Après une léthargie qui a duré plusieurs années, l'association El Fakhardjia reprend du souffle avec des membres actifs enthousiastes et pleins d'espoir. Ce renouveau sera signé avec différentes activités culturelles à destination du grand public et avec une nouvelle politique de l'association qui se donne comme objectif la sauvegarde de la musique andalouse, en accordant une extrême importance à la formation des générations futures. Dans cet entretien, Abdelwahab Nefil, l'actuel président actif et l'un des membres fondateurs d'El Fakhardjia, revient sur le parcours de cet organisme, de ces périples et de son avenir. Il espère ainsi qu'avec cette nouvelle vision l'association et la musique andalouse renaîtront de leurs cendres. Après une léthargie qui a duré plusieurs années, l'association El Fakhardjia reprend du souffle avec des membres actifs enthousiastes et pleins d'espoir. Ce renouveau sera signé avec différentes activités culturelles à destination du grand public et avec une nouvelle politique de l'association qui se donne comme objectif la sauvegarde de la musique andalouse, en accordant une extrême importance à la formation des générations futures. Dans cet entretien, Abdelwahab Nefil, l'actuel président actif et l'un des membres fondateurs d'El Fakhardjia, revient sur le parcours de cet organisme, de ces périples et de son avenir. Il espère ainsi qu'avec cette nouvelle vision l'association et la musique andalouse renaîtront de leurs cendres. Midi Libre : à quand remonte l'origine de l'association El Fakhardjia ? M. Nefil : L'association El Fakhardjia a vu le jour grâce à l'initiative d'anciens élèves du défunt maître Abderrezaq Fakhardji. Il s'agit d'Abdelhakim Meziani (l'un de vos collaborateurs), Smail Heni, Bachir Mazouni et moi-même. Cela remonte à entre 1980 et 1982 ; nous avons constaté qu'il y avait un certain vide. En dehors d'une association mère, au niveau de la wilaya d'Alger, qui n'est autre qu'El Mossiliya, et de l'association Fen wa el Adab, il n'y en avait pas d'autres associations et elles commençaient à s'effilocher. Nous nous sommes donc réunis tous les quatre avec d'autres personnalités de la musique et nous avons décidé de créer cette association. Néanmoins, il y avait un petit problème : celui de convaincre le regretté Abderrezaq Fakhardji, qui était notre maître, de donner son nom à cette association. Mais comme j'étais proche de Aberzak Fekhardji, mes grands amis sont venu me voir et donc j'ai pris le téléphone et je l'ai appelé. Il avait dit la première fois non. Mais j'ai insisté, je l'ai supplié, je l'ai prié et il a fini par accepter. Le défunt avait donné son avis et c'est à partir de là que remonte la création de cette association. Le maître Abderrezak Fakhardji faisait-il partie de l'association ? Après avoir créé l'association, nous avons commencé à travailler. Nous l'avons désigné comme notre président d'honneur et notre premier maître et professeur à la tête d'un orchestre composé entre une trentaine et une quarantaine d'artistes. Et là encore, la première fois il ne voulait pas car il était d'une modestie incroyable. Je dirais qu'il était malgré son talent une personne effacée. Je rappelle que Abderrezak Fakhardji était déjà en retraite après avoir était professeur au Conservatoire municipale d'Alger. Que reste-t-il de cette musique andalouse à l'aube du XXIe siècle ? Il reste des lambeaux de cette musique. Hélas ! Nous en sommes navrés vraiment de voire l'état de cette musique majestueuse dans cet état-là. Quelles en sont les causes ; est-ce que cela est dû au manque d'intérêt des jeunes à ce genre musical ou bien au rôle des pouvoirs en place ? Ecoutez, je ne voudrais pas généraliser la situation de notre association à celle des autres. Je ne voudrais pas la comparer. Moi je voudrais qu'il en existe une centaine sur le territoire national. Les associations maintenant ont des problèmes qu'ils ne sont pas