Le Front de libération nationale (FLN) tiendra enfin la conférence nationale de ses cadres, après un long été marqué par de fortes tractations, comme à chaque rendez-vous électoral. Abdelaziz Belkhadem, après s'être exprimé en tant que Chef du gouvernement mardi dernier, retrouvera, aujourd'hui, sa casquette de secrétaire général du parti. En dépit des assurances avancées au sujet de la contestation qui gangrène les rangs du vieux parti, il aura à contenir la fougue des militants de la base qui viendront assez nombreux participer à ce rendez-vous décisif, à quelques mois seulement de la tenue des élections locales. Ces dernières, en effet, font agiter les artisans de la fronde et les adeptes de la dissidence qui ne sont pas contents du rendement de l'instance exécutive. Donc, députés, sénateurs, mouhafedhs et différents cadres du FLN seront nombreux à prendre part aux assises du parti placé sous le thème «Collectivités locales, état des lieux et perspectives». Une rencontre qui revêt une importance capitale, d'autant qu'elle vient suppléer un autre rendez-vous renvoyé aux calendes grecques cette année, qu'est la rituelle université d'été. Elle intervient après une série de rencontres régionales organisées à travers les quatre coins du pays ; à l'ouest du pays dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, à l'est dans la wilaya de Constantine, au sud dans la wilaya de Ouargla et au centre du pays dans la capitale. Cependant, si les prochaines élections locales se présentent comme le centre d'intérêt lors de ces assises, il n'en demeure pas moins que le choix des candidats serait la pomme de discorde, d'autant qu'il sera procédé à la désignation des 54 superviseurs qui se chargeront de la confection des listes électorales et des candidatures au niveau des structures de base. Aussi, sera-t-il question de remettre sur la table les propositions du FLN quant à la révision des codes communal et de wilaya, dont la programmation à l'ordre du jour de la session automnale à l'APN, risque vraisemblablement de faire défaut. Le président de l'Assemblée, Abdelaziz Ziari, l'a récemment signifié, alors que quelques mois seulement auparavant, le Chef du gouvernement l'annonçait en grande pompe. Une chose est cependant sûre, elle n'interviendra pas avant la tenue des élections locales prévues en novembre prochain. Par ailleurs, le FLN s'apprête à vivre un moment crucial, durant lequel l'administration centrale aura à en découdre avec les plus intransigeants de ses militants lors de cette conférence nationale. Pour rappel, les contestataires du vieux parti ont redoublé de virulence depuis la tenue des élections législatives du 17 mai dernier, et menacent d'ailleurs d'accentuer leur mouvement si un écho favorable à leurs doléances tarderait à venir. Ce qui augure d'une ambiance peu coutumière lors de la rencontre d'aujourd'hui. Une rencontre qui, pourtant, se veut rassembleuse et réunificatrice, pour mettre un terme aux clivages qui refont surface à chaque rendez-vous électoral. Le Front de libération nationale (FLN) tiendra enfin la conférence nationale de ses cadres, après un long été marqué par de fortes tractations, comme à chaque rendez-vous électoral. Abdelaziz Belkhadem, après s'être exprimé en tant que Chef du gouvernement mardi dernier, retrouvera, aujourd'hui, sa casquette de secrétaire général du parti. En dépit des assurances avancées au sujet de la contestation qui gangrène les rangs du vieux parti, il aura à contenir la fougue des militants de la base qui viendront assez nombreux participer à ce rendez-vous décisif, à quelques mois seulement de la tenue des élections locales. Ces dernières, en effet, font agiter les artisans de la fronde et les adeptes de la dissidence qui ne sont pas contents du rendement de l'instance exécutive. Donc, députés, sénateurs, mouhafedhs et différents cadres du FLN seront nombreux à prendre part aux assises du parti placé sous le thème «Collectivités locales, état des lieux et perspectives». Une rencontre qui revêt une importance capitale, d'autant qu'elle vient suppléer un autre rendez-vous renvoyé aux calendes grecques cette année, qu'est la rituelle université d'été. Elle intervient après une série de rencontres régionales organisées à travers les quatre coins du pays ; à l'ouest du pays dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, à l'est dans la wilaya de Constantine, au sud dans la wilaya de Ouargla et au centre du pays dans la capitale. Cependant, si les prochaines élections locales se présentent comme le centre d'intérêt lors de ces assises, il n'en demeure pas moins que le choix des candidats serait la pomme de discorde, d'autant qu'il sera procédé à la désignation des 54 superviseurs qui se chargeront de la confection des listes électorales et des candidatures au niveau des structures de base. Aussi, sera-t-il question de remettre sur la table les propositions du FLN quant à la révision des codes communal et de wilaya, dont la programmation à l'ordre du jour de la session automnale à l'APN, risque vraisemblablement de faire défaut. Le président de l'Assemblée, Abdelaziz Ziari, l'a récemment signifié, alors que quelques mois seulement auparavant, le Chef du gouvernement l'annonçait en grande pompe. Une chose est cependant sûre, elle n'interviendra pas avant la tenue des élections locales prévues en novembre prochain. Par ailleurs, le FLN s'apprête à vivre un moment crucial, durant lequel l'administration centrale aura à en découdre avec les plus intransigeants de ses militants lors de cette conférence nationale. Pour rappel, les contestataires du vieux parti ont redoublé de virulence depuis la tenue des élections législatives du 17 mai dernier, et menacent d'ailleurs d'accentuer leur mouvement si un écho favorable à leurs doléances tarderait à venir. Ce qui augure d'une ambiance peu coutumière lors de la rencontre d'aujourd'hui. Une rencontre qui, pourtant, se veut rassembleuse et réunificatrice, pour mettre un terme aux clivages qui refont surface à chaque rendez-vous électoral.