L'avocat des Frères musulmans a annoncé qu'il ira dimanche retirer les documents de candidature du dirigeant de la confrérie, Khairat al-Chater, à la course à la présidence de la République. En 2007, le candidat des Frères musulmans avait été condamné à une peine de prison dans l'affaire appelée «Les milices d'al-Azhar» puis a bénéficié d'une grâce pour des raisons de santé. Selon certaines sources, la peine est en vigueur jusqu'en 2013 mais ce dernier nie totalement ce fait. La décision des Frères musulmans de présenter un candidat à la présidentielle a suscité moult réactions parmi les forces politiques qui s'interrogent sur les raisons de ce revirement subi dans la position de la confrérie. Le président du parti al Karama, Mohamed Sami, a indiqué à ce propos que la présentation par les Frères musulmans d'un candidat à la présidentielle traduit d'ores et déjà leur «volonté de contrôle» de tous les outils du pouvoir en Egypte, à commencer par le Parlement et la commission constituante d'élaboration de la Constitution pour finir avec la présidence du Conseil de ministres et la présidence de la République. Après avoir fait part de son étonnement du revirement des Frères musulmans, il a estimé que ces derniers, qui ont longtemps subi l'oppression du parti national dissous, «ne tirent pas les enseignements de l'histoire». Le parti du Rassemblement égyptien a affirmé, quant à lui, que la candidature de Khairat al-Chater à la présidentielle était un pas visant à imposer la domination du capital au pouvoir et à aller vers un empire commercial et financier en Egypte. Nabil Zaki, porte-parole du parti, a souligné qu'al -Chater sera, du fait de ses investissements et ses activités économiques diverses, un empire capitaliste plus important que celui d'Ahmed Iz, ancien secrétaire du parti national dissous. Il a précisé, en outre, que le candidat était impliqué dans des «affaires de blanchiment d'argent et de milices», qualifiant l'annonce de cette candidature de «suicide politique» d'autant plus qu'elle intervenait à un moment où la crédibilité de la confrérie avait été entamée auprès de l'opinion publique. Le parti Ghad Al Thawra, a souligné par la voix de son candidat Ayman Nour que cette candidature bouleversait la donne politique impliquant une révision des calculs de la bataille électorale durant les tout prochains jours. Le Front libre pour un changement pacifique (FLCP) a estimé, pour sa part, que l'annonce de cette candidature faisait tomber le masque derrière lequel se cache la confrérie. Dans un communiqué, le FLCP a indiqué que Khairat al Chater était le candidat du consensus tant attendu dans une transaction qu'il a qualifiée de «scandaleuse» entre le conseil militaire et les Frères musulmans. Il appelle à cet effet, le peuple égyptien à ne pas voter en faveur du candidat islamiste pour éviter une dispersion des voix au profit de l'alliance «militaire-Frères». Le courant islamique général, qui compte 11 formations islamiques, a relevé dans un communiqué publié dimanche, l'existence d'une complicité entre les Frères musulmans et le Conseil militaire pour empêcher les candidats islamistes et le «courant révolutionnaire» d'accéder au pouvoir. Par ailleurs, George Ishak, membre du mouvement Kifaya, a affirmé que la candidature d'al Chater influera sur la crédibilité du parti pour la liberté et la justice affilié aux Frères musulmans, précisant que la situation est pour le moment ambigu et qu'il pourrait y avoir d'autres surprises dans un proche avenir. Le président du parti du rassemblement Rifaat Said a, quant à lui, estimé que l'Egypte vivait une «comédie noire» après la présentation du candidat des Frères musulmans, se disant préoccupé de voir la confrontation se transférer entre les salafistes qui présentent Salah Abou Ismail et les frères musulmans avec Khairat al- Chater au Conseil du peuple puis au Majliss Echoura et, enfin, à la commission de rédaction de la Constitution. La candidature de Khairat al-Chater avait suscité également une division au sein du mouvement islamique et il est fort probable qu'elle accroisse la tension sur la scène politique après que les islamistes se soient considérés quasi certains de remporter la présidentielle. L'avocat