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Le hooliganisme algérien
Violences dans les stades
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 04 - 2012

Il y a quelques années la violence dans les stades ne se posait comme un problème sociétal que de l'autre côté de la Méditerranée, dans les sociétés dites industrialisées. Mais ce phénomène a, depuis peu de temps, gagné notre pays, et les spécialistes sont même tentés d'appeler cela le «hooliganisme algérien».
Il y a quelques années la violence dans les stades ne se posait comme un problème sociétal que de l'autre côté de la Méditerranée, dans les sociétés dites industrialisées. Mais ce phénomène a, depuis peu de temps, gagné notre pays, et les spécialistes sont même tentés d'appeler cela le «hooliganisme algérien».
Les violences enregistrées lors du match de quart de finale de la coupe d'Algérie de football entre l'USM El Harrach et l'USM Alger, vendredi au stade du 5-Juillet sera en principe un booster pour prendre des mesures essentielLES contre cette «gangrène» qui guette de plus en plus le sport algérien, surtout le football. D'ailleurs, les téléspectateurs ont été également touchés indirectement par ces violences puisqu'ils ont été privés de la transmission de la deuxième mi-temps, vu que cet incident a causé la destruction de deux caméras de la chaîne de télévision algérienne. En dehors de cet incident, la violence dans les stades est devenue monnaie courante. Ainsi à chaque match, on enregistre de nombreux blessés et des dégâts matériels. Le sport qui, en principe, et quel que soit l'enjeu, reste un jeu, mais il n'est pas perçu sous cet angle aussi bien par les supporteurs que par les athlètes. Ces derniers, malheureusement, sont loin de donner l'exemple. Ce phénomène fait de plus en plus rage surtout lors des compétitions officielles (coupe d'Algérie, championnat d'Algérie). Ce phénomène qui prend de l'ampleur se répercute sur le quotidien des citoyens qui évitent tout déplacement lors des heures des matches ou qui préfèrent rester en face de leurs téléviseurs. De surcroît, il ne faudrait pas s'étonner de ne pas voir des familles dans les gradins. Après l'incident survenu le samedi au stade 5-Juillet, le directeur général du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO), Noureddine Belmihoub, a appelé hier les différentes parties concernées à agir ''fermement'' pour combattre le fléau de la violence dans les stades. Il a d'ailleurs appelé à l'occasion de «prendre de lourdes sanctions à l'encontre des fauteurs de troubles dans les stades» et cela de manière ferme car «ce qui s'est passé lors de ce match est vraiment grave», ajouta-t-il. L'enjeu d'une rencontre est souvent à l'origine des violences sur les stades. La quête d'un trophée ou d'un titre fait monter le mercure dans les stades. Et l'étincelle ne tarde pas à s'embraser pour une peccadille. C'est ce qui a été enregistré avant –hier ou des actes de vandalisme et de violence d'une extrême gravité ont été enregistrés au niveau du grand stade de la capitale avant et pendant le derby algérois. Plusieurs sièges des gradins ont été également saccagés. Il est à noter que pour éradiquer les débordements dans les différents stades, les autorités ont pris certaines mesures. Entre autres, le renforcement de la sécurité autour des stades. Une sécurité assurée par les forces de l'ordre et autres agents de sécurité. Mais la journée de samedi a vu le déroulement de plusieurs matches en même temps. Ce qui a déplu au directeur directeur général du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO), Noureddine Belmihoub, qui ne comprend pas comment «l'on a décidé de programmer quatre rencontres à Alger durant la même journée. Ceux qui ont en charge la programmation sont censés travailler en étroite concertation avec les services de sécurité, car pour la journée de samedi, par exemple, quatre matches se déroulaient à Alger (20-Août, Kouba, Chéraga et 5-Juillet). Du coup, il devient difficile pour le service d'ordre d'accomplir sa mission convenablement». Jetant ainsi la faute de ces violence sur programmateurs des matches. Dans les pays ayant connu ce phénomène, plusieurs mesures ont été prises pour éradiquer ces violences à l'instar de l'aménagement des stades, l'éducation des supporters (notamment dans les clubs sportfs) et la mise en place d'un code de déontologie, des mesures techniques pour la surveillance et l'interdiction de stade aux fauteurs de troubles.Cette dernière mesure consiste a interdire de stade toutes les personnes qui se rendront coupables de violences. Pour cela, un moyen de contrôle doit être mis en place dans tous les stades. Le DG de L'OCO a d'ailleurs rappelé cette mesure. En s'inspirant de «modèles étrangers» en matière de lutte contre la violence, en procédant notamment à l'élaboration de "fichiers" concernant les "fauteurs de troubles de manière à leur interdire définitivement l'accès aux stades. ». Pour l'instant, la seule mesure prise contre ces violences est que les dégâts matériels seront remboursés par le club coupable. C'est ce qu'a annoncé le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj : «Les rapports du match établis par les différentes parties concernées vont déterminer les responsabilités de chacune des deux équipes dans les dégâts matériels survenus au stade du 5-Juillet. Le club, dont les supporters en seront jugés coupables, sera contraint de payer les frais aux parties victimes».