faciles à régler. D'abord, le premier problème est celui des locaux, ensuite le problème d'argent ; le nerf de la guerre. Quand vous savez qu'il y a un orchestre dit national, moi je compare cet orchestre dit national aux associations. Comme si vous comparaissez une équipe nationale de football qui est budgétivore et que les autres clubs non. Moi je compare les associations à ces clubs. Je ne dirais pas alors qu'il y des mesures d'encouragement pour promouvoir cette musique. Mais je dirai que c'est grâce à ce mouvement associatif que l'andalous a été sauvé de l'oubli. Je préciserai à l'occasion que ce mouvement associatif est animé par des passionnés. Il est animé par des amoureux de la musique andalouse. Je prendrai exemple de notre association que son bureau est composé d'une dizaine de personnes. Elles sont toutes bénévoles. C'est du bénévolat pur et simple. M. Youcef Fenniche, qui est ici parmi nous, est enseignant de solfège dans la classe d'initiation, et le professeur de la classe supérieure est en retraite et il est bénévole. Ce sont ces genres de personnes passionnées de la musique andalouse qui travaillent pour sa sauvegarde. C'est eux qui l'ont pérennisé. Car pour la sauver et la pérenniser, il faut planter des graines. Et la relève se trouve dans ce mouvement associatif qui est sur le terrain. Je voudrai également revenir sur un point qui me touche. Les associations se trouvent partout, dans toutes les régions du pays. Et il ne faudrait pas dire que cette musique est citadine. Elle est partout à Laghouat, Biskra, Mostaganem, Tizi-Ouzou et j'en passe. Elle est implantée partout. Il y a cent, sinon plus, association andalouses à travers tout le territoire national. Je reviens donc à l'importance incommensurable de ces associations. Je le dis et je le redis et je prends toutes mes responsabilité : sans ce mouvement associatif et des éléments qui le compose, cette musique aurait disparue depuis longtemps. Je ne voudrais pas généraliser, vous voyez très bien que nous avons un local et nous travaillons tant bien que mal. Mais dans d'autres wilayas, malgré la volonté des membres, d'autres associations n'arrivent pas à décoller. Pensez-vous justement que insérer un apprentissage de cette musique dans le programme des activités parascolaires de l'éducation nationale pourra aidera à sa pérennisation ? Là, vraiment vous me faites rappeler ma jeunesse à l'école. Moi j'ai plus de soixante ans et j'avais six sept ans lorsque j'avais appris le premier morceau, c'était «Qom Tara » . Je ne comprends pas pourquoi maintenant on se pose la question. Il faudrait le faire immédiatement, nous avons perdu beaucoup de temps. Cela concerne notre patrimoine national, il faut que les personnes qui sont aux commandes de ce secteur-là prennent conscience . Je vous informe à cette occasion que nous avons des professeurs de notre association qui font une expérience avec une petite école d'El Mohammadia. Ils travaillent avec un groupe d'enfants auxquels ils inculquent les bases de la musique andalouse. Ils sont en train en ce moment de créer une petite chorale avec ces voix enfantines et angéliques. C'est un essai mais on ne peut pas à nous seuls faire toutes les écoles. Nous ne sommes qu'un petit maillon de la chaîne. Ce n'est pas notre travail, c'est celui de l'Etat. Nous, c'est l'amour de l'andalous qui nous pousse à ce genres d'action. Justement, vu que vous êtes également sur le terrain, quel est donc l'intérêt que porte la nouvelle génération à ce genre musical ? Justement, quand vous les agresser avec des musiques comme le rai, comment voulez-vous qu'il s'intéresse à une musique classique, une musique structurée. Ce n'est pas possible. C'est ainsi que je demande aux parents d'élèves de jouer un rôle important en encourageant leurs enfants à se rapprocher de ces écoles et de ces associations. Dans votre association, par exemple, quels sont les instruments les plus