des Frères musulmans a annoncé qu'il ira dimanche retirer les documents de candidature du dirigeant de la confrérie, Khairat al-Chater, à la course à la présidence de la République. En 2007, le candidat des Frères musulmans avait été condamné à une peine de prison dans l'affaire appelée «Les milices d'al-Azhar» puis a bénéficié d'une grâce pour des raisons de santé. Selon certaines sources, la peine est en vigueur jusqu'en 2013 mais ce dernier nie totalement ce fait. La décision des Frères musulmans de présenter un candidat à la présidentielle a suscité moult réactions parmi les forces politiques qui s'interrogent sur les raisons de ce revirement subi dans la position de la confrérie. Le président du parti al Karama, Mohamed Sami, a indiqué à ce propos que la présentation par les Frères musulmans d'un candidat à la présidentielle traduit d'ores et déjà leur «volonté de contrôle» de tous les outils du pouvoir en Egypte, à commencer par le Parlement et la commission constituante d'élaboration de la Constitution pour finir avec la présidence du Conseil de ministres et la présidence de la République. Après avoir fait part de son étonnement du revirement des Frères musulmans, il a estimé que ces derniers, qui ont longtemps subi l'oppression du parti national dissous, «ne tirent pas les enseignements de l'histoire». Le parti du Rassemblement égyptien a affirmé, quant à lui, que la candidature de Khairat al-Chater à la présidentielle était un pas visant à imposer la domination du capital au pouvoir et à aller vers un empire commercial et financier en Egypte. Nabil Zaki, porte-parole du parti, a souligné qu'al -Chater sera, du fait de ses investissements et ses activités économiques diverses, un empire capitaliste plus important que celui d'Ahmed Iz, ancien secrétaire du parti national dissous. Il a précisé, en outre, que le candidat était impliqué dans des «affaires de blanchiment d'argent et de milices», qualifiant l'annonce de cette candidature de «suicide politique» d'autant plus qu'elle intervenait à un moment où la crédibilité de la confrérie avait été entamée auprès de l'opinion publique. Le parti Ghad Al Thawra, a souligné par la voix de son candidat Ayman Nour que cette candidature bouleversait la donne politique impliquant une révision des calculs de la bataille électorale durant les tout prochains jours. Le Front libre pour un changement pacifique (FLCP) a estimé, pour sa part, que l'annonce de cette candidature faisait tomber le masque derrière lequel se cache la confrérie. Dans un communiqué, le FLCP a indiqué que Khairat al Chater était le candidat du consensus tant attendu dans une transaction qu'il a qualifiée de «scandaleuse» entre le conseil militaire et les Frères musulmans. Il appelle à cet effet, le peuple égyptien à ne pas voter en faveur du candidat islamiste pour éviter une dispersion des voix au profit de l'alliance «militaire-Frères». Le courant islamique général, qui compte 11 formations islamiques, a relevé dans un communiqué publié dimanche, l'existence d'une complicité entre les Frères musulmans et le Conseil militaire pour empêcher les candidats islamistes et le «courant révolutionnaire» d'accéder au pouvoir. Par ailleurs, George Ishak, membre du mouvement Kifaya, a affirmé que la candidature d'al Chater influera sur la crédibilité du parti pour la liberté et la justice affilié aux Frères musulmans, précisant que la situation est pour le moment ambigu et qu'il pourrait y avoir d'autres surprises dans un proche avenir. Le président du parti du rassemblement Rifaat Said a, quant à lui, estimé que l'Egypte vivait une «comédie noire» après la présentation du candidat des Frères musulmans, se disant préoccupé de voir la confrontation se transférer entre les salafistes qui présentent Salah Abou Ismail et les frères musulmans avec Khairat al- Chater au Conseil du peuple puis au Majliss Echoura et, enfin, à la commission de rédaction de la Constitution. La candidature de Khairat al-Chater avait suscité également une division au sein du mouvement islamique et il est fort probable qu'elle accroisse la tension sur la scène politique après que les islamistes se soient considérés quasi certains de remporter la présidentielle.