Ils sont plus d'une dizaine à attendre avec impatience un agrément du ministère de l'Intérieur pour entamer leur activité sur le terrain. On estime leur nombre à près de quarante. La scène politique nationale va s'enrichir de nouveaux partis. Le quitus du département de Daho Ould Kablia ne va pas tarder à atterrir sur les bureaux de ces formations politiques, cela à en croire les déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui a assuré que les dossiers déposés par les nouveaux partis vont être examinés à partir de dimanche (hier) par les services du ministère. « J'attends avec impatience les prochaines élections législatives, qui se tiendront dans un contexte de pluralisme sans précédent », avait déclaré, pour sa part, dimanche 18 décembre le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, à l'ouverture officielle de l'année judiciaire 2011/2012, donnant ainsi le feu vert, tant attendu, pour l'approbation de nouveaux partis politiques quelques mois après qu'il ait annoncé le programme de réformes profondes. L'écueil de l'adoption de la loi sur les partis par le Parlement dépassé, les choses sérieuses commencent et l'attente ne va pas durer longtemps et ces partis pourront entrer dans l'arène politique et participer aux législatives qui auront lieu bientôt et ensuite aux locales quelques mois plus tard. Il y aura, sans nul doute, de la bousculade. Les programmes que présenteront ces formations politiques seront, à quelques nuances près - trois pôles forment le paysage politique du pays - islamistes, nationalistes ou démocrates. Le 31 octobre dernier, Daho Ould Kablia, avait déclaré que cinq ou six partis politiques pouvaient remplir les conditions pour l'obtention de l'agrément. Il semble que ce chiffre ait été revu à la hausse depuis le discours du chef de l'Etat à l'ouverture de l'année judiciaire. En tout état de cause, les islamistes reviennent en force. Que ce soit, Abdelmadjid Mesnara, dissident du MSP avec le Front du changement national, Abdellah Djaballah avec le Front pour la Justice et le Développement (FJD), de Djamel Benabdessalem dissident lui aussi d'El-Islah ou de Mohamed Saïd ou Belaïd, pour le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), ces partis sont quasi certains d'obtenir leur agrément et sont partants pour les prochaines joutes électorales. Les nationalistes sont eux aussi sur le point de départ. Le front El Moustakbel de Abdelaziz Belaïd, ex- secrétaire de l'UNJA et membre démissionnaire du CC du FLN ou de Tahar Benbaibeche, ancien secrétaire général du RND, la formation actuellement dirigée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a annoncé la création de son parti, Hizb el fadjr el jadid ou même de Khaled Bounedjma qui a lancé le FNJS (Front national pour la justice sociale), seront eux aussi quasi certains d'obtenir leur quitus. Il reste les démocrates qui hésitent à se jeter à l'eau. L'ancien Chef du gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali et son Front Démocratique (FD) et Amara Benyounès et son Union pour la démocratie et la république (UDR), sont les seuls « démocrates » à avoir exprimé leur intention d'être sur la ligne de départ pour la grande aventure. Ce foisonnement de partis politiques renseigne-t-il sur la « bonne santé » de la démocratie ou ce ne sont que des ambitions affichées par des personnes qui tentent de se positionner au cas où. Dans les vieilles démocraties, il y a deux pôles politiques, parfois un trouble-fête y met son grain de sel, qui rivalisent à travers des débats d'opinion et une ligne politique bien définie. Ce qui est loin d'être le cas, on le constate, en Algérie. Ils sont plus d'une dizaine à attendre avec impatience un agrément du ministère de l'Intérieur pour entamer leur activité sur le terrain. On estime leur nombre à près de quarante. La scène politique nationale va s'enrichir de nouveaux partis. Le quitus du département de Daho Ould Kablia ne va pas tarder à atterrir sur les bureaux de ces formations politiques, cela à en croire les déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui a assuré que les dossiers déposés par les nouveaux partis vont être examinés à partir de dimanche (hier) par les services du ministère. « J'attends avec impatience les prochaines élections législatives, qui se tiendront dans un contexte de pluralisme sans précédent », avait déclaré, pour sa part, dimanche 18 décembre le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, à l'ouverture officielle de l'année judiciaire 2011/2012, donnant ainsi le feu vert, tant attendu, pour l'approbation de nouveaux partis politiques quelques mois après qu'il ait annoncé le programme de réformes profondes. L'écueil de l'adoption de la loi sur les partis par le Parlement dépassé, les choses sérieuses commencent et l'attente ne va pas durer longtemps et ces partis pourront entrer dans l'arène politique et participer aux législatives qui auront lieu bientôt et ensuite aux locales quelques mois plus tard. Il y aura, sans nul doute, de la bousculade. Les programmes que présenteront ces formations politiques seront, à quelques nuances près - trois pôles forment le paysage politique du pays - islamistes, nationalistes ou démocrates. Le 31 octobre dernier, Daho Ould Kablia, avait déclaré que cinq ou six partis politiques pouvaient remplir les conditions pour l'obtention de l'agrément. Il semble que ce chiffre ait été revu à la hausse depuis le discours du chef de l'Etat à l'ouverture de l'année judiciaire. En tout état de cause, les islamistes reviennent en force. Que ce soit, Abdelmadjid Mesnara, dissident du MSP avec le Front du changement national, Abdellah Djaballah avec le Front pour la Justice et le Développement (FJD), de Djamel Benabdessalem dissident lui aussi d'El-Islah ou de Mohamed Saïd ou Belaïd, pour le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), ces partis sont quasi certains d'obtenir leur agrément et sont partants pour les prochaines joutes électorales. Les nationalistes sont eux aussi sur le point de départ. Le front El Moustakbel de Abdelaziz Belaïd, ex- secrétaire de l'UNJA et membre démissionnaire du CC du FLN ou de Tahar Benbaibeche, ancien secrétaire général du RND, la formation actuellement dirigée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a annoncé la création de son parti, Hizb el fadjr el jadid ou même de Khaled Bounedjma qui a lancé le FNJS (Front national pour la justice sociale), seront eux aussi quasi certains d'obtenir leur quitus. Il reste les démocrates qui hésitent à se jeter à l'eau. L'ancien Chef du gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali et son Front Démocratique (FD) et Amara Benyounès et son Union pour la démocratie et la république (UDR), sont les seuls « démocrates » à avoir exprimé leur intention d'être sur la ligne de départ pour la grande aventure. Ce foisonnement de partis politiques renseigne-t-il sur la « bonne santé » de la démocratie ou ce ne sont que des ambitions affichées par des personnes qui tentent de se positionner au cas où. Dans les vieilles démocraties, il y a deux pôles politiques, parfois un trouble-fête y met son grain de sel, qui rivalisent à travers des débats d'opinion et une ligne politique bien définie. Ce qui est loin d'être le cas, on le constate, en Algérie.