Les députés de la prochaine Assemblée populaire nationale (APN), qui seront issus du scrutin législatif du 10 mai, n'auront pas le loisir de ne pas prendre part aux travaux de la plénière ou des commissions comme bon leur semble, comme cela a été le cas pour les élus de l'actuelle assemblée qui se sont surtout distingués durant cette législature par leur flagrant manque d'assiduité puisque ils ont battu tous les records en matière d'absentéisme. Les députés de la prochaine Assemblée populaire nationale (APN), qui seront issus du scrutin législatif du 10 mai, n'auront pas le loisir de ne pas prendre part aux travaux de la plénière ou des commissions comme bon leur semble, comme cela a été le cas pour les élus de l'actuelle assemblée qui se sont surtout distingués durant cette législature par leur flagrant manque d'assiduité puisque ils ont battu tous les records en matière d'absentéisme. Le gouvernement veut apparemment mettre fin à ce phénomène qui a tant discrédité les députés en particulier et l'APN en général aux yeux de l'opinion publique nationale. « Il est fort probable qu'il y ait une révision du régime indemnitaire des parlementaires », a en effet, indiqué, hier, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales avant d'ajouter que « cela sera désormais lié à la présence effective des députés aux travaux au niveau des commissions ou de la plénière ». Daho Ould Kablia, qui s'exprimait en marge de l'installation de la commission nationale de supervision des élections législatives a affirmé, après avoir invoqué l'article 115 de la Constitution, « que le gouvernement peut faire un projet de loi allant dans ce sens ». Les députés de la prochaine assemblée sont désormais avertis et ils ne pourront plus, au cas où le gouvernement arrive à faire passer son projet, reproduire le même scénario que celui qui a prévalu durant cette législature qui s'achèvera bientôt. En effet, le phénomène de l'abstention a fortement porté préjudice aux députés et à l'APN auprès de l ‘opinion publique. Cette dernière maudissait les députés car n'arrivant pas à comprendre une telle attitude, ce d'autant que les élus du peuple étaient grassement rétribués puisque leur solde mensuelle avoisinait les 30 millions de centimes et ce, sans oublier d'autres privilèges. De très nombreuses fois le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, s'est retrouvé devant un hémicycle très clairsemé puisque l'assistance se comptait sur les doigts d'une seule main. Ziari a, à plusieurs reprises, été contraint de reporter la séance plénière faute de quorum. Toutes ses menaces de réviser le règlement intérieur de l'APN, en vue de contraindre les députés à assister aux séances plénières, étaient restées sans suite et les députés ont persisté dans leur attitude. Le président de l'APN voulait, à travers sa menace de réviser le règlement intérieur de l'APN, introduire des dispositions qui permettaient de « ponctionner » les salaires des députés abstentéistes. Mais Ziari a finalement refusé de réviser le règlement intérieur Laissant ainsi les mains libres au gouvernement pour introduire un projet de loi dans ce sens. Ould Kablia a aussi indiqué hier que le grand nombre de citoyens candidats aux législatives, qu'ils soient indépendants ou avec les partis politiques, est certainement motivé par l'argent et l'accès aux privilèges matériels. Il a, par ailleurs, indiqué que la deuxième motivation concerne la quête de la notoriété. Mais Ould Kablia a reconnu aussi qu'il y a des candidats qui veulent œuvrer pour les intérêts de l'Etat à travers les programmes de leurs partis politiques. De l'ingérence des Américains Le ministre de l'Intérieur, interrogé sur la récente rencontre de la secrétaire d'Etat américaine lors de sa visite à Alger avec des représentants de la société civile a laissé clairement entendre que cela peut être assimilé à de l'ingérence ce d'autant que les autorités n'étaient pas du tout informées de cette rencontre. « On ne nous a pas informé. Ils (les Américains NDLR) se comportent de manière unilatérale et n'ont jamais demandé la permission », a estimé le ministre ajoutant que «même nos partis vont aux ambassades sans attendre qu'ils soient invités ». Il faut dire qu'il y a quelques temps, les autorités ont mis en garde les partis et les associations quant aux rencontres avec les ambassades étrangères. Mais cela dit, Ould Kablia a soutenu que son département ne va pas sanctionner ces personnes ou associations qui ont rencontré la secrétaire d'Etat US puisque, a-t-il précisé, « on