Les violences enregistrées lors du match de quart de finale de la coupe d'Algérie de football entre l'USM El Harrach et l'USM Alger, vendredi au stade du 5-Juillet sera en principe un booster pour prendre des mesures essentielLES contre cette «gangrène» qui guette de plus en plus le sport algérien, surtout le football. D'ailleurs, les téléspectateurs ont été également touchés indirectement par ces violences puisqu'ils ont été privés de la transmission de la deuxième mi-temps, vu que cet incident a causé la destruction de deux caméras de la chaîne de télévision algérienne. En dehors de cet incident, la violence dans les stades est devenue monnaie courante. Ainsi à chaque match, on enregistre de nombreux blessés et des dégâts matériels. Le sport qui, en principe, et quel que soit l'enjeu, reste un jeu, mais il n'est pas perçu sous cet angle aussi bien par les supporteurs que par les athlètes. Ces derniers, malheureusement, sont loin de donner l'exemple. Ce phénomène fait de plus en plus rage surtout lors des compétitions officielles (coupe d'Algérie, championnat d'Algérie). Ce phénomène qui prend de l'ampleur se répercute sur le quotidien des citoyens qui évitent tout déplacement lors des heures des matches ou qui préfèrent rester en face de leurs téléviseurs. De surcroît, il ne faudrait pas s'étonner de ne pas voir des familles dans les gradins. Après l'incident survenu le samedi au stade 5-Juillet, le directeur général du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO), Noureddine Belmihoub, a appelé hier les différentes parties concernées à agir ''fermement'' pour combattre le fléau de la violence dans les stades. Il a d'ailleurs appelé à l'occasion de «prendre de lourdes sanctions à l'encontre des fauteurs de troubles dans les stades» et cela de manière ferme car «ce qui s'est passé lors de ce match est vraiment grave», ajouta-t-il. L'enjeu d'une rencontre est souvent à l'origine des violences sur les stades. La quête d'un trophée ou d'un titre fait monter le mercure dans les stades. Et l'étincelle ne tarde pas à s'embraser pour une peccadille. C'est ce qui a été enregistré avant –hier ou des actes de vandalisme et de violence d'une extrême gravité ont été enregistrés au niveau du grand stade de la capitale avant et pendant le derby algérois. Plusieurs sièges des gradins ont été également saccagés. Il est à noter que pour éradiquer les débordements dans les différents stades, les autorités ont pris certaines mesures. Entre autres, le renforcement de la sécurité autour des stades. Une sécurité assurée par les forces de l'ordre et autres agents de sécurité. Mais la journée de samedi a vu le déroulement de plusieurs matches en même temps. Ce qui a déplu au directeur directeur général du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO), Noureddine Belmihoub, qui ne comprend pas comment «l'on a décidé de programmer quatre rencontres à Alger durant la même journée. Ceux qui ont en charge la programmation sont censés travailler en étroite concertation avec les services de sécurité, car pour la journée de samedi, par exemple, quatre matches se déroulaient à Alger (20-Août, Kouba, Chéraga et 5-Juillet). Du coup, il devient difficile pour le service d'ordre d'accomplir sa mission convenablement». Jetant ainsi la faute de ces violence sur programmateurs des matches. Dans les pays ayant connu ce phénomène, plusieurs mesures ont été prises pour éradiquer ces violences à l'instar de l'aménagement des stades, l'éducation des supporters (notamment dans les clubs sportfs) et la mise en place d'un code de déontologie, des mesures techniques pour la surveillance et l'interdiction de stade aux fauteurs de troubles.Cette dernière mesure consiste a interdire de stade toutes les personnes qui se rendront coupables de violences. Pour cela, un moyen de contrôle doit être mis en place dans tous les stades. Le DG de L'OCO a d'ailleurs rappelé cette mesure. En s'inspirant de «modèles étrangers» en matière de lutte contre la violence, en procédant notamment à l'élaboration de "fichiers" concernant les "fauteurs de troubles de manière à leur interdire définitivement l'accès aux stades. ». Pour l'instant, la seule mesure prise contre ces violences est que les dégâts matériels seront remboursés par le club coupable. C'est ce qu'a annoncé le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj : «Les rapports du match établis par les différentes parties concernées vont déterminer les responsabilités de chacune des deux équipes dans les dégâts matériels survenus au stade du 5-Juillet. Le club, dont les supporters en seront jugés coupables, sera contraint de payer les frais aux parties victimes».


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