Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a conduit la délégation algérienne à la 9e réunion ministérielle du groupe des 5+5, tenue à Rome, a affirmé au sujet de la Syrie qu'«il y a eu un consensus selon lequel nous devons obtenir avec des acteurs sur le terrain un arrêt de la violence». Le ministre a précisé que «la délégation algérienne a insisté sur le fait que la violence doit cesser quels que soient ses acteurs. Il n'y a pas d'autre solution à cette question que celle proposée par la Ligue arabe et qui réside dans l'organisation d'un dialogue entre les Syriens». «L'espoir est que cette opposition devra devenir plus cohérente et représentative conformément au plan de la Ligue arabe sur la Syrie de novembre 2011, confirmé en janvier dernier», a souligné M. Medelci, avant d'ajouter que «beaucoup parmi les délégations ont insisté sur l'émergence au niveau arabe d'une solution politique à la crise syrienne sous l'égide la Ligue arabe». Sur ce point, il a cité la conférence des «Amis du peuple syrien», prévue à Tunis le 24 février, relevant que les délégations du groupe des 5+5 se sont interrogés sur les objectifs assignés à cette rencontre. Le ministre a relevé que «plusieurs pistes seraient évoquées au cours de cette conférence, notamment celle qui a trait à la situation humanitaire en Syrie», indiquant qu' «il faut organiser des secours de manière transparente et éviter que cela ne soit une occasion d'interférer dans la souveraineté de la Syrie».