Le général Omar Souleimane, ancien chef des services de renseignement et homme-lige du défunt régime Moubarak pendant deux décennies, a déposé officiellement dimanche sa candidature à l'élection présidentielle du printemps en Egypte. Vendredi, cet homme de 74 ans avait fait savoir qu'il entendait briguer la succession du "raïs" balayé par la "révolution du Nil" de 2011. Sa candidature, susceptible de rebattre les cartes d'un scrutin crucial pour l'avenir de l'Egypte, est intervienue à quelques heures de la clôture, dimanche passé, des inscriptions. Cet homme de l'ombre a été accueilli par une foule de partisans enthousiastes à son arrivée au siège cairote de la commission électorale avant, rapporte un responsable de cette instance cité par l'agence de presse officielle Mena, de déposer les documents requis. Ephémère vice-président pendant la "révolution du Nil", Omar Souleimane devait réunir d'ici ce dimanche les signatures de 30.000 électeurs pour pouvoir se présenter. Cet homme aussi puissant que discret, qui n'a pratiquement jamais accordé d'interview à la presse, a été pendant vingt ans l'homme de confiance de l'ancien "raïs" pour les négociations délicates, notamment avec Israël et les Palestiniens, et la lutte contre l'islamisme armé. Homme de dossiers, Omar Souleimane est une des rares personnalités de l'ancien régime à ne pas avoir été inquiétée par la justice après la révolution, pendant laquelle il a réchappé à une mystérieuse tentative d'assassinat. Certains défenseurs de la "révolution du Nil" redoutent, toutefois, que la candidature de l'ancien général ait des parfums de contre-révolution. Les islamistes, qui ont le vent en poupe depuis les dernières élections législatives, présentent trois candidats : le n°2 des Frères musulmans, le richissime Khairat al Chater, le salafiste Hazem Salah Abou Ismaïl et Abdel Moneim Abou Fotouh, un réformateur exclu de la confrérie l'an dernier après avoir annoncé sa candidature. Les deux premiers se sont fixé comme premier objectif l'application de la "charia" (loi islamique). Le premier tour du scrutin est prévu les 23 et 24 mai, le second les 16 et 17 juin. Jugement de Seif el Islam par la CPI La Libye refuse de coopérer avec la justice internationale La Libye ne remettra pas le fils de Mouammar Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI) et elle le jugera elle-même, a déclaré dimanche à Reuters le ministre libyen de la Justice, Ali Achour. Saïf al Islam est toujours détenu dans un lieu tenu secret par les anciens rebelles de Zentane, qui l'ont capturé en novembre après la chute du régime de son père, lui-même tué un mois plus tôt. Il sera jugé en Libye par des juges libyens pour meurtre, corruption et viol, a dit Ali Achour. Il a démenti les accusations de mauvais traitements formulées par un avocat de la défense auprès de la CPI, selon lequel Saïf al Islam a été battu et induit en erreur quant aux charges retenues contre lui. La CPI se dit compétente pour juger Saïf al Islam et une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu oblige la Libye à coopérer avec la juridiction internationale. Des organisations de défense des droits de l'Homme mettent, par ailleurs, en doute la fiabilité du système judiciaire libyen. Le général Omar Souleimane, ancien chef des services de renseignement et homme-lige du défunt régime Moubarak pendant deux décennies, a déposé officiellement dimanche sa candidature à l'élection présidentielle du printemps en Egypte. Vendredi, cet homme de 74 ans avait fait savoir qu'il entendait briguer la succession du "raïs" balayé par la "révolution du Nil" de 2011. Sa candidature, susceptible de rebattre les cartes d'un scrutin crucial pour l'avenir de l'Egypte, est intervienue à quelques heures de la clôture, dimanche passé, des inscriptions. Cet homme de l'ombre a été accueilli par une foule de partisans enthousiastes à son arrivée au siège cairote de la commission électorale avant, rapporte un responsable de cette instance cité par l'agence de presse officielle Mena, de déposer les documents requis. Ephémère vice-président pendant la "révolution du Nil", Omar Souleimane devait réunir d'ici ce dimanche les signatures de 30.000 électeurs pour pouvoir se présenter. Cet homme aussi puissant que discret, qui n'a pratiquement jamais accordé d'interview à la presse, a été pendant vingt ans l'homme de confiance de l'ancien "raïs" pour les négociations délicates, notamment avec Israël et les Palestiniens, et la lutte contre l'islamisme armé. Homme de dossiers, Omar Souleimane est une des rares personnalités de l'ancien régime à ne pas avoir été inquiétée par la justice après la révolution, pendant laquelle il a réchappé à une mystérieuse tentative d'assassinat. Certains défenseurs de la "révolution du Nil" redoutent, toutefois, que la candidature de l'ancien général ait des parfums de contre-révolution. Les islamistes, qui ont le vent en poupe depuis les dernières élections législatives, présentent trois candidats : le n°2 des Frères musulmans, le richissime Khairat al Chater, le salafiste Hazem Salah Abou Ismaïl et Abdel Moneim Abou Fotouh, un réformateur exclu de la confrérie l'an dernier après avoir annoncé sa candidature. Les deux premiers se sont fixé comme premier objectif l'application de la "charia" (loi islamique). Le premier tour du scrutin est prévu les 23 et 24 mai, le second les 16 et 17 juin. Jugement de Seif el Islam par la CPI La Libye refuse de coopérer avec la justice internationale La Libye ne remettra pas le fils de Mouammar Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI) et elle le jugera elle-même, a déclaré dimanche à Reuters le ministre libyen de la Justice, Ali Achour. Saïf al Islam est toujours détenu dans un lieu tenu secret par les anciens rebelles de Zentane, qui l'ont capturé en novembre après la chute du régime de son père, lui-même tué un mois plus tôt. Il sera jugé en Libye par des juges libyens pour meurtre, corruption et viol, a dit Ali Achour. Il a démenti les accusations de mauvais traitements formulées par un avocat de la défense auprès de la CPI, selon lequel Saïf al Islam a été battu et induit en erreur quant aux charges retenues contre lui. La CPI se dit compétente pour juger Saïf al Islam et une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu oblige la Libye à coopérer avec la juridiction internationale. Des organisations de défense des droits de l'Homme mettent, par ailleurs, en doute la fiabilité du système judiciaire libyen.