convoités ? Pour les débutants, c'est la mandoline, guitare, piano et violant et percussion. Pour les instruments à cordes, nous préférons commencer par la mandoline car c'est la plus facile. Puis après cela dépend de la vocation des élèves. La mandoline c'est un instrument de base. Est-ce que dans les différentes activités culturelles, les organismes désignés par la tutelle ont fait appel à votre participation, notamment dans des activités conjoncturelles ? Non, ils n'ont pas fait appel à nous pour y participer. Cela dit, moi je ne m'intéresse pas aux manifestations qui se déroulent au niveau national. Je m'intéresse aux associations que je connais. Je ne peux pas dire également qu'au niveau local, au niveau communal et au niveau wilayal qu'il y ait beaucoup de chose qui se font en direction de ces associations. Et ce sont les mêmes associations qu'on retrouve au sein de ces manifestations qui se déroulent. Moi j'estime qu'il faudrait faire beaucoup de choses en direction de ces associations. Quitte à créer au niveau du ministère de la Culture une structure qui suit les activités de ces associations. Les personnes qui donnent de l'argent, doivent demander des résultats. Nous, nous ne sommes pas quémandeurs, mais cela fait plus de vingt ans que nous n'avons pas eu de sous. Et là, j'ai appris que pour avoir une subvention de cent mille dinars par an, il faut faire un dossier qui pèse des kilos. Et puis, si on vous les donne, le commissaire au compte vous prend cinquante mille dinars. Enfin, pour revenir à l'apport de l'association dans la préservation du patrimoine andalous, vous avez parlé de fédération ; de quoi s'agit-il exactement ? Avant toute chose, nous devons remercier le ministère de la Culture car c'est grâce à lui que nous avons tenu trois journées d'étude autour de la musique andalouse et qui a donné naissance à la Fédération nationale des associations de musique classique algérienne (FNAMCA). Alors, ces journée qui se sont déroulées à Tipasa en présence des grands maîtres de la musique andalouse dans trois écoles : Tlemcen, Alger et Constantine. Depuis 2006 à nos jours, le dossier est ficelé. Nous avons pourtant déposé le dossier dans les temps requis. Mais en fait, on attend l'agrément pour la fédération culturelle. Pourtant, malgré son âge, le maître Sid Ahmed Seri, le président d'honneur de notre association, a sillonné deux fois le tour de la wilaya pour voir son rêve se concrétiser par la création de la Fédération nationale de la musique classique algérienne. Et n'oublions pas que ce maître est le dépositaire de la tradition andalouse authentique et que son vœu est de voir une vraie politique pour promouvoir l'héritage musical andalous. Midi Libre : à quand remonte l'origine de l'association El Fakhardjia ? M. Nefil : L'association El Fakhardjia a vu le jour grâce à l'initiative d'anciens élèves du défunt maître Abderrezaq Fakhardji. Il s'agit d'Abdelhakim Meziani (l'un de vos collaborateurs), Smail Heni, Bachir Mazouni et moi-même. Cela remonte à entre 1980 et 1982 ; nous avons constaté qu'il y avait un certain vide. En dehors d'une association mère, au niveau de la wilaya d'Alger, qui n'est autre qu'El Mossiliya, et de l'association Fen wa el Adab, il n'y en avait pas d'autres associations et elles commençaient à s'effilocher. Nous nous sommes donc réunis tous les quatre avec d'autres personnalités de la musique et nous avons décidé de créer cette association. Néanmoins, il y avait un petit problème : celui de convaincre le regretté Abderrezaq Fakhardji, qui était notre maître, de donner son nom à cette association. Mais comme j'étais proche de Aberzak Fekhardji, mes grands amis sont venu me voir et donc j'ai pris le téléphone et je l'ai appelé. Il avait dit la première fois non. Mais j'ai insisté, je l'ai supplié, je l'ai prié et il a fini par accepter. Le défunt avait donné son avis et c'est à partir de là que remonte la création de