu'il reconnaîsse qu'il peut y avoir « certains dépassements », comme dans tous les pays du monde, il exprime cependant ses craintes sur les répercutions si cette « fraude est généralisée, ordonnée et organisée dans tous les bureaux de vote ». Sur la question de la nomination d'un gouvernement neutre pour les élections, Abdelaziz Belaïd estime que ceux qui sont pour cette option ne connaissent rien en politique. « Ce n'est pas le gouvernement qui gère les élections, mais l'Administration locale », a-t-il rectifié, soulignant que « l'important, c'est que l'Administration soit neutre ». Sur des éventuelles alliances ou des contacts entre son parti et d'autres formations politiques, le leader du Front el Moustakbel assure qu'il n'y a aucun contact pour le moment et estime nécessaire « le dialogue » entre tous les partis. « Aucun parti ne peut résoudre seul tous les problèmes de l'Algérie », a-t-il asséné, se disant favorable non pas à des alliances, mais à une « entente » entre les partis. Sur le système politique, le patron du Front el Moustakbel estime que « le système parlementaire est plus démocratique que le système présidentiel » dans lequel il décèle des formes d' « arbitraire ». Abordant la politique de voisinage, plus précisément l'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc, il s'interroge si « le Maroc est prêt pour ouvrir le dossier du Sahara occidental et quel intérêt a l'Algérie d'ouvrir ces frontières », estimant que les dirigeants marocains ont des perceptions dépassées sur cette question. Sur la construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA), il rappelle que du temps de l'UNJA, il militait pour la concrétisation de cette union, mais il reste que la résolution de la question de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental « reste et restera fondamentale ». Le « Front el Moustakbel », formation politique qui a tenu récemment son congrès constitutif et que préside Abdelaziz Bélaïd lequel a rompu les amarres, en décembre 2011, avec le FLN ambitionne d'apporter sa pierre à la concrétisation de la démocratie et l'édification du pays. Il se place résolument « dans une perspective d'avenir et des pratiques nouvelles de la politique ». Le président du parti, Abdelaziz Belaïd, qui était l'invité, hier, de la chaîne I de la Radio nationale a parlé de la participation du FM aux prochaines élections législatives prévues le 10 mai 2012 avant de faire un large tour d'horizon sur les grandes questions de l'heure. A la question de savoir ce qui l'a poussé à créer un parti politique, Abdelaziz Belaïd, qui rappelons-le était jusqu'à une période très récente membre du Comité central du FLN et qui a beaucoup appris, selon lui, auprès des illustres dirigeants tels que Abdelhamid Mehri et Chérif Messadia, ne fait pas mystère sur sa démission de cet organe de direction du vieux parti et évoque le climat « malsain » qui règne présentement dans la maison FLN. Il reste qu'« un débat » s'est instauré quant à l'opportunité d'enrichir le paysage politique d'un nouveau parti pour changer le cours des choses sur la situation en Algérie. « Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour le changement » ou « est-ce qu'il faut rester spectateur » ? La réponse à ces deux questions s'est imposé d'elle-même, ne serait-ce que pour « éviter le reproche demain de n'avoir pas essayé », a confié Abdelaziz Belaïd qui souligne que le Front el Moustakbel renferme en son sein « des docteurs, des universitaires et des militants dont la première caractéristique est la jeunesse formée politiquement et la deuxième est qu'ils ne traînent pas derrière eux d'antécédents partisans ». En somme ils sont « propres » pour inspirer, selon Abdelaziz Belaïd « la confiance ». C'est cette vertu qui manque entre les Algériens et les autorités, a-t-il confié, s'interrogeant par là sur ce dont a besoin l'Algérien. « L'Algérien a besoin de justice, du respect de sa voix lors des élections et surtout de confiance envers les institutions », a-t-il soutenu en notant qu'au sein de son parti les choix des candidats pour les élections ou autres obéissent à « des mécanismes démocratiques » et à « la compétence ». Sur les réformes initiées par le président de la République, le patron d'El Moustakbel déplore que certaines parties « n'ont pas saisi le sens profond » de ces réformes. Les élections législatives constituent, selon lui, « un carrefour sensible » et dans ce contexte, le leader du Front el Moustakbel insiste sur le sens de la « responsabilité », et la « lourdeur » de celle-ci sur les candidats. Il déplore qu'en Algérie, il n'y ait pas de débat sur cette question et souligne qu'au sein du Front el Moustakbel, « l'alternance » au poste de responsabilité est consacrée et qu'il ne se voit pas « éternel » à la présidence du parti. « Je quitterai mon poste dès que le parti pourra voler de ses propres ailes », a-t-il assuré. Par ailleurs, Abdelaziz Belaïd estime que le contrôle des élections par les magistrats est en soi « grandement positif » autant pour le secteur de la Justice que pour la société. Il n'en estime pas moins que « les meilleures garanties » pour un scrutin honnête sont celles « offertes par le président de la République ». Le président d'el Moustakbel s'interroge sur « l'intérêt » qu'aurait l'Administration à encourager la fraude. Bien qu'il reconnaîsse qu'il peut y avoir « certains dépassements », comme dans tous les pays du monde, il exprime cependant ses craintes sur les répercutions si cette « fraude est généralisée, ordonnée et organisée dans tous les bureaux de vote ». Sur la question de la nomination d'un gouvernement neutre pour les élections, Abdelaziz Belaïd estime que ceux qui sont pour cette option ne connaissent rien en politique. « Ce n'est pas le gouvernement qui gère les élections, mais l'Administration locale », a-t-il rectifié, soulignant que « l'important, c'est que l'Administration soit neutre ». Sur des éventuelles alliances ou des contacts entre son parti et d'autres formations politiques, le leader du Front el Moustakbel assure qu'il n'y a aucun contact pour le moment et estime nécessaire « le dialogue » entre tous les partis. « Aucun parti ne peut résoudre seul tous les problèmes de l'Algérie », a-t-il asséné, se disant favorable non pas à des alliances, mais à une « entente » entre les partis. Sur le système politique, le patron du Front el Moustakbel estime que « le système parlementaire est plus démocratique que le système présidentiel » dans lequel il décèle des formes d' « arbitraire ». Abordant la politique de voisinage, plus précisément l'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc, il s'interroge si « le Maroc est prêt pour ouvrir le dossier du Sahara occidental et quel intérêt a l'Algérie d'ouvrir ces frontières », estimant que les dirigeants marocains ont des perceptions dépassées sur cette question. Sur la construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA), il rappelle que du temps de l'UNJA, il militait pour la concrétisation de cette union, mais il reste que la résolution de la question de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental « reste et restera fondamentale ».