Le sort des diplomates enlevés jeudi à Gao n'est toujours pas connu. Le ministère des Affaires étrangères affirme que le consul d'Algérie et les six membres de la représentation diplomatique sont toujours aux mains des ravisseurs qui, du reste ont revendiqué le kidnapping, alors qu'une source a prétendu qu'ils avaient été libérés dimanche passé. Le MNLA, par le biais de son chargé des droits de l'homme, a également prétendu que les diplomates algériens ont été ramenés dimanche dernier au consulat d'Algérie à Gao Le porte-parole de l'Azawad aurait assisté aux négociations mais ne peut pas en dire plus. Qui croire dans tout de capharnaüm de déclarations et de contre-déclarations ? Secret d'Etat, fausse alerte mais surtout faux espoirs pour les familles qui endurent un sacré calvaire de savoir que maris et pères de famille sont aux mains de terroristes du groupe Mujao, dissidents d'Aqmi, bien décidés à faire le djihad au Sahel. Les pays frontaliers sont face à un péril transfontalier préoccupant pour l'Algérie qui envisage de fermer ses frontières avec le Mali. Une mesure qu'elle prend pour faire face à la situation née de l'enlèvement du consul, car les tentatives d'infiltration de groupes terroriste sont multiples. Les groupes intégristes ont pris le dessus sur les Touaregs et ont surtout pris le contrôle de la ville de Gao. Yad Ag Ghaly, chef de la nébuleuse Ançar Eddine, anciennement diplomate malien en poste en Arabie Saoudite instaure la charia. Mais ce qui est à craindre, c'est une interconnexion Aqmi-Boko Haram qui va miner le Sahel taxé de zone rouge. Une réunion s'est tenue dimanche avec le Mali, la Mauritanie, le Niger et l'Algérie qui a été élargie au Nigeria pour débattre des liens d' Aqmi avec Boko Haram. Peut-on s'attendre à une force d'interposition militaire étrangère au Mali ? Même si la question brûle les lèvres des Occidentaux, elle n'est naturellement pas possible, les pays concernés s'y opposant. Pour l'heure, les pays du champ insistent sur le tryptique : formation, logistique et renseignement. Serait-ce que MNLA, Aqmi, Mujao, Ançar Eddine, Boko Haram seront les futurs maîtres du Sahel ? La question reste posée. Le sort des diplomates enlevés jeudi à Gao n'est toujours pas connu. Le ministère des Affaires étrangères affirme que le consul d'Algérie et les six membres de la représentation diplomatique sont toujours aux mains des ravisseurs qui, du reste ont revendiqué le kidnapping, alors qu'une source a prétendu qu'ils avaient été libérés dimanche passé. Le MNLA, par le biais de son chargé des droits de l'homme, a également prétendu que les diplomates algériens ont été ramenés dimanche dernier au consulat d'Algérie à Gao Le porte-parole de l'Azawad aurait assisté aux négociations mais ne peut pas en dire plus. Qui croire dans tout de capharnaüm de déclarations et de contre-déclarations ? Secret d'Etat, fausse alerte mais surtout faux espoirs pour les familles qui endurent un sacré calvaire de savoir que maris et pères de famille sont aux mains de terroristes du groupe Mujao, dissidents d'Aqmi, bien décidés à faire le djihad au Sahel. Les pays frontaliers sont face à un péril transfontalier préoccupant pour l'Algérie qui envisage de fermer ses frontières avec le Mali. Une mesure qu'elle prend pour faire face à la situation née de l'enlèvement du consul, car les tentatives d'infiltration de groupes terroriste sont multiples. Les groupes intégristes ont pris le dessus sur les Touaregs et ont surtout pris le contrôle de la ville de Gao. Yad Ag Ghaly, chef de la nébuleuse Ançar Eddine, anciennement diplomate malien en poste en Arabie Saoudite instaure la charia. Mais ce qui est à craindre, c'est une interconnexion Aqmi-Boko Haram qui va miner le Sahel taxé de zone rouge. Une réunion s'est tenue dimanche avec le Mali, la Mauritanie, le Niger et l'Algérie qui a été élargie au Nigeria pour débattre des liens d' Aqmi avec Boko Haram. Peut-on s'attendre à une force d'interposition militaire étrangère au Mali ? Même si la question brûle les lèvres des Occidentaux, elle n'est naturellement pas possible, les pays concernés s'y opposant. Pour l'heure, les pays du champ insistent sur le tryptique : formation, logistique et renseignement. Serait-ce que MNLA, Aqmi, Mujao, Ançar Eddine, Boko Haram seront les futurs maîtres du Sahel ? La question reste posée.