Le ministre des Affaires étrangères a explicité la position algérienne vis-à-vis du phénomène migratoire lors de la 9e réunion ministérielle du groupe des 5+5 tenue à Rome (Italie). Mourad Medelci a expliqué en effet que la position de l'Algérie était en faveur d'une vision d'ensemble devant aboutir à des résultats concrets sur le phénomène migratoire. "La position algérienne a été considérée comme étant judicieuse et nous avons retenu que le prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du groupe prévu à Malte, permettrait non seulement d'informer sur la situation migratoire, mais d'être également en mesure d'apprécier les recommandations sur des mesures de mise en oeuvre sachant que la question de la migration concerne tous les pays du groupe", a affirmé le chef de la diplomatie algérienne devant ses homologues des deux rives de la Méditerranée. Il s'agit, tel que préconisé par les autorités algériennes, d'un traitement de ce phénomène dans un contexte global réunissant tous les pays concernés, car "c'est donc à la charge de ces pays de réunir des éléments pour que cette solidarité dans la gestion des flux migratoires, ne soit pas seulement une solidarité déclarée, mais active", a ajouté Mourad Medelci. Ce dernier a rappelé dans ce contexte que l'Union européenne avait pour cela, mis en place un plan appelé «Spring» qui prévoyait de mettre à disposition pour 2011-2013, des ressources financières nécessaires de l'ordre de 500 millions d'euros au bénéfice des pays associés, inscrits dans la politique de voisinage et les pays sortis de ces crises "devraient pouvoir bénéficier de la priorité dans l'accès à ces ressources". En plus des ressources et aides financières octroyées aux pays de la rive sud de la Méditerranée, la partie algérienne a plaidé pour bénéficier de plus d'attention, d'écoute et de partenariat de la part de l'UE. A propos du processus de paix au Moyen-Orient et la situation en Syrie, M. Medelci a indiqué que "pour ce qui est du conflit israélo-palestinien, nous avons partagé le constat que nous sommes face à un blocage du fait de l'intransigeance d'Israël". Dans ce contente, il a précisé que "les efforts faits jusque-là n'ayant pas été couronnés de succès, la communauté internationale devrait se mobiliser pour permettre à la Palestine de créer un Etat indépendant et faire en sorte que cette création puisse aboutir au retour à la paix et la sécurité dans la sous-région". Sur la Syrie, "il y a eu un consensus selon lequel nous devons obtenir avec des acteurs sur le terrain un arrêt de la violence", a indiqué le ministre, précisant que "la délégation algérienne a insisté sur le fait que la violence doit cesser quels que soient ses acteurs. Il n'y a pas d'autre solution à cette question que celle proposée par la Ligue arabe et qui réside dans l'organisation d'un dialogue entre les Syriens". "L'espoir est que cette opposition devra devenir plus cohérente et représentative conformément au plan de la Ligue arabe sur la Syrie de novembre 2011, confirmé en janvier dernier", a-t-il dit, ajoutant que "beaucoup parmi les délégations ont insisté sur l'émergence au niveau arabe d'une solution politique à la crise syrienne sous l'égide la Ligue arabe". Il a cité à cet égard, la conférence des "Amis du peuple syrien", prévue à Tunis le 24 février, relevant que les délégations du groupe des 5+5 se sont interrogées sur les objectifs assignés à cette rencontre, où plusieurs pistes de sortie de crise seront évoquées. Le ministre des Affaires étrangères a explicité la position algérienne vis-à-vis du phénomène migratoire lors de la 9e réunion ministérielle du groupe des 5+5 tenue à Rome (Italie). Mourad Medelci a expliqué en effet que la position de l'Algérie était en faveur d'une vision d'ensemble devant aboutir à des résultats concrets sur le phénomène migratoire. "La position algérienne a été considérée comme étant judicieuse et nous avons retenu que le prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du groupe prévu à Malte, permettrait non seulement d'informer sur la situation migratoire, mais d'être également en mesure d'apprécier les recommandations sur des mesures de mise en oeuvre sachant que la question de la migration concerne tous les pays du groupe", a affirmé le chef de la diplomatie algérienne devant ses homologues des deux rives de la Méditerranée. Il s'agit, tel que préconisé par les autorités algériennes, d'un traitement de ce phénomène dans un contexte global réunissant tous les pays concernés, car "c'est donc à la charge de ces pays de réunir des éléments pour que cette solidarité dans la gestion des flux migratoires, ne soit pas seulement une solidarité déclarée, mais active", a ajouté Mourad Medelci. Ce dernier a rappelé dans ce contexte que l'Union européenne avait pour cela, mis en place un plan appelé «Spring» qui prévoyait de mettre à disposition pour 2011-2013, des ressources financières nécessaires de l'ordre de 500 millions d'euros au bénéfice des pays associés, inscrits dans la politique de voisinage et les pays sortis de ces crises "devraient pouvoir bénéficier de la priorité dans l'accès à ces ressources". En plus des ressources et aides financières octroyées aux pays de la rive sud de la Méditerranée, la partie algérienne a plaidé pour bénéficier de plus d'attention, d'écoute et de partenariat de la part de l'UE. A propos du processus de paix au Moyen-Orient et la situation en Syrie, M. Medelci a indiqué que "pour ce qui est du conflit israélo-palestinien, nous avons partagé le constat que nous sommes face à un blocage du fait de l'intransigeance d'Israël". Dans ce contente, il a précisé que "les efforts faits jusque-là n'ayant pas été couronnés de succès, la communauté internationale devrait se mobiliser pour permettre à la Palestine de créer un Etat indépendant et faire en sorte que cette création puisse aboutir au retour à la paix et la sécurité dans la sous-région". Sur la Syrie, "il y a eu un consensus selon lequel nous devons obtenir avec des acteurs sur le terrain un arrêt de la violence", a indiqué le ministre, précisant que "la délégation algérienne a insisté sur le fait que la violence doit cesser quels que soient ses acteurs. Il n'y a pas d'autre solution à cette question que celle proposée par la Ligue arabe et qui réside dans l'organisation d'un dialogue entre les Syriens". "L'espoir est que cette opposition devra devenir plus cohérente et représentative conformément au plan de la Ligue arabe sur la Syrie de novembre 2011, confirmé en janvier dernier", a-t-il dit, ajoutant que "beaucoup parmi les délégations ont insisté sur l'émergence au niveau arabe d'une solution politique à la crise syrienne sous l'égide la Ligue arabe". Il a cité à cet égard, la conférence des "Amis du peuple syrien", prévue à Tunis le 24 février, relevant que les délégations du groupe des 5+5 se sont interrogées sur les objectifs assignés à cette rencontre, où plusieurs pistes de sortie de crise seront évoquées.