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Des nostalgiques de la colonisation veulent réhabiliter l'OAS
Des historiens mettent en garde
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 03 - 2012

Les relations algéro-françaises continuent à subir les pesanteurs du passé tragique de la colonisation, a souligné l'historien et sociologue algérien, Hassen Remaoun qui a indiqué que des nostalgiques de la colonisation en France oeuvrent pour la réhabilitation de l'Organisation de l'armée secrète (OAS).
Dans un entretien accordé à l'APS à la veille du 50e anniversaire des Accords d'Evian, M. Remaoun a affirmé que "le passé tragique de 132 ans de colonisation continue à peser sur les relations entre les deux pays", dénonçant, dans ce cadre, "des velléités de nostalgiques de la colonisation de réhabiliter l'OAS, l'organisation terroriste qui a ensanglanté l'Algérie à la veille du référendum d'autodétermination".
Pour ce chercheur du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), il est clair que des nostalgiques "continuent à peser en France, en s'attelant à ériger des stèles glorifiant la mémoire de cette organisation sanguinaire avec la complicité de politiques français".
Selon M. Remaoun, cette «"nostAlgérie" existe au sein de la classe politique française qu'elle soit de l'extrême droite, de la droite voire même du centre", précisant qu'il y a eu une longue période de silence au cours de laquelle les questions liées à l'insertion des pieds-noirs et des harkis se posaient avec "acuité" en France.
M. Remaoun a souligné, en outre, que les tentatives de réhabilitation de la colonisation avaient commencé avec la loi de février 2005, notamment, dans ses dispositions relatives aux "aspects positifs" de la colonisation. Ces tentatives, a-t-il encore expliqué, avaient suscité des réactions du côté algérien, notamment à travers la revendication de la reconnaissance par l'Etat français des méfaits de la colonisation. Tout en exprimant son désaccord avec le terme de "repentance" utilisé par certains représentants de la classe politique algérienne, en raison de sa charge religieuse, M. Remaoun a évoqué, cependant, la "reconnaissance" par l'ancienne puissance coloniale des "génocides" commis durant la colonisation.
Chercheur au CRASC d'Oran, M. Remaoun a dirigé plusieurs groupes de recherches, dont entre autres celui dédié à l'enseignement de l'histoire en Algérie, à la citoyenneté en Algérie et à la recherche intitulée "L'Algérie, culture, société et politique". M. Remaoun a été également co-auteur avec l'historien français, Gilles Manceron, de l'œuvre intitulée D'une rive à l'autre : la guerre d'Algérie, de la mémoire à l'histoire.
Les relations algéro-françaises continuent à subir les pesanteurs du passé tragique de la colonisation, a souligné l'historien et sociologue algérien, Hassen Remaoun qui a indiqué que des nostalgiques de la colonisation en France oeuvrent pour la réhabilitation de l'Organisation de l'armée secrète (OAS).
Dans un entretien accordé à l'APS à la veille du 50e anniversaire des Accords d'Evian, M. Remaoun a affirmé que "le passé tragique de 132 ans de colonisation continue à peser sur les relations entre les deux pays", dénonçant, dans ce cadre, "des velléités de nostalgiques de la colonisation de réhabiliter l'OAS, l'organisation terroriste qui a ensanglanté l'Algérie à la veille du référendum d'autodétermination".
Pour ce chercheur du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), il est clair que des nostalgiques "continuent à peser en France, en s'attelant à ériger des stèles glorifiant la mémoire de cette organisation sanguinaire avec la complicité de politiques français".
Selon M. Remaoun, cette «"nostAlgérie" existe au sein de la classe politique française qu'elle soit de l'extrême droite, de la droite voire même du centre", précisant qu'il y a eu une longue période de silence au cours de laquelle les questions liées à l'insertion des pieds-noirs et des harkis se posaient avec "acuité" en France.
M. Remaoun a souligné, en outre, que les tentatives de réhabilitation de la colonisation avaient commencé avec la loi de février 2005, notamment, dans ses dispositions relatives aux "aspects positifs" de la colonisation. Ces tentatives, a-t-il encore expliqué, avaient suscité des réactions du côté algérien, notamment à travers la revendication de la reconnaissance par l'Etat français des méfaits de la colonisation. Tout en exprimant son désaccord avec le terme de "repentance" utilisé par certains représentants de la classe politique algérienne, en raison de sa charge religieuse, M. Remaoun a évoqué, cependant, la "reconnaissance" par l'ancienne puissance coloniale des "génocides" commis durant la colonisation.
Chercheur au CRASC d'Oran, M. Remaoun a dirigé plusieurs groupes de recherches, dont entre autres celui dédié à l'enseignement de l'histoire en Algérie, à la citoyenneté en Algérie et à la recherche intitulée "L'Algérie, culture, société et politique". M. Remaoun a été également co-auteur avec l'historien français, Gilles Manceron, de l'œuvre intitulée D'une rive à l'autre : la guerre d'Algérie, de la mémoire à l'histoire.


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