La bataille de Tessalit dans la région d'Adrar des Ifoghas au Mali, à quelques encablures de la frontière algérienne, faisait rage ce dimanche. L'armée malienne semble déterminée à récupérer le camp militaire d'Amachach, situé à 12 km de Tessalit que les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) encerclent depuis des mois. Le site abrite une piste d'atterrissage pour avions toujours gardée par des soldats de l'armée régulière. Leur approvisionnement s'est effectué la dernière fois grâce au largage de vivres par un avion militaire américain. L'armée malienne s'est déjà essayée, en vain à trois reprises, de reprendre cette position. Les agences parlent d'affrontements violents qui ont duré plus de douze heures (de minuit à l'après-midi du dimanche). Des armements lourds ont été utilisés. Mais les nouvelles du front sont distillées par des canaux bien sûr qui ne sont pas toujours fiables vu que chacun des protagonistes veut présenter la situation à son avantage. Les autonomistes touaregs du MNLA sont qualifiés par la presse malienne de « bandits », tandis que l'armée malienne est baptisée « armée d'occupation » par les rebelles. Selon le MNLA l'offensive de l'armée malienne a été déclenchée par les officiers les plus redoutables du Mali, à savoir les colonels majors Gamou, Ould Meydou et Djidji Shako. La rébellion touarègue soutient qu'elle a réussi à mettre en déroute les assaillants qui ont pris la fuite vers 15 h. Les fuyards, à en croire les mêmes sources, se sont scindés en deux groupes avant de se diriger l'un vers Gao et l'autre vers la frontière algérienne. Ils auraient abandonné leurs équipements, le MNLA affirme en outre s'être emparé de deux chars, de deux camions-BM-porteurs de missiles, de six véhicules équipés de 12,7 mm et de plusieurs autres équipements. La rébellion touarègue, enclenchée depuis le 17 janvier 2012, entretient un climat d'incertitude quant à la tenue dans les délais les élections présidentielles prévues le 29 avril 2012. Très inquiète la classe politique malienne a rendu destinataire le président Amadou Toumani Touré d'un plan d'action pour la paix au Nord Mali. Les incessantes activités du MNLA créée récemment pour unifier la rébellion touarègue, ont créé un nouveau rapport de force qui a imposé la réalité d'une guerre territoriale. Successivement les milices armées du MNLA ont attaqué les camps de Menaka (près de Gao), de Tessalit (région de Kidal), d'Anderamboukane (près de la frontière nigérienne), de Tin Zaouatin (près de la frontière avec l'Algérie). Ce conflit a débordé le cadre militaire puisqu'il a causé l'exode de milliers de civils. On compte déjà des réfugiés en Algérie, au Niger, en Mauritanie, au Burkina Faso qui ont fui les combats du désert, où toutes sortes d'armes lourdes sont employées en plus de l'utilisation des moyens aériens. Le départ massif de populations blanches (Touaregs, Arabes, Maures..) est constaté à Bamako, ce qui révèle la dimension raciale de cette guerre, qui est en réalité la dimension de toute sale guerre. La bataille de Tessalit dans la région d'Adrar des Ifoghas au Mali, à quelques encablures de la frontière algérienne, faisait rage ce dimanche. L'armée malienne semble déterminée à récupérer le camp militaire d'Amachach, situé à 12 km de Tessalit que les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) encerclent depuis des mois. Le site abrite une piste d'atterrissage pour avions toujours gardée par des soldats de l'armée régulière. Leur approvisionnement s'est effectué la dernière fois grâce au largage de vivres par un avion militaire américain. L'armée malienne s'est déjà essayée, en vain à trois reprises, de reprendre cette position. Les agences parlent d'affrontements violents qui ont duré plus de douze heures (de minuit à l'après-midi du dimanche). Des armements lourds ont été utilisés. Mais les nouvelles du front sont distillées par des canaux bien sûr qui ne sont pas toujours fiables vu que chacun des protagonistes veut présenter la situation à son avantage. Les autonomistes touaregs du MNLA sont qualifiés par la presse malienne de « bandits », tandis que l'armée malienne est baptisée « armée d'occupation » par les rebelles. Selon le MNLA l'offensive de l'armée malienne a été déclenchée par les officiers les plus redoutables du Mali, à savoir les colonels majors Gamou, Ould Meydou et Djidji Shako. La rébellion touarègue soutient qu'elle a réussi à mettre en déroute les assaillants qui ont pris la fuite vers 15 h. Les fuyards, à en croire les mêmes sources, se sont scindés en deux groupes avant de se diriger l'un vers Gao et l'autre vers la frontière algérienne. Ils auraient abandonné leurs équipements, le MNLA affirme en outre s'être emparé de deux chars, de deux camions-BM-porteurs de missiles, de six véhicules équipés de 12,7 mm et de plusieurs autres équipements. La rébellion touarègue, enclenchée depuis le 17 janvier 2012, entretient un climat d'incertitude quant à la tenue dans les délais les élections présidentielles prévues le 29 avril 2012. Très inquiète la classe politique malienne a rendu destinataire le président Amadou Toumani Touré d'un plan d'action pour la paix au Nord Mali. Les incessantes activités du MNLA créée récemment pour unifier la rébellion touarègue, ont créé un nouveau rapport de force qui a imposé la réalité d'une guerre territoriale. Successivement les milices armées du MNLA ont attaqué les camps de Menaka (près de Gao), de Tessalit (région de Kidal), d'Anderamboukane (près de la frontière nigérienne), de Tin Zaouatin (près de la frontière avec l'Algérie). Ce conflit a débordé le cadre militaire puisqu'il a causé l'exode de milliers de civils. On compte déjà des réfugiés en Algérie, au Niger, en Mauritanie, au Burkina Faso qui ont fui les combats du désert, où toutes sortes d'armes lourdes sont employées en plus de l'utilisation des moyens aériens. Le départ massif de populations blanches (Touaregs, Arabes, Maures..) est constaté à Bamako, ce qui révèle la dimension raciale de cette guerre, qui est en réalité la dimension de toute sale guerre.