facilite aux citoyens l'accès aux libertés ». Le ministre a laissé entendre que les personnes invitées par l'ambassade américaine ne représentent pas la société civile et doivent ainsi parler en leur propre nom. Sur un autre plan il a indiqué qu'il n' y a pas d'interférence dans le travail de la commission de surveillance des élections et la commission de supervision des élections puisque leurs prérogatives sont bien définies et claires. K. H. Le gouvernement veut apparemment mettre fin à ce phénomène qui a tant discrédité les députés en particulier et l'APN en général aux yeux de l'opinion publique nationale. « Il est fort probable qu'il y ait une révision du régime indemnitaire des parlementaires », a en effet, indiqué, hier, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales avant d'ajouter que « cela sera désormais lié à la présence effective des députés aux travaux au niveau des commissions ou de la plénière ». Daho Ould Kablia, qui s'exprimait en marge de l'installation de la commission nationale de supervision des élections législatives a affirmé, après avoir invoqué l'article 115 de la Constitution, « que le gouvernement peut faire un projet de loi allant dans ce sens ». Les députés de la prochaine assemblée sont désormais avertis et ils ne pourront plus, au cas où le gouvernement arrive à faire passer son projet, reproduire le même scénario que celui qui a prévalu durant cette législature qui s'achèvera bientôt. En effet, le phénomène de l'abstention a fortement porté préjudice aux députés et à l'APN auprès de l ‘opinion publique. Cette dernière maudissait les députés car n'arrivant pas à comprendre une telle attitude, ce d'autant que les élus du peuple étaient grassement rétribués puisque leur solde mensuelle avoisinait les 30 millions de centimes et ce, sans oublier d'autres privilèges. De très nombreuses fois le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, s'est retrouvé devant un hémicycle très clairsemé puisque l'assistance se comptait sur les doigts d'une seule main. Ziari a, à plusieurs reprises, été contraint de reporter la séance plénière faute de quorum. Toutes ses menaces de réviser le règlement intérieur de l'APN, en vue de contraindre les députés à assister aux séances plénières, étaient restées sans suite et les députés ont persisté dans leur attitude. Le président de l'APN voulait, à travers sa menace de réviser le règlement intérieur de l'APN, introduire des dispositions qui permettaient de « ponctionner » les salaires des députés abstentéistes. Mais Ziari a finalement refusé de réviser le règlement intérieur Laissant ainsi les mains libres au gouvernement pour introduire un projet de loi dans ce sens. Ould Kablia a aussi indiqué hier que le grand nombre de citoyens candidats aux législatives, qu'ils soient indépendants ou avec les partis politiques, est certainement motivé par l'argent et l'accès aux privilèges matériels. Il a, par ailleurs, indiqué que la deuxième motivation concerne la quête de la notoriété. Mais Ould Kablia a reconnu aussi qu'il y a des candidats qui veulent œuvrer pour les intérêts de l'Etat à travers les programmes de leurs partis politiques. De l'ingérence des Américains Le ministre de l'Intérieur, interrogé sur la récente rencontre de la secrétaire d'Etat américaine lors de sa visite à Alger avec des représentants de la société civile a laissé clairement entendre que cela peut être assimilé à de l'ingérence ce d'autant que les autorités n'étaient pas du tout informées de cette rencontre. « On ne nous a pas informé. Ils (les Américains NDLR) se comportent de manière unilatérale et n'ont jamais demandé la permission », a estimé le ministre ajoutant que «même nos partis vont aux ambassades sans attendre qu'ils soient invités ». Il faut dire qu'il y a quelques temps, les autorités ont mis en garde les partis et les associations quant aux rencontres avec les ambassades étrangères. Mais cela dit, Ould Kablia a soutenu que son département ne va pas sanctionner ces personnes ou associations qui ont rencontré la secrétaire d'Etat US puisque, a-t-il précisé, « on facilite aux citoyens l'accès aux libertés ». Le ministre a laissé entendre que les personnes invitées par l'ambassade américaine ne représentent pas la société civile et doivent ainsi parler en leur propre nom. Sur un autre plan il a indiqué qu'il n' y a pas d'interférence dans le travail de la commission de surveillance des élections et la commission de supervision des élections puisque leurs prérogatives sont bien définies et claires. K. H.