Après avoir atteint des prix vertigineux, la pomme de terre devrait être accessible de nouveau pour les familles. En effet Le ministre de l'Agriculture, rassurant, assure que les prix devraient connaître un retour à la normale dans les prochains jours sans pour autant donner de date précise. Après avoir atteint des prix vertigineux, la pomme de terre devrait être accessible de nouveau pour les familles. En effet Le ministre de l'Agriculture, rassurant, assure que les prix devraient connaître un retour à la normale dans les prochains jours sans pour autant donner de date précise. Invité sur un plateau de la Télévision algérienne, Rachid Benaissa incombe la flambée des prix aux mauvaises conditions climatiques connu par le pays. Des conditions qui ont beaucoup influé sur la récolte et la culture, selon le ministre qui n‘a, à aucun moment, évoqué le rôle des spéculateurs dans cette situation. Un rôle déjà reconnu par le gouvernement, qui s‘est déclaré « impuissant devant les spéculateurs » en 2006. La situation ne semble pas avoir trop changé, puisque 6 ans après la pays vit la même situation et ce malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics pour développer la culture de la pomme de terre. Autre facteur non négligeable, la baisse de la production, évoqué par les opérateurs du secteur. Une production en hausse durant les trois dernières années. Les prévisions des professionnels tablaient même sur une quantité de 5 millions de tonnes de pommes de terre d‘ici à 2014. Selon le Conseil interprofessionnel de la pomme de terre la filière peut progresser de 20 à 30% par an. La production de pommes de terre a atteint 3,8 millions de tonnes en 2011, en hausse de 19% par rapport à 2010. En 2010, la production s‘était établie à 3,2 millions de tonnes contre 2,67 millions de tonnes en 2009 et 2,2 millions en 2008. A la veille de l‘Indépendance, il était considéré que l‘Algérie produisait environ 250.000 t de pommes de terre sur une superficie estimée à 26.000 ha . Selon les chiffres du ministère, 53% de la production nationale de pommes de terre est assurée par quatre wilayas : El-Oued et Aïn Defla, qui ont fait à elles seules 37% de la récolte, Mascara et Mostaganem (16%). La wilaya d‘El Oued assure, à elle seule, 35% de la production nationale. Une wilaya qui n‘a pas trop connu les aléas de la nature. Pour consolider les progrès réalisés par la filière, les professionnels ont établi un plan d‘action pour l‘année 2012 qui porte sur plusieurs aspects liés, notamment à la fertilisation, à la mécanisation, à la régulation et à la production de semences. Il est à noter que 100.000 ha sont réservés annuellement à la production de la pomme de terre, soit 27 % de la superficie totale consacrée aux cultures maraîchères. La pomme de terre qui reste reste un produit de base pour le consommateur avec une moyenne de consommation de 60 kg habitant/an. Pour remédier à la situation actuelle et dans la perspective de faire baisser le prix de la pomme de terre à 50DA, actuellement à 100DA, des négociations ont été entreprises par les services publics avec les exploitants agricoles, les représentants des marchés de gros d‘Attatba, de Bougara et des Eucalyptus et les mandataires. Il a été demandé aussi aux exploitants des wilayas du Centre de déstocker la pomme de terre à hauteur de 50% vers les marchés de gros, sur une période de 10 jours pour voir la courbe des prix baisser. Il faut savoir que la pomme de terre, qui est écoulée sur le marché durant le mois de mars, est celle récoltée aux mois de novembre et de décembre derniers. T. Invité sur un plateau de la Télévision algérienne, Rachid Benaissa incombe la flambée des prix aux mauvaises conditions climatiques connu par le pays. Des conditions qui ont beaucoup influé sur la récolte et la culture, selon le ministre qui n‘a, à aucun moment, évoqué le rôle des spéculateurs dans cette situation. Un rôle déjà reconnu par le gouvernement, qui s‘est déclaré « impuissant devant les spéculateurs » en 2006. La situation ne semble pas avoir trop changé, puisque 6 ans après la pays vit la même situation et ce malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics pour développer la culture de la pomme de terre. Autre facteur non négligeable, la baisse de la production, évoqué par les opérateurs du secteur. Une production en hausse durant les trois dernières années. Les prévisions des professionnels tablaient même sur une quantité de 5 millions de tonnes de pommes de terre d‘ici à 2014. Selon le Conseil interprofessionnel de la pomme de terre la filière peut progresser de 20 à 30% par an. La production de pommes de terre a atteint 3,8 millions de tonnes en 2011, en hausse de 19% par rapport à 2010. En 2010, la production s‘était établie à 3,2 millions de tonnes contre 2,67 millions de tonnes en 2009 et 2,2 millions en 2008. A la veille de l‘Indépendance, il était considéré que l‘Algérie produisait environ 250.000 t de pommes de terre sur une superficie estimée à 26.000 ha . Selon les chiffres du ministère, 53% de la production nationale de pommes de terre est assurée par quatre wilayas : El-Oued et Aïn Defla, qui ont fait à elles seules 37% de la récolte, Mascara et Mostaganem (16%). La wilaya d‘El Oued assure, à elle seule, 35% de la production nationale. Une wilaya qui n‘a pas trop connu les aléas de la nature. Pour consolider les progrès réalisés par la filière, les professionnels ont établi un plan d‘action pour l‘année 2012 qui porte sur plusieurs aspects liés, notamment à la fertilisation, à la mécanisation, à la régulation et à la production de semences. Il est à noter que 100.000 ha sont réservés annuellement à la production de la pomme de terre, soit 27 % de la superficie totale consacrée aux cultures maraîchères. La pomme de terre qui reste reste un produit de base pour le consommateur avec une moyenne de consommation de 60 kg habitant/an. Pour remédier à la situation actuelle et dans la perspective de faire baisser le prix de la pomme de terre à 50DA, actuellement à 100DA, des négociations ont été entreprises par les services publics avec les exploitants agricoles, les représentants des marchés de gros d‘Attatba, de Bougara et des Eucalyptus et les mandataires. Il a été demandé aussi aux exploitants des wilayas du Centre de déstocker la pomme de terre à hauteur de 50% vers les marchés de gros, sur une période de 10 jours pour voir la courbe des prix baisser. Il faut savoir que la pomme de terre, qui est écoulée sur le marché durant le mois de mars, est celle récoltée aux mois de novembre et de décembre derniers. T.