Comme il est de tradition, à la veille d'un rendez-vous électoral, de nombreux partis politiques font face à quelques problèmes internes. Comme il est de tradition, à la veille d'un rendez-vous électoral, de nombreux partis politiques font face à quelques problèmes internes. La course à la candidature aux législatives du 10 mai prochain donne, en effet, du fil à retordre aux états-majors de l'ensemble des formations politiques. Le premier de leurs soucis est à l'évidence de limiter, autant que faire se peut, les conséquences de la colère qui s'est saisie de leurs bases militantes. La confection des listes électorales est à l'origine de cette levée de boucliers. Aucun parti n'a été épargné par la fronde. Une fronde qui a engendré, chez certains partis, des démissions en cascade. Le plus touché par ce phénomène est certainement le FLN. Le vieux parti, comme cela est de coutume, a toujours connu des situations pareilles. En effet à chaque rendez-vous électoral c'est le même scénario qui se répète. Les cadres et militants, dont les noms ne figurent pas en bonne place dans les listes électorales, notamment pour les premières places, finissent généralement par claquer la porte et s'en vont confectionner leurs propres listes. Dans ce foisonnement sans précèdent des listes indépendantes il est évident que la part du lion revient incontestablement à des dissidents du FLN qui n'ont pas trouvé grâce aux yeux du secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, interrogé dernièrement lors d'une conférence de presse sur cette «hémorragie» n'a pas semblé préoccupé outre mesure. «Nous sommes habitués» s'est-il juste contenté de répondre. Mais cette fois-ci la partie ne sera certainement pas si facile pour le FLN, dont de nombreux cadres ont démissionné pour aller former des nouveaux partis politiques en entraînant, dans leur sillage, des dizaines, voire des centaines de militants. Le RND, le frère ennemi du FLN, n'est pas épargné, lui aussi, par ce vent de dissidence. Mécontents de n'avoir pas été choisis par le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, pour occuper les têtes de listes lors du prochain scrutin législatif, des secrétaires des bureaux de wilaya ont démissionné du parti. Il en a été ainsi à Médéa par exemple où le choix d' Ouyahia en faveur de l'actuel député, Ahmed Guettiche, pour diriger la liste du parti lors des législatives, a poussé le secrétaire du bureau de wilaya à claquer la porte, suivi en cela par de nombreux cadres et militants. Ces mécontents, il va sans dire, sont en train d'élaborer une liste indépendante pour participer à la bataille du 10 mai. Et ce ne sera pas la seule liste indépendante qui ambitionnera de disputer à la liste officielle du parti l'électorat traditionnel du RND. Le Parti des travailleurs est dans la même situation puisque de nombreux militants ont fait montre de leur protestation suite au choix de la direction du parti. Un fort vent de fronde a touché le parti, notamment dans les wilayas de l'Est du pays. Les démissions dans les rangs du PT se comptent, en effet, par centaines. De Annaba à Guelma en passant par El Tarf et Skikda, pour ne citer que ces wilayas, c'est le même scénario. Les démissionnaires n'ont pas approuvé les choix de la secrétaire générale, Louisa Hanoune, qui leur a préféré les syndicalistes de l'UGTA. De nombreux hauts cadres syndicaux de l'UGTA vont, dans le cadre d'un deal passé entre les deux parties, diriger les listes du parti lors de ces élections législatives. Le comble c'est que ce vent de dissidence a soufflé aussi sur les partis islamistes lesquels étaient jusqu'à un passé encore récent épargnés par ce phénomène. Cette dissidence et ces démissions auront certainement des conséquences négatives sur le score électoral des partis concernés. La course à la candidature aux législatives du 10 mai prochain donne, en effet, du fil à retordre aux états-majors de l'ensemble des formations politiques. Le premier de leurs soucis est à l'évidence de limiter, autant que faire se peut, les conséquences de la colère qui s'est saisie de leurs bases militantes. La confection des listes électorales est à l'origine de cette levée de boucliers. Aucun parti n'a été épargné par la fronde. Une fronde qui a engendré, chez certains partis, des démissions en cascade. Le plus touché par ce phénomène est certainement le FLN. Le vieux parti, comme cela est de coutume, a toujours connu des situations pareilles. En effet à chaque rendez-vous électoral c'est le même scénario qui se répète. Les cadres et militants, dont les noms ne figurent pas en bonne place dans les listes électorales, notamment pour les premières places, finissent généralement par claquer la porte et s'en vont confectionner leurs propres listes. Dans ce foisonnement sans précèdent des listes indépendantes il est évident que la part du lion revient incontestablement à des dissidents du FLN qui n'ont pas trouvé grâce aux yeux du secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, interrogé dernièrement lors d'une conférence de presse sur cette «hémorragie» n'a pas semblé préoccupé outre mesure. «Nous sommes habitués» s'est-il juste contenté de répondre. Mais cette fois-ci la partie ne sera certainement pas si facile pour le FLN, dont de nombreux cadres ont démissionné pour aller former des nouveaux partis politiques en entraînant, dans leur sillage, des dizaines, voire des centaines de militants. Le RND, le frère ennemi du FLN, n'est pas épargné, lui aussi, par ce vent de dissidence. Mécontents de n'avoir pas été choisis par le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, pour occuper les têtes de listes lors du prochain scrutin législatif, des secrétaires des bureaux de wilaya ont démissionné du parti. Il en a été ainsi à Médéa par exemple où le choix d' Ouyahia en faveur de l'actuel député, Ahmed Guettiche, pour diriger la liste du parti lors des législatives, a poussé le secrétaire du bureau de wilaya à claquer la porte, suivi en cela par de nombreux cadres et militants. Ces mécontents, il va sans dire, sont en train d'élaborer une liste indépendante pour participer à la bataille du 10 mai. Et ce ne sera pas la seule liste indépendante qui ambitionnera de disputer à la liste officielle du parti l'électorat traditionnel du RND. Le Parti des travailleurs est dans la même situation puisque de nombreux militants ont fait montre de leur protestation suite au choix de la direction du parti. Un fort vent de fronde a touché le parti, notamment dans les wilayas de l'Est du pays. Les démissions dans les rangs du PT se comptent, en effet, par centaines. De Annaba à Guelma en passant par El Tarf et Skikda, pour ne citer que ces wilayas, c'est le même scénario. Les démissionnaires n'ont pas approuvé les choix de la secrétaire générale, Louisa Hanoune, qui leur a préféré les syndicalistes de l'UGTA. De nombreux hauts cadres syndicaux de l'UGTA vont, dans le cadre d'un deal passé entre les deux parties, diriger les listes du parti lors de ces élections législatives. Le comble c'est que ce vent de dissidence a soufflé aussi sur les partis islamistes lesquels étaient jusqu'à un passé encore récent épargnés par ce phénomène. Cette dissidence et ces démissions auront certainement des conséquences négatives sur le score électoral des partis concernés.