cette association. Le maître Abderrezak Fakhardji faisait-il partie de l'association ? Après avoir créé l'association, nous avons commencé à travailler. Nous l'avons désigné comme notre président d'honneur et notre premier maître et professeur à la tête d'un orchestre composé entre une trentaine et une quarantaine d'artistes. Et là encore, la première fois il ne voulait pas car il était d'une modestie incroyable. Je dirais qu'il était malgré son talent une personne effacée. Je rappelle que Abderrezak Fakhardji était déjà en retraite après avoir était professeur au Conservatoire municipale d'Alger. Que reste-t-il de cette musique andalouse à l'aube du XXIe siècle ? Il reste des lambeaux de cette musique. Hélas ! Nous en sommes navrés vraiment de voire l'état de cette musique majestueuse dans cet état-là. Quelles en sont les causes ; est-ce que cela est dû au manque d'intérêt des jeunes à ce genre musical ou bien au rôle des pouvoirs en place ? Ecoutez, je ne voudrais pas généraliser la situation de notre association à celle des autres. Je ne voudrais pas la comparer. Moi je voudrais qu'il en existe une centaine sur le territoire national. Les associations maintenant ont des problèmes qu'ils ne sont pas faciles à régler. D'abord, le premier problème est celui des locaux, ensuite le problème d'argent ; le nerf de la guerre. Quand vous savez qu'il y a un orchestre dit national, moi je compare cet orchestre dit national aux associations. Comme si vous comparaissez une équipe nationale de football qui est budgétivore et que les autres clubs non. Moi je compare les associations à ces clubs. Je ne dirais pas alors qu'il y des mesures d'encouragement pour promouvoir cette musique. Mais je dirai que c'est grâce à ce mouvement associatif que l'andalous a été sauvé de l'oubli. Je préciserai à l'occasion que ce mouvement associatif est animé par des passionnés. Il est animé par des amoureux de la musique andalouse. Je prendrai exemple de notre association que son bureau est composé d'une dizaine de personnes. Elles sont toutes bénévoles. C'est du bénévolat pur et simple. M. Youcef Fenniche, qui est ici parmi nous, est enseignant de solfège dans la classe d'initiation, et le professeur de la classe supérieure est en retraite et il est bénévole. Ce sont ces genres de personnes passionnées de la musique andalouse qui travaillent pour sa sauvegarde. C'est eux qui l'ont pérennisé. Car pour la sauver et la pérenniser, il faut planter des graines. Et la relève se trouve dans ce mouvement associatif qui est sur le terrain. Je voudrai également revenir sur un point qui me touche. Les associations se trouvent partout, dans toutes les régions du pays. Et il ne faudrait pas dire que cette musique est citadine. Elle est partout à Laghouat, Biskra, Mostaganem, Tizi-Ouzou et j'en passe. Elle est implantée partout. Il y a cent, sinon plus, association andalouses à travers tout le territoire national. Je reviens donc à l'importance incommensurable de ces associations. Je le dis et je le redis et je prends toutes mes responsabilité : sans ce mouvement associatif et des éléments qui le compose, cette musique aurait disparue depuis longtemps. Je ne voudrais pas généraliser, vous voyez très bien que nous avons un local et nous travaillons tant bien que mal. Mais dans d'autres wilayas, malgré la volonté des membres, d'autres associations n'arrivent pas à décoller. Pensez-vous justement que insérer un apprentissage de cette musique dans le programme des activités parascolaires de l'éducation nationale pourra aidera à sa pérennisation ? Là, vraiment vous me faites rappeler ma jeunesse à l'école. Moi j'ai plus de soixante ans et j'avais six sept ans lorsque j'avais appris le premier morceau, c'était «Qom Tara » . Je ne comprends pas pourquoi maintenant on se pose la question. Il faudrait le faire immédiatement, nous avons perdu beaucoup de temps. Cela concerne notre patrimoine national, il