La défense dans l'affaire Achour Abderrahmane relative au détournement de 21 milliards DA au préjudice de la Banque Nationale d'Algérie (BNA) a souhaité, hier, à Alger prendre connaissance des 1.957 chèques, objet de poursuites judiciaires. Il s'est avéré, lors de l'audience, que ces chèques se trouvaient dans un coffre-fort à la BNA. Le président du tribunal criminel Rekkad Mohamed a ordonné la présentation de ces chèques afin que la défense puisse en être informée lors de l'audience qui, pour la circonstance, a été suspendue pour reprendre en fin de journée, rapporte l'APS. La défense a estimé "insuffisant l'examen de ces chèques lors de l'audience", expliquant que l'affaire doit être ajournée afin que la défense "puisse comparer ces pièces avec les documents en sa possession et déterminer s'il s'agit bien des chèques objet de poursuites judiciaires ou non". Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à 2005 lorsqu'une lettre anonyme est parvenue à la direction de la banque nationale sur "la manipulation de chèques bancaires depuis 2004 par l'accusé Achour Abderrahmane sans que ces chèques ne soient soumis à une vérification comptable". La même source indique que Achour Abderrahmane a créé des sociétés fictives avec ouverture de comptes commerciaux au niveau des agences de Bouzaréah, de Cherchell et de Kolea, précisant qu'il a détourné des deniers publics avec la complicité des directeurs des agences de Bouzaréah, de Cherchell et de Aïn Benian. Lors de l'opération d'inspection qui a commencé à l'agence de Bouzaréah, la BNA a mis au jour des dysfonctionnements et des zones d'ombre dans les comptes de la société de travaux publics "National Plus" dirigée par l'accusé Achour Abderrahmane. Ces dysfonctionnements résident dans le dépôt, par Achour Abderrahmane, de chèques à l'encaissement à l'agence de Bouzaréah qui les a envoyés, à son tour, à l'agence de Cherchell pour vérification du compte du bénéficiaire avec avis de sort, (sachant que le bénéficiaire est une seule et même personne. La défense dans l'affaire Achour Abderrahmane relative au détournement de 21 milliards DA au préjudice de la Banque Nationale d'Algérie (BNA) a souhaité, hier, à Alger prendre connaissance des 1.957 chèques, objet de poursuites judiciaires. Il s'est avéré, lors de l'audience, que ces chèques se trouvaient dans un coffre-fort à la BNA. Le président du tribunal criminel Rekkad Mohamed a ordonné la présentation de ces chèques afin que la défense puisse en être informée lors de l'audience qui, pour la circonstance, a été suspendue pour reprendre en fin de journée, rapporte l'APS. La défense a estimé "insuffisant l'examen de ces chèques lors de l'audience", expliquant que l'affaire doit être ajournée afin que la défense "puisse comparer ces pièces avec les documents en sa possession et déterminer s'il s'agit bien des chèques objet de poursuites judiciaires ou non". Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à 2005 lorsqu'une lettre anonyme est parvenue à la direction de la banque nationale sur "la manipulation de chèques bancaires depuis 2004 par l'accusé Achour Abderrahmane sans que ces chèques ne soient soumis à une vérification comptable". La même source indique que Achour Abderrahmane a créé des sociétés fictives avec ouverture de comptes commerciaux au niveau des agences de Bouzaréah, de Cherchell et de Kolea, précisant qu'il a détourné des deniers publics avec la complicité des directeurs des agences de Bouzaréah, de Cherchell et de Aïn Benian. Lors de l'opération d'inspection qui a commencé à l'agence de Bouzaréah, la BNA a mis au jour des dysfonctionnements et des zones d'ombre dans les comptes de la société de travaux publics "National Plus" dirigée par l'accusé Achour Abderrahmane. Ces dysfonctionnements résident dans le dépôt, par Achour Abderrahmane, de chèques à l'encaissement à l'agence de Bouzaréah qui les a envoyés, à son tour, à l'agence de Cherchell pour vérification du compte du bénéficiaire avec avis de sort, (sachant que le bénéficiaire est une seule et même personne.