Les députés seront bientôt de retour à l'APN. La session parlementaire de printemps sera ouverte le 4 mars prochain. «Les travaux de la session de printemps de l'Assemblée populaire nationale (APN) s'ouvriront le 4 mars prochain, conformément à l'article 118 de la Constitution et l'article 5 de la loi organique n°99-02 régissant l'organisation de l'APN et du Conseil de la Nation, leur fonctionnement et les relations fonctionnelles avec le gouvernement», indique un communiqué de l'APN. La date de reprise a été fixée à l'issue d'une réunion du bureau de l'APN, présidée par Abdelaziz Ziari. Cette session sera la dernière étape de la sixième législature dont le mandat est arrivé à terme. Les députés ne risquent pas d'être sollicités. Vu qu'elle intervient à moins de deux mois du rendez-vous électoral, cette session ne sera pas du tout chargée. Le communiqué de l'APN ne fait état d'aucun projet de loi. La session sera consacrée aux questions orales. Le bureau a examiné 14 questions déposées à son niveau qui concernent sept départements ministériels dont 12 écrites et deux orales et a décidé de les soumettre au gouvernement. Le bureau a examiné et approuvé une requête de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle, relative à l'organisation d'une journée parlementaire sur «la promotion du système juridique spécifique à la personne handicapée dans le cadre des réformes actuelles». L'APN tente ainsi de meubler son agenda en attendant la fin de son mandat. Les 389 députés siégeront pour la dernière fois dans l'hémicycle de l'APN. Même si, de nombreux députés préparent, d'ores et déjà, leur retour, il n'en demeure pas moins que la bataille s'annonce difficile. La septième législature marquera la rupture avec l'ancien système. «La prochaine Assemblée populaire nationale a une mission sacrée. Elle aura à se prononcer sur un projet des plus importants: la révision de la Constitution, la Loi fondamentale de notre pays. On peut donc qualifier cette assemblée de Constituante», a déclaré le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, en marge de la cérémonie d'installation officielle de la Commission nationale de surveillance des élections tenue mercredi dernier. Par ailleurs, le bureau de l'APN avait annoncé, au début de la réunion, la vacation d'un siège à l'APN, suite au décès de Benhalima Boutouiba, député de la circonscription électorale de Tiaret et avait décidé d'informer le Conseil constitutionnel.