Le parti FLN aura certainement à faire face à une rude concurrence lors des élections législatives du 10 mai prochain. En effet, en plus de l'adversité d'anciennes formations politiques qui ont l'habitude de lui disputer l'électorat, le vieux parti devra aussi faire face, non seulement aux nouveaux partis politiques, mais aussi et surtout à ses « dissidents ». Car le mouvement de « Redressement et d'authenticité », appelé communément « les redresseurs », a annoncé son intention de participer au prochain scrutin législatif. En somme les « redresseurs » seront bel et bien présents avec leurs propres listes indépendantes. « Nous serons présents dans toutes les wilayas du pays » nous a indiqué Mohamed Seghir Kara, le porte-parole du mouvement. Selon notre interlocuteur, contacté hier, « les préparatifs ont atteint un stade avancé puisque jusqu'au jour d'aujourd'hui (NDLR) nous avons déjà confectionné 43 listes et nous sommes en train de retirer les formulaires y afférents ». Dans une disposition de la loi électorale, pour rappel, il est stipulé que toute liste indépendante devrait collecter 4.000 signatures pour chaque candidature. Le porte-parole des « redresseurs », qui s'est montré très confiant quant à la capacité du mouvement à pouvoir souscrire à cette disposition de la loi, a souligné que pour la liste relative à Alger , « la question n'a pas encore été tranchée, mais elle le sera dans les prochains jours ». Mohamed Seghir Kara s'est, cependant, montré très discret s'agissant des noms devant être à la tête des listes électorales et surtout pour ce qui est d'anciens ministres, députés ou des plus hauts dirigeants de ce mouvement de fronde qui s'est opposé à la ligne politique du secrétaire général du FLN et a déclaré sa dissidence. « La majorité des noms connus de la direction du mouvement n'a pas présenté sa candidature car nous ne sommes pas le bureau politique » dira notre interlocuteur qui faisait clairement allusion à l'instance exécutive du FLN dont tous les membres seront candidats . « Par contre la direction du mouvement a demandé à certains de ses membres d'être candidats » a-t-il précisé sans toutefois donner plus de détails même s'agissant de sa personne. Quelles chances pour les « redresseurs » ? Ces derniers vont-ils remporter de nombreux sièges à l'APN et créer la surprise ? Ces questions, et bien d'autres encore, reviennent avec insistance, mais le porte-parole du mouvement des « redresseurs » a fait montre de son optimisme. Kara considère en effet que le mouvement dispose d'une importante base de militants et de cadres, tous sans doute mécontents de la ligne politique du FLN et qui ont déserté en grand nombre les rangs du parti pour rejoindre avec armes et bagages les « redresseurs ». « Nous sommes le FLN, eux n'ont que le cachet » dira Mohamed Seghir Kara comme pour signifier leur attachement à la ligne originelle du vieux parti. Ainsi donc la campagne électorale promet d'être passionnante, surtout si les listes des « redresseurs » sont validées. Tous les coups seront permis et il n'est pas dit que le FLN aura le dernier mot. Car tout porte à croire que les « redresseurs », qui puisent dans le même vivier électoral, vont priver le vieux parti de nombreux sièges. C'est dire que le FLN joue gros dans ces élections législatives tant il risque fort bien d'y laisser des plumes. Le parti FLN aura certainement à faire face à une rude concurrence lors des élections législatives du 10 mai prochain. En effet, en plus de l'adversité d'anciennes formations politiques qui ont l'habitude de lui disputer l'électorat, le vieux parti devra aussi faire face, non seulement aux nouveaux partis politiques, mais aussi et surtout à ses « dissidents ». Car le mouvement de « Redressement et d'authenticité », appelé communément « les redresseurs », a annoncé son intention de participer au prochain scrutin législatif. En somme les « redresseurs » seront bel et bien présents avec leurs propres listes indépendantes. « Nous serons présents dans toutes les wilayas du pays » nous a indiqué Mohamed Seghir Kara, le porte-parole du mouvement. Selon notre interlocuteur, contacté hier, « les préparatifs ont atteint un stade avancé puisque jusqu'au jour d'aujourd'hui (NDLR) nous avons déjà confectionné 43 listes et nous sommes en train de retirer les formulaires y afférents ». Dans une disposition de la loi électorale, pour rappel, il est stipulé que toute liste indépendante devrait collecter 4.000 signatures pour chaque candidature. Le porte-parole des « redresseurs », qui s'est montré très confiant quant à la capacité du mouvement à pouvoir souscrire à cette disposition de la loi, a souligné que pour la liste relative à Alger , « la question n'a pas encore été tranchée, mais elle le sera dans les prochains jours ». Mohamed Seghir Kara s'est, cependant, montré très discret s'agissant des noms devant être à la tête des listes électorales et surtout pour ce qui est d'anciens ministres, députés ou des plus hauts dirigeants de ce mouvement de fronde qui s'est opposé à la ligne politique du secrétaire général du FLN et a déclaré sa dissidence. « La majorité des noms connus de la direction du mouvement n'a pas présenté sa candidature car nous ne sommes pas le bureau politique » dira notre interlocuteur qui faisait clairement allusion à l'instance exécutive du FLN dont tous les membres seront candidats . « Par contre la direction du mouvement a demandé à certains de ses membres d'être candidats » a-t-il précisé sans toutefois donner plus de détails même s'agissant de sa personne. Quelles chances pour les « redresseurs » ? Ces derniers vont-ils remporter de nombreux sièges à l'APN et créer la surprise ? Ces questions, et bien d'autres encore, reviennent avec insistance, mais le porte-parole du mouvement des « redresseurs » a fait montre de son optimisme. Kara considère en effet que le mouvement dispose d'une importante base de militants et de cadres, tous sans doute mécontents de la ligne politique du FLN et qui ont déserté en grand nombre les rangs du parti pour rejoindre avec armes et bagages les « redresseurs ». « Nous sommes le FLN, eux n'ont que le cachet » dira Mohamed Seghir Kara comme pour signifier leur attachement à la ligne originelle du vieux parti. Ainsi donc la campagne électorale promet d'être passionnante, surtout si les listes des « redresseurs » sont validées. Tous les coups seront permis et il n'est pas dit que le FLN aura le dernier mot. Car tout porte à croire que les « redresseurs », qui puisent dans le même vivier électoral, vont priver le vieux parti de nombreux sièges. C'est dire que le FLN joue gros dans ces élections législatives tant il risque fort bien d'y laisser des plumes.