faut que les personnes qui sont aux commandes de ce secteur-là prennent conscience . Je vous informe à cette occasion que nous avons des professeurs de notre association qui font une expérience avec une petite école d'El Mohammadia. Ils travaillent avec un groupe d'enfants auxquels ils inculquent les bases de la musique andalouse. Ils sont en train en ce moment de créer une petite chorale avec ces voix enfantines et angéliques. C'est un essai mais on ne peut pas à nous seuls faire toutes les écoles. Nous ne sommes qu'un petit maillon de la chaîne. Ce n'est pas notre travail, c'est celui de l'Etat. Nous, c'est l'amour de l'andalous qui nous pousse à ce genres d'action. Justement, vu que vous êtes également sur le terrain, quel est donc l'intérêt que porte la nouvelle génération à ce genre musical ? Justement, quand vous les agresser avec des musiques comme le rai, comment voulez-vous qu'il s'intéresse à une musique classique, une musique structurée. Ce n'est pas possible. C'est ainsi que je demande aux parents d'élèves de jouer un rôle important en encourageant leurs enfants à se rapprocher de ces écoles et de ces associations. Dans votre association, par exemple, quels sont les instruments les plus convoités ? Pour les débutants, c'est la mandoline, guitare, piano et violant et percussion. Pour les instruments à cordes, nous préférons commencer par la mandoline car c'est la plus facile. Puis après cela dépend de la vocation des élèves. La mandoline c'est un instrument de base. Est-ce que dans les différentes activités culturelles, les organismes désignés par la tutelle ont fait appel à votre participation, notamment dans des activités conjoncturelles ? Non, ils n'ont pas fait appel à nous pour y participer. Cela dit, moi je ne m'intéresse pas aux manifestations qui se déroulent au niveau national. Je m'intéresse aux associations que je connais. Je ne peux pas dire également qu'au niveau local, au niveau communal et au niveau wilayal qu'il y ait beaucoup de chose qui se font en direction de ces associations. Et ce sont les mêmes associations qu'on retrouve au sein de ces manifestations qui se déroulent. Moi j'estime qu'il faudrait faire beaucoup de choses en direction de ces associations. Quitte à créer au niveau du ministère de la Culture une structure qui suit les activités de ces associations. Les personnes qui donnent de l'argent, doivent demander des résultats. Nous, nous ne sommes pas quémandeurs, mais cela fait plus de vingt ans que nous n'avons pas eu de sous. Et là, j'ai appris que pour avoir une subvention de cent mille dinars par an, il faut faire un dossier qui pèse des kilos. Et puis, si on vous les donne, le commissaire au compte vous prend cinquante mille dinars. Enfin, pour revenir à l'apport de l'association dans la préservation du patrimoine andalous, vous avez parlé de fédération ; de quoi s'agit-il exactement ? Avant toute chose, nous devons remercier le ministère de la Culture car c'est grâce à lui que nous avons tenu trois journées d'étude autour de la musique andalouse et qui a donné naissance à la Fédération nationale des associations de musique classique algérienne (FNAMCA). Alors, ces journée qui se sont déroulées à Tipasa en présence des grands maîtres de la musique andalouse dans trois écoles : Tlemcen, Alger et Constantine. Depuis 2006 à nos jours, le dossier est ficelé. Nous avons pourtant déposé le dossier dans les temps requis. Mais en fait, on attend l'agrément pour la fédération culturelle. Pourtant, malgré son âge, le maître Sid Ahmed Seri, le président d'honneur de notre association, a sillonné deux fois le tour de la wilaya pour voir son rêve se concrétiser par la création de la Fédération nationale de la musique classique algérienne. Et n'oublions pas que ce maître est le dépositaire de la tradition andalouse authentique et que son vœu est de voir une vraie politique pour promouvoir l'héritage musical andalous.