Le Rassemblement national démocratique (RND) compte aborder la campagne électorale en prévision des élections législatives avec un programme économique très dense. Pour cela, il fait de la lutte contre l'économie informelle son cheval de bataille. Le Rassemblement national démocratique (RND) compte aborder la campagne électorale en prévision des élections législatives avec un programme économique très dense. Pour cela, il fait de la lutte contre l'économie informelle son cheval de bataille. C'est le secrétaire général de ce parti qui l'a signifié devant les patrons du Forum des chefs d'entreprises (FCE) à Alger. Décortiquant le programme économique du RND, Ahmed Ouyahia a exhorté les patrons et les chefs d'entreprises à s'investir pleinement dans la lutte contre l'informel qui menace sérieusement l'économie nationale. S'exprimant tantôt en Premier ministre tantôt en SG du RND, Ahmed Ouyahia a utilisé le mot «djihad» pour inciter ses interlocuteurs à combattre sans merci le commerce du bazar et le marché parallèle. «Il est temps que les pouvoirs publics et les opérateurs économiques constituent un front général pour gagner la bataille de la lutte contre l'informel», a souligné l'hôte du FCE, ne manquant pas de tirer la sonnette d'alarme sur les dégâts collatéraux que le phénomène de l'informel peut engendrer sur l'économie nationale, les entreprises nationales et même les jeunes. Pour faire face à ce fléau dévastateur de l'économie nationale, le premier responsable du RND a préconisé pour les autorités et les opérateurs économiques publics et privés "de se lancer dans une espèce de djihad pour pouvoir l'éradiquer", a-t-il préconisé. En outre, le SG du RND a plaidé en faveur de la préservation de l'unité de l'Algérie dans son territoire et son peuple. D'ailleurs, le programme du RND s'intitule "Ensemble, confortons la cohésion nationale et bâtissons un avenir commun et prospère", a-t-il souligné, tout en invitant le peuple à travailler à la consolidation de la stabilité et de la cohésion nationales. Le programme du RND propose aussi de pérenniser et rationaliser la politique sociale du pays, conforter l'Etat de droit pour la sécurité des citoyens et de l'économie et prendre les décisions adéquates pour le recul de la bureaucratie. Il propose aussi d'associer les ressortissants algériens vivant à l'étranger, à la construction d'une Algérie "indépendante, stable et forte, qui en appelle à leur participation et qui sera disponible pour leur protection là où ils résident", a ajouté Ahmed Ouyahia. Concernant le crime économique, Ouyahia a relevé que "la violation de la loi dans le champ économique a tendance à devenir la règle avec des complicités de plus en plus larges et avec des capacités de plus en plus fortes, chez les tricheurs et les trafiquants, à entraver la volonté de l'Etat de restaurer la transparence et la légalité dans les transactions". «Le retour au week-end universel créera un choc sociétal» Le retour de l'Algérie au week-end universel (samedi-dimanche) risque de créer un "choc sociétal", a affirmé le SG du RND, Ahmed Ouyahia. Ce dernier, qui répondait à une question d'un opérateur économique, a estimé que le retour à ce dernier est "quelque chose qui créerait un choc sociétal". Il a relevé que "le changement pour revenir au week-end le vendredi-samedi, il y a 3 ans, était une montagne", s'interrogeant si la seule journée de dimanche "compromettait" l'économie nationale. "Une bonne partie de la société algérienne aura un sérieux problème", si toutefois l'Algérie revenait au week-end universel, a-t-il dit, exprimant sa conviction que "les choses seraient peut- être différentes dans dix années, mais qu'aujourd'hui ça risque de créer plus de contraintes que de gains". Ahmed Ouyahia a tenu à préciser qu'il «ne discutait pas la valeur de l'argument mais plutôt le contexte dans lequel se pose la question». Sur un autre registre, Ahmed Ouyahia s'est voulu alarmiste concernant la forte dépendance de l'économie nationale à la rente pétrolière, partageant de la sorte les craintes des patrons algériens. «On approche d'un moment où la rupture sera brutale», a averti l'invité du FCE, tout en prédisant que «la menace n'est pas très lointaine. Si on ne fait pas de découvertes d'hydrocarbures importantes, on sera importateur sans ressources pour importer dans 15 ans». C'est le secrétaire général de ce parti qui l'a signifié devant les patrons du Forum des chefs d'entreprises (FCE) à Alger. Décortiquant le programme économique du RND, Ahmed Ouyahia a exhorté les patrons et les chefs d'entreprises à s'investir pleinement dans la lutte contre l'informel qui menace sérieusement l'économie nationale. S'exprimant tantôt en Premier ministre tantôt en SG du RND, Ahmed Ouyahia a utilisé le mot «djihad» pour inciter ses interlocuteurs à combattre sans merci le commerce du bazar et le marché parallèle. «Il est temps que les pouvoirs publics et les opérateurs économiques constituent un front général pour gagner la bataille de la lutte contre l'informel», a souligné l'hôte du FCE, ne manquant pas de tirer la sonnette d'alarme sur les dégâts collatéraux que le phénomène de l'informel peut engendrer sur l'économie nationale, les entreprises nationales et même les jeunes. Pour faire face à ce fléau dévastateur de l'économie nationale, le premier responsable du RND a préconisé pour les autorités et les opérateurs économiques publics et privés "de se lancer dans une espèce de djihad pour pouvoir l'éradiquer", a-t-il préconisé. En outre, le SG du RND a plaidé en faveur de la préservation de l'unité de l'Algérie dans son territoire et son peuple. D'ailleurs, le programme du RND s'intitule "Ensemble, confortons la cohésion nationale et bâtissons un avenir commun et prospère", a-t-il souligné, tout en invitant le peuple à travailler à la consolidation de la stabilité et de la cohésion nationales. Le programme du RND propose aussi de pérenniser et rationaliser la politique sociale du pays, conforter l'Etat de droit pour la sécurité des citoyens et de l'économie et prendre les décisions adéquates pour le recul de la bureaucratie. Il propose aussi d'associer les ressortissants algériens vivant à l'étranger, à la construction d'une Algérie "indépendante, stable et forte, qui en appelle à leur participation et qui sera disponible pour leur protection là où ils résident", a ajouté Ahmed Ouyahia. Concernant le crime économique, Ouyahia a relevé que "la violation de la loi dans le champ économique a tendance à devenir la règle avec des complicités de plus en plus larges et avec des capacités de plus en plus fortes, chez les tricheurs et les trafiquants, à entraver la volonté de l'Etat de restaurer la transparence et la légalité dans les transactions". «Le retour au week-end universel créera un choc sociétal» Le retour de l'Algérie au week-end universel (samedi-dimanche) risque de créer un "choc sociétal", a affirmé le SG du RND, Ahmed Ouyahia. Ce dernier, qui répondait à