La visite de l'AIEA, la deuxième en moins de un mois, intervient au lendemain de la décision de la République islamique de ne plus vendre de brut à la France et à la Grande-Bretagne, apparemment en représailles aux sanctions de l'Union européenne. Décision condamnée par la Chine lundi, qui a appelé à de nouveaux efforts de dialogue face à l'impasse des discussions sur le programme nucléaire iranien. La Chine a appelé à plusieurs reprises à des négociations sur les initiatives de Téhéran pour enrichir son propre uranium - programme que les pays occidentaux pensent destiné à obtenir la bombe atomique, alors que l'Iran affirme qu'il est à but civil. Le mois dernier, les Européens avaient décidé d'imposer un embargo sur le pétrole iranien à compter du 1er juillet et l'Iran avait répliqué en menaçant de fermer le détroit d'Ormuz. Selon l'agence de presse ISNA, les délégués de l'AIEA devaient avoir, notamment, des entretiens avec des responsables de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique. Aucune autre indication n'a été donnée sur le programme de la délégation et, notamment, sur l'éventualité de visites à des sites nucléaires controversés. Les négociateurs font preuve de peu d'optimisme sur les chances de progrès dans ces nouveaux entretiens. "Je reste pessimiste quant à l'idée que l'Iran fasse preuve de la coopération substantielle nécessaire", a commenté l'un des émissaires à Vienne. Washington met en garde Israël contre une intervention prématurée Les Etats-Unis n'ont pas tardé à réagir à l'avertissement lancé samedi par Israël, sous la voix de son chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, que l'Etat hébreu prendra seul la décision de frapper l'Iran. Le général Dempsey, le plus haut gradé des forces armées américaines, a ainsi averti, dans une interview diffusée dimanche sur CNN, qu'il serait 'prématuré' de lancer une action militaire contre l'Iran en réponse à son programme nucléaire. Je pense qu'il serait prématuré de prendre exclusivement une décision indiquant que le temps est venu pour une option militaire', a dit le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées américain, selon des extraits de l'interview rendus publics pas CNN. "Je pense que les sanctions économiques, et la coopération internationale que nous avons été capables de rassembler autour des sanctions, commencent à avoir un effet", a ajouté le général Dempsey. Même si l'Occident choisissait l'option militaire, il devrait être mieux préparé, selon le général américain. "Fondamentalement, ce que je veux dire, c'est que nous devons être mieux préparés", a-t-il dit. "Et cela inclut principalement, pour le moment, d'être prêt défensivement". Prié de dire si les dirigeants iraniens agissaient de façon rationnelle, il a répondu : "Notre opinion est que le régime iranien est un acteur rationnel. Et pour cette raison, nous pensons que la voie que nous avons choisie est la plus prudente pour le moment". La visite de l'AIEA, la deuxième en moins de un mois, intervient au lendemain de la décision de la République islamique de ne plus vendre de brut à la France et à la Grande-Bretagne, apparemment en représailles aux sanctions de l'Union européenne. Décision condamnée par la Chine lundi, qui a appelé à de nouveaux efforts de dialogue face à l'impasse des discussions sur le programme nucléaire iranien. La Chine a appelé à plusieurs reprises à des négociations sur les initiatives de Téhéran pour enrichir son propre uranium - programme que les pays occidentaux pensent destiné à obtenir la bombe atomique, alors que l'Iran affirme qu'il est à but civil. Le mois dernier, les Européens avaient décidé d'imposer un embargo sur le pétrole iranien à compter du 1er juillet et l'Iran avait répliqué en menaçant de fermer le détroit d'Ormuz. Selon l'agence de presse ISNA, les délégués de l'AIEA devaient avoir, notamment, des entretiens avec des responsables de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique. Aucune autre indication n'a été donnée sur le programme de la délégation et, notamment, sur l'éventualité de visites à des sites nucléaires controversés. Les négociateurs font preuve de peu d'optimisme sur les chances de progrès dans ces nouveaux entretiens. "Je reste pessimiste quant à l'idée que l'Iran fasse preuve de la coopération substantielle nécessaire", a commenté l'un des émissaires à Vienne. Washington met en garde Israël contre une intervention prématurée Les Etats-Unis n'ont pas tardé à réagir à l'avertissement lancé samedi par Israël, sous la voix de son chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, que l'Etat hébreu prendra seul la décision de frapper l'Iran. Le général Dempsey, le plus haut gradé des forces armées américaines, a ainsi averti, dans une interview diffusée dimanche sur CNN, qu'il serait 'prématuré' de lancer une action militaire contre l'Iran en réponse à son programme nucléaire. Je pense qu'il serait prématuré de prendre exclusivement une décision indiquant que le temps est venu pour une option militaire', a dit le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées américain, selon des extraits de l'interview rendus publics pas CNN. "Je pense que les sanctions économiques, et la coopération internationale que nous avons été capables de rassembler autour des sanctions, commencent à avoir un effet", a ajouté le général Dempsey. Même si l'Occident choisissait l'option militaire, il devrait être mieux préparé, selon le général américain. "Fondamentalement, ce que je veux dire, c'est que nous devons être mieux préparés", a-t-il dit. "Et cela inclut principalement, pour le moment, d'être prêt défensivement". Prié de dire si les dirigeants iraniens agissaient de façon rationnelle, il a répondu : "Notre opinion est que le régime iranien est un acteur rationnel. Et pour cette raison, nous pensons que la voie que nous avons choisie est la plus prudente pour le moment".