Les propos du ministre français de l'intérieur, Claude Guéant, jugeant qu'accepter le vote des étrangers aux élections locales conduirait à "rendre obligatoire la présence de nourriture halal" dans les cantines, ont été vivement critiqués samedi par la gauche qui y voit une "provocation". Mireille Le Corre, responsable du pôle immigration-intégration dans l'équipe de campagne du candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, a affirmé qu'avec "ses provocations, M. Guéant a déjà enterré le slogan de la «France forte», slogan choisi par l'UMP (parti présidentiel) pour sa campagne". "Il est des propos qui ne sont pas tolérables dans la bouche d'un ministre de la République, quand bien même ils ne sont que la continuité d'une série déjà bien longue, après les "raids" d'étrangers ou encore la hiérarchie des civilisations", a-t-elle indiqué dans un communiqué parvenu à l'APS. Pour le responsable socialiste, assimiler tous les étrangers à des revendications particularistes ou communautaires est "indigne". "C'est ce type de propos caricaturaux, blessants et faits de rejet - qui plus est comme toujours à l'égard des Musulmans en particulier - qui alimente le communautarisme", a-t-il soutenu. La députée communiste Marie-Georges Buffet a appelé Claude Guéant à tout bonnement quitter ses fonctions. "On ne peut pas être ministre de l'Intérieur de la République et tenir des propos xénophobes. Aussi je lui demande de choisir: ou il choisit les valeurs de la République et le respect des hommes et des femmes qui la constituent ou il s'en va", a-t-elle indiqué. Pour Olivier Besancenot, du Nouveau Parti Anticapitaliste, Claude Guéant est en train de "lire un prompteur écrit par Marine Le Pen". Pour lui, "Marine Le Pen veut occuper une partie de la place de l'UMP. L'UMP veut occuper une partie de la place du FN. Donc un jour ou l'autre, ils vont finir par se rencontrer". Le candidat Modem (Centre-droite) à la présidentielle, François Bayrou, a, pour sa part, qualifié de "leurre" destiné à "exciter les peurs" les déclarations du ministre français de l'Intérieur. "Ces propos sont un leurre qui vise à exciter la France et à exciter les peurs. On ne peut pas se comporter comme ça quand on est aux responsabilités de la France", a-t-il déclaré à la presse. Accorder le droit de vote aux étrangers pourrait conduire à ce que "des étrangers rendent obligatoire la nourriture hallal" dans les cantines, a affirmé vendredi soir Claude Guéant lors d'un meeting près de Nancy. Lors d'une réunion électorale vendredi soir près de Nancy, Claude Guéant, avait déclaré : "Accepter le vote des étrangers, c'est la porte ouverte au communautarisme. Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture hallal dans les repas des cantines, ou réglementent les piscines à l'encontre des principes de mixité". Le Sénat, à majorité socialiste, avait adopté, le 8 décembre 2011, une proposition de loi de la nouvelle majorité de gauche accordant le droit de vote aux étrangers non communautaires aux municipales, à l'issue d'un débat houleux. Une loi organique décidera des modalités, notamment de la condition de résidence, qui devrait être de cinq ans. Les propos du ministre français de l'intérieur, Claude Guéant, jugeant qu'accepter le vote des étrangers aux élections locales conduirait à "rendre obligatoire la présence de nourriture halal" dans les cantines, ont été vivement critiqués samedi par la gauche qui y voit une "provocation". Mireille Le Corre, responsable du pôle immigration-intégration dans l'équipe de campagne du candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, a affirmé qu'avec "ses provocations, M. Guéant a déjà enterré le slogan de la «France forte», slogan choisi par l'UMP (parti présidentiel) pour sa campagne". "Il est des propos qui ne sont pas tolérables dans la bouche d'un ministre de la République, quand bien même ils ne sont que la continuité d'une série déjà bien longue, après les "raids" d'étrangers ou encore la hiérarchie des civilisations", a-t-elle indiqué dans un communiqué parvenu à l'APS. Pour le responsable socialiste, assimiler tous les étrangers à des revendications particularistes ou communautaires est "indigne". "C'est ce type de propos caricaturaux, blessants et faits de rejet - qui plus est comme toujours à l'égard des Musulmans en particulier - qui alimente le communautarisme", a-t-il soutenu. La députée communiste Marie-Georges Buffet a appelé Claude Guéant à tout bonnement quitter ses fonctions. "On ne peut pas être ministre de l'Intérieur de la République et tenir des propos xénophobes. Aussi je lui demande de choisir: ou il choisit les valeurs de la République et le respect des hommes et des femmes qui la constituent ou il s'en va", a-t-elle indiqué. Pour Olivier Besancenot, du Nouveau Parti Anticapitaliste, Claude Guéant est en train de "lire un prompteur écrit par Marine Le Pen". Pour lui, "Marine Le Pen veut occuper une partie de la place de l'UMP. L'UMP veut occuper une partie de la place du FN. Donc un jour ou l'autre, ils vont finir par se rencontrer". Le candidat Modem (Centre-droite) à la présidentielle, François Bayrou, a, pour sa part, qualifié de "leurre" destiné à "exciter les peurs" les déclarations du ministre français de l'Intérieur. "Ces propos sont un leurre qui vise à exciter la France et à exciter les peurs. On ne peut pas se comporter comme ça quand on est aux responsabilités de la France", a-t-il déclaré à la presse. Accorder le droit de vote aux étrangers pourrait conduire à ce que "des étrangers rendent obligatoire la nourriture hallal" dans les cantines, a affirmé vendredi soir Claude Guéant lors d'un meeting près de Nancy. Lors d'une réunion électorale vendredi soir près de Nancy, Claude Guéant, avait déclaré : "Accepter le vote des étrangers, c'est la porte ouverte au communautarisme. Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture hallal dans les repas des cantines, ou réglementent les piscines à l'encontre des principes de mixité". Le Sénat, à majorité socialiste, avait adopté, le 8 décembre 2011, une proposition de loi de la nouvelle majorité de gauche accordant le droit de vote aux étrangers non communautaires aux municipales, à l'issue d'un débat houleux. Une loi organique décidera des modalités, notamment de la condition de résidence, qui devrait être de cinq ans.