Les militants pro-démocratie ont appelé les Syriens à manifester, hier, en faveur de l'armement de la rébellion sur fond de nouvelles violences, l'Onu plaidant, pour sa part, en faveur d'un cessez-le-feu total d'ici au 12 avril. Les militants pro-démocratie ont appelé les Syriens à manifester, hier, en faveur de l'armement de la rébellion sur fond de nouvelles violences, l'Onu plaidant, pour sa part, en faveur d'un cessez-le-feu total d'ici au 12 avril. Le Conseil de sécurité de l'Onu a demandé, jeudi à Damas, de cesser ses opérations militaires au plus tard le 10 avril, comme il l'a promis, et à l'opposition de faire de même dans les 48 heures suivantes. Mais, malgré cette injonction de l'Onu, les violences ne faiblissaient pas. Au total, 77 personnes, dont 45 civils, ont encore été tuées jeudi en Syrie, notamment dans des attaques de l'armée, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), rapporté par l'agence française de presse. Hier, des combats ont éclaté dans la province de Homs (Centre) entre des déserteurs du village d'Al-Tiba et des hommes armés de villages loyaux au régime du président Bachar al-Assad, après que des miliciens ont tiré sur des femmes d'Al-Tiba, tuant deux d'entre elles et en blessant quatre, a rapporté l'ONG. Dans le même temps, les forces armées pilonnaient des quartiers de Homs. Encerclée et bombardée aux obus de mortiers, la ville de Rastane, plus au nord, était aussi le théâtre de combats, avec des tirs à la mitrailleuse lourde. A Douma, près de Damas, les forces armées ont pris d'assaut le quartier Abdel Raouf, où des tirs et des explosions étaient entendus. Damas a pris l'engagement, selon l'émissaire international Kofi Annan, de retirer ses troupes avant le 10 avril, mais la communauté internationale l'a accusé à plusieurs reprises de ne pas tenir ses promesses. L'un des porte-parole de la diplomatie américaine Mark Toner a indiqué que les Etats-Unis ne voyaient aucun signe indiquant que les troupes de Bachar al-Assad se pliaient au plan de paix en six points de M. Annan. Le gouvernement syrien demande un "engagement écrit" de l'opposition qu'elle ne cherchera pas à profiter d'un retrait des troupes pour gagner du terrain, a indiqué l'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar Jaafari. S'adressant à l'Assemblée générale de l'ONU jeudi, M. Annan a affirmé avoir décelé une volonté de la part de l'opposition de cesser les hostilités dès que les forces gouvernementales auront mis fin à leurs opérations, sans toutefois parler d'accord formel. La mission de l'ONU envoyée par M. Annan, censée observer la mise en place d'un cessez-le-feu, est, pour sa part, arrivée jeudi dans la capitale syrienne. De leur côté, les militants pro-démocratie maintenaient leur mobilisation. Comme tous les vendredis, ils ont appelé les Syriens à descendre dans les rues, cette fois en faveur de l'armement des rebelles, rapporte la même source. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des manifestations de soutien aux villes sinistrées et pour la chute du régime ont déjà eu lieu dans les quartiers de Mazzé et Barzé à Damas, à Alep (nord), de même que dans la province d'Idleb, à Raqqa (nord-est) et à Hama (centre). Le Conseil de sécurité de l'Onu a demandé, jeudi à Damas, de cesser ses opérations militaires au plus tard le 10 avril, comme il l'a promis, et à l'opposition de faire de même dans les 48 heures suivantes. Mais, malgré cette injonction de l'Onu, les violences ne faiblissaient pas. Au total, 77 personnes, dont 45 civils, ont encore été tuées jeudi en Syrie, notamment dans des attaques de l'armée, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), rapporté par l'agence française de presse. Hier, des combats ont éclaté dans la province de Homs (Centre) entre des déserteurs du village d'Al-Tiba et des hommes armés de villages loyaux au régime du président Bachar al-Assad, après que des miliciens ont tiré sur des femmes d'Al-Tiba, tuant deux d'entre elles et en blessant quatre, a rapporté l'ONG. Dans le même temps, les forces armées pilonnaient des quartiers de Homs. Encerclée et bombardée aux obus de mortiers, la ville de Rastane, plus au nord, était aussi le théâtre de combats, avec des tirs à la mitrailleuse lourde. A Douma, près de Damas, les forces armées ont pris d'assaut le quartier Abdel Raouf, où des tirs et des explosions étaient entendus. Damas a pris l'engagement, selon l'émissaire international Kofi Annan, de retirer ses troupes avant le 10 avril, mais la communauté internationale l'a accusé à plusieurs reprises de ne pas tenir ses promesses. L'un des porte-parole de la diplomatie américaine Mark Toner a indiqué que les Etats-Unis ne voyaient aucun signe indiquant que les troupes de Bachar al-Assad se pliaient au plan de paix en six points de M. Annan. Le gouvernement syrien demande un "engagement écrit" de l'opposition qu'elle ne cherchera pas à profiter d'un retrait des troupes pour gagner du terrain, a indiqué l'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar Jaafari. S'adressant à l'Assemblée générale de l'ONU jeudi, M. Annan a affirmé avoir décelé une volonté de la part de l'opposition de cesser les hostilités dès que les forces gouvernementales auront mis fin à leurs opérations, sans toutefois parler d'accord formel. La mission de l'ONU envoyée par M. Annan, censée observer la mise en place d'un cessez-le-feu, est, pour sa part, arrivée jeudi dans la capitale syrienne. De leur côté, les militants pro-démocratie maintenaient leur mobilisation. Comme tous les vendredis, ils ont appelé les Syriens à descendre dans les rues, cette fois en faveur de l'armement des rebelles, rapporte la même source. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des manifestations de soutien aux villes sinistrées et pour la chute du régime ont déjà eu lieu dans les quartiers de Mazzé et Barzé à Damas, à Alep (nord), de même que dans la province d'Idleb, à Raqqa (nord-est) et à Hama (centre).