Le théâtre de Béjaïa reçoit depuis quelques mois des écrivains autour de leurs derniers ouvrages. Cette excellence initiative, est une occasion pour les bougiotes de découvrir de nouveaux talents. Pour le prochain café littéraire, le TRB recevra le sociologue Lahouari Addi qui animera le samedi 14 avril à partir de 14 h une rencontre autour de son ouvrage Algérie, chroniques d'une expérience postcoloniale de modernisation. (Essais, Barzakh éditions, Alger, février 2012). Dans ce recueil de textes écrits entre 1999 et 2011, Lahouari Addi interroge la société algérienne contemporaine. Il évoque le rôle de l'armée dans la construction de l'Etat indépendant, la «culture Boussouf», l'écriture de l'histoire. Il n'hésite pas non plus à pendre part à des débats d'actualité autour, par exemple, des harraga, de la plateforme d'El-Kseur, du livre de Said Saadi sur le colonel Amirouche. «Quels sont les idéaux de la société algérienne aujourd'hui ? Quelle est l'éthique sur laquelle repose son Etat ?» Autant de questions qu'il pose avec courage. Convoquant les grandes figures de la sociologie politique, de Weber à Durkheim en passant par Geertz, il tente d'analyser le système algérien avec rigueur et pédagogie, tout en plaidant pour une sociologie spécifique à l'Algérie. Dans cet ouvrage accessible et à l'écriture fluide, l'auteur intervient également en tant que citoyen, son espoir étant «de contribuer à raffermir la culture générale indispensable à l'esprit civique et à la formation d'un espace public où le citoyen prend conscience qu'il est un sujet de droit». Lahouari Addi est professeur de sociologie à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon et chercheur à Triangle, laboratoire du CNRS. Longtemps enseignant à l'Université d'Oran, il s'installe en France en 1994. Professeur invité dans différentes universités, notamment aux Etats-Unis, il compte de nombreuses publications dont L'Algérie et la démocratie (La Découverte, 1995), Les mutations de la société algérienne (La Découverte, 1999). Il est connu du public algérien pour ses analyses dans la presse nationale (Le Quotidien d'Oran, Le Soir d'Algérie, El Watan). Le théâtre de Béjaïa reçoit depuis quelques mois des écrivains autour de leurs derniers ouvrages. Cette excellence initiative, est une occasion pour les bougiotes de découvrir de nouveaux talents. Pour le prochain café littéraire, le TRB recevra le sociologue Lahouari Addi qui animera le samedi 14 avril à partir de 14 h une rencontre autour de son ouvrage Algérie, chroniques d'une expérience postcoloniale de modernisation. (Essais, Barzakh éditions, Alger, février 2012). Dans ce recueil de textes écrits entre 1999 et 2011, Lahouari Addi interroge la société algérienne contemporaine. Il évoque le rôle de l'armée dans la construction de l'Etat indépendant, la «culture Boussouf», l'écriture de l'histoire. Il n'hésite pas non plus à pendre part à des débats d'actualité autour, par exemple, des harraga, de la plateforme d'El-Kseur, du livre de Said Saadi sur le colonel Amirouche. «Quels sont les idéaux de la société algérienne aujourd'hui ? Quelle est l'éthique sur laquelle repose son Etat ?» Autant de questions qu'il pose avec courage. Convoquant les grandes figures de la sociologie politique, de Weber à Durkheim en passant par Geertz, il tente d'analyser le système algérien avec rigueur et pédagogie, tout en plaidant pour une sociologie spécifique à l'Algérie. Dans cet ouvrage accessible et à l'écriture fluide, l'auteur intervient également en tant que citoyen, son espoir étant «de contribuer à raffermir la culture générale indispensable à l'esprit civique et à la formation d'un espace public où le citoyen prend conscience qu'il est un sujet de droit». Lahouari Addi est professeur de sociologie à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon et chercheur à Triangle, laboratoire du CNRS. Longtemps enseignant à l'Université d'Oran, il s'installe en France en 1994. Professeur invité dans différentes universités, notamment aux Etats-Unis, il compte de nombreuses publications dont L'Algérie et la démocratie (La Découverte, 1995), Les mutations de la société algérienne (La Découverte, 1999). Il est connu du public algérien pour ses analyses dans la presse nationale (Le Quotidien d'Oran, Le Soir d'Algérie, El Watan).