Vingt-sept personnes ont été tuées vendredi dernier en Syrie, à quatre jours du retrait militaire promis par le régime de Bachar al Assad dans le cadre du plan de paix de Kofi Annan, émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe. Vingt-sept personnes ont été tuées vendredi dernier en Syrie, à quatre jours du retrait militaire promis par le régime de Bachar al Assad dans le cadre du plan de paix de Kofi Annan, émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe. Des membres de l'Armée syrienne libre (ASL), formée pour l'essentiel de déserteurs, ont rencontré cette semaine des représentants du diplomate ghanéen auxquels ils ont promis de cesser les combats à condition que les forces gouvernementales respectent le plan, rapporte Reuters. Outre le retrait des forces déployées dans les centres urbains, qui doit être effectif mardi, le plan Annan exige l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu le 12 avril à 03h00 GMT. Ce calendrier a été adopté jeudi à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies. Le secrétaire général de l'Onu a fermement condamné vendredi les dernières opérations militaires contre la population syrienne et a exigé leur arrêt immédiat. Dans un communiqué, Ban Ki-moon "déplore l'assaut des autorités syriennes contre des civils innocents, parmi lesquels figurent des femmes et des enfants, en dépit de l'engagement du gouvernement à renoncer au recours aux armes lourdes dans les zones peuplées". L'opposition accuse Assad d'intensifier la répression avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, mais Damas a repris l'argument à son compte. A Homs, "ville martyre", des bombardements ont fait au moins dix morts, dont quatre combattants rebelles, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). A Douma, le bilan est de deux soldats et un civil tués, ajoute l'organisme qui s'appuie sur un réseau d'informateurs en Syrie. "Des chars sont entrés dans Douma la nuit dernière, puis ils sont repartis. Ils sont revenus à 07h00 du matin et il y a depuis des bombardements ininterrompus. On ne sait pas s'il y a des morts mais les bombardements n'arrêtent pas", a déclaré un opposant local. "Au moins cinq chars et dix autocars remplis de soldats et de chabbiha (miliciens pro-Assad) sont déployés à Douma", a-t-il ajouté. L'OSDH signale encore la mort de sept civils et de quatre soldats dans des accrochages à Anadan, au nord d'Alep. Un peu plus au nord, les forces gouvernementales semblent déterminées à "nettoyer" les poches de résistance de la province d'Idlib, selon les habitants de la région qui ont trouvé refuge en Turquie. Des manifestations ont, par ailleurs, eu lieu dans la province de Hasakeh (est), à Kamichli et Daïr az Zour. L'opposition accuse, en outre, l'armée de miner la frontière turque pour empêcher l'exode de la population et couper les lignes d'approvisionnement de la guérilla. Des membres de l'Armée syrienne libre (ASL), formée pour l'essentiel de déserteurs, ont rencontré cette semaine des représentants du diplomate ghanéen auxquels ils ont promis de cesser les combats à condition que les forces gouvernementales respectent le plan, rapporte Reuters. Outre le retrait des forces déployées dans les centres urbains, qui doit être effectif mardi, le plan Annan exige l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu le 12 avril à 03h00 GMT. Ce calendrier a été adopté jeudi à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies. Le secrétaire général de l'Onu a fermement condamné vendredi les dernières opérations militaires contre la population syrienne et a exigé leur arrêt immédiat. Dans un communiqué, Ban Ki-moon "déplore l'assaut des autorités syriennes contre des civils innocents, parmi lesquels figurent des femmes et des enfants, en dépit de l'engagement du gouvernement à renoncer au recours aux armes lourdes dans les zones peuplées". L'opposition accuse Assad d'intensifier la répression avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, mais Damas a repris l'argument à son compte. A Homs, "ville martyre", des bombardements ont fait au moins dix morts, dont quatre combattants rebelles, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). A Douma, le bilan est de deux soldats et un civil tués, ajoute l'organisme qui s'appuie sur un réseau d'informateurs en Syrie. "Des chars sont entrés dans Douma la nuit dernière, puis ils sont repartis. Ils sont revenus à 07h00 du matin et il y a depuis des bombardements ininterrompus. On ne sait pas s'il y a des morts mais les bombardements n'arrêtent pas", a déclaré un opposant local. "Au moins cinq chars et dix autocars remplis de soldats et de chabbiha (miliciens pro-Assad) sont déployés à Douma", a-t-il ajouté. L'OSDH signale encore la mort de sept civils et de quatre soldats dans des accrochages à Anadan, au nord d'Alep. Un peu plus au nord, les forces gouvernementales semblent déterminées à "nettoyer" les poches de résistance de la province d'Idlib, selon les habitants de la région qui ont trouvé refuge en Turquie. Des manifestations ont, par ailleurs, eu lieu dans la province de Hasakeh (est), à Kamichli et Daïr az Zour. L'opposition accuse, en outre, l'armée de miner la frontière turque pour empêcher l'exode de la population et couper les lignes d'approvisionnement de la guérilla.