L'armée sahraouie cible des retranchements de l'occupation marocaine à Haouza et El Farsiya    Le ministre de la Santé préside l'ouverture du Congrès international de cardiologie    Pluies orageuses à l'Est du pays à partir de vendredi    L'Algérie prend la présidence du groupe Afrique à Nairobi    Mascara: inhumation du moudjahid Chentouf Mustapha    CANEX WKND 2024: l'investissement dans les industries créatives en Afrique au cœur des préoccupations de l'Afreximbank (responsable)    Algérie-Mauritanie: signature d'un protocole de coopération entre les armées des deux pays    Sahara occidental: Un syndicat espagnol veut collaborer avec le Polisario pour appliquer les récentes décisions de la CJUE    Saihi: éradication de la diphtérie apparue dernièrement au sud du pays    Mouloudji et Zitouni inaugurent les expositions artistiques et créatives de la manifestation "CANEX WKND 2024"    CANEX 2024 : M. Zitouni s'entretient avec le directeur de la BADEA    Journée nationale de l'émigration: nombreuses manifestations commémoratives dans les wilayas de l'est du pays    Journée nationale de l'émigration: le ministère des Affaires étrangères organise un recueillement à la mémoire des martyrs des massacres du 17 octobre 1961    Football: une minute de silence à la mémoire de Belaid Lacarne ce week-end dans tous les stades    Tennis de table/Championnat d'Afrique: la paire algérienne Jellouli-Kessaci qualifiée en finale    Le Parlement algérien poursuit sa participation aux réunions de la 149e assemblée de l'UIP    La sécurité alimentaire un choix stratégique constant et principal axe des efforts de développement en Algérie    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste atteint 42.438 martyrs    Judo/Championnat du monde militaire: trois médailles pour les Algériens    L'Algérie appelle à soutenir les efforts internationaux pour un cessez-le-feu à Ghaza    Entretien entre le Président Tebboune et le président du Conseil présidentiel libyen    14 décès dont 11 victimes rien qu'à Nâama    Arrivée imminente du nouvel entraîneur Bouziane Rahmani    Décès de l'ancien arbitre international Belaid Lacarne : Le président de la République présente ses condoléances    L'Algérie appelle à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur la situation    Un événement important !    Plus d'un milliard de dinars à recouvrer par la Sonelgaz    Sensibilisation aux risques professionnels    Suivi des établissements éducatifs en cours de préparation    12e édition du Salon North Africa Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC) Ooredoo présente ses offres et solutions aux professionnels du secteur énergétique et des hydrocarbures    MCO – JSK, un match pour se refaire une image    Manchester United : Le club met fin au contrat d'ambassadeur d'Alex Ferguson    «L'Ours» de Tchekhov présentée dans une verve intacte    Participation de 85 écrivains et poètes    ''Danse céleste'', un spectacle fascinant    Une délégation parlementaire participe au 37e Congrès extraordinaire de l'UIPA    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Souleimane candidat in extremis
Egypte, rebondissement à la présidentielle
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 04 - 2012

Le général Omar Souleimane, ancien chef des services de renseignement et homme-lige du défunt régime Moubarak pendant deux décennies, a déposé officiellement dimanche sa candidature à l'élection présidentielle du printemps en Egypte.
Vendredi, cet homme de 74 ans avait fait savoir qu'il entendait briguer la succession du "raïs" balayé par la "révolution du Nil" de 2011. Sa candidature, susceptible de rebattre les cartes d'un scrutin crucial pour l'avenir de l'Egypte, est intervienue à quelques heures de la clôture, dimanche passé, des inscriptions. Cet homme de l'ombre a été accueilli par une foule de partisans enthousiastes à son arrivée au siège cairote de la commission électorale avant, rapporte un responsable de cette instance cité par l'agence de presse officielle Mena, de déposer les documents requis.
Ephémère vice-président pendant la "révolution du Nil", Omar Souleimane devait réunir d'ici ce dimanche les signatures de 30.000 électeurs pour pouvoir se présenter. Cet homme aussi puissant que discret, qui n'a pratiquement jamais accordé d'interview à la presse, a été pendant vingt ans l'homme de confiance de l'ancien "raïs" pour les négociations délicates, notamment avec Israël et les Palestiniens, et la lutte contre l'islamisme armé. Homme de dossiers, Omar Souleimane est une des rares personnalités de l'ancien régime à ne pas avoir été inquiétée par la justice après la révolution, pendant laquelle il a réchappé à une mystérieuse tentative d'assassinat.
Certains défenseurs de la "révolution du Nil" redoutent, toutefois, que la candidature de l'ancien général ait des parfums de contre-révolution. Les islamistes, qui ont le vent en poupe depuis les dernières élections législatives, présentent trois candidats : le n°2 des Frères musulmans, le richissime Khairat al Chater, le salafiste Hazem Salah Abou Ismaïl et Abdel Moneim Abou Fotouh, un réformateur exclu de la confrérie l'an dernier après avoir annoncé sa candidature.
Les deux premiers se sont fixé comme premier objectif l'application de la "charia" (loi islamique). Le premier tour du scrutin est prévu les 23 et 24 mai, le second les 16 et 17 juin.
Jugement de Seif el Islam
par la CPI
La Libye refuse
de coopérer
avec la justice
internationale
La Libye ne remettra pas le fils de Mouammar Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI) et elle le jugera elle-même, a déclaré dimanche à Reuters le ministre libyen de la Justice, Ali Achour.
Saïf al Islam est toujours détenu dans un lieu tenu secret par les anciens rebelles de Zentane, qui l'ont capturé en novembre après la chute du régime de son père, lui-même tué un mois plus tôt. Il sera jugé en Libye par des juges libyens pour meurtre, corruption et viol, a dit Ali Achour.
Il a démenti les accusations de mauvais traitements formulées par un avocat de la défense auprès de la CPI, selon lequel Saïf al Islam a été battu et induit en erreur quant aux charges retenues contre lui.
La CPI se dit compétente pour juger Saïf al Islam et une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu oblige la Libye à coopérer avec la juridiction internationale. Des organisations de défense des droits de l'Homme mettent, par ailleurs, en doute la fiabilité du système judiciaire libyen.
Le général Omar Souleimane, ancien chef des services de renseignement et homme-lige du défunt régime Moubarak pendant deux décennies, a déposé officiellement dimanche sa candidature à l'élection présidentielle du printemps en Egypte.
Vendredi, cet homme de 74 ans avait fait savoir qu'il entendait briguer la succession du "raïs" balayé par la "révolution du Nil" de 2011. Sa candidature, susceptible de rebattre les cartes d'un scrutin crucial pour l'avenir de l'Egypte, est intervienue à quelques heures de la clôture, dimanche passé, des inscriptions. Cet homme de l'ombre a été accueilli par une foule de partisans enthousiastes à son arrivée au siège cairote de la commission électorale avant, rapporte un responsable de cette instance cité par l'agence de presse officielle Mena, de déposer les documents requis.
Ephémère vice-président pendant la "révolution du Nil", Omar Souleimane devait réunir d'ici ce dimanche les signatures de 30.000 électeurs pour pouvoir se présenter. Cet homme aussi puissant que discret, qui n'a pratiquement jamais accordé d'interview à la presse, a été pendant vingt ans l'homme de confiance de l'ancien "raïs" pour les négociations délicates, notamment avec Israël et les Palestiniens, et la lutte contre l'islamisme armé. Homme de dossiers, Omar Souleimane est une des rares personnalités de l'ancien régime à ne pas avoir été inquiétée par la justice après la révolution, pendant laquelle il a réchappé à une mystérieuse tentative d'assassinat.
Certains défenseurs de la "révolution du Nil" redoutent, toutefois, que la candidature de l'ancien général ait des parfums de contre-révolution. Les islamistes, qui ont le vent en poupe depuis les dernières élections législatives, présentent trois candidats : le n°2 des Frères musulmans, le richissime Khairat al Chater, le salafiste Hazem Salah Abou Ismaïl et Abdel Moneim Abou Fotouh, un réformateur exclu de la confrérie l'an dernier après avoir annoncé sa candidature.
Les deux premiers se sont fixé comme premier objectif l'application de la "charia" (loi islamique). Le premier tour du scrutin est prévu les 23 et 24 mai, le second les 16 et 17 juin.
Jugement de Seif el Islam
par la CPI
La Libye refuse
de coopérer
avec la justice
internationale
La Libye ne remettra pas le fils de Mouammar Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI) et elle le jugera elle-même, a déclaré dimanche à Reuters le ministre libyen de la Justice, Ali Achour.
Saïf al Islam est toujours détenu dans un lieu tenu secret par les anciens rebelles de Zentane, qui l'ont capturé en novembre après la chute du régime de son père, lui-même tué un mois plus tôt. Il sera jugé en Libye par des juges libyens pour meurtre, corruption et viol, a dit Ali Achour.
Il a démenti les accusations de mauvais traitements formulées par un avocat de la défense auprès de la CPI, selon lequel Saïf al Islam a été battu et induit en erreur quant aux charges retenues contre lui.
La CPI se dit compétente pour juger Saïf al Islam et une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu oblige la Libye à coopérer avec la juridiction internationale. Des organisations de défense des droits de l'Homme mettent, par ailleurs, en doute la fiabilité du système judiciaire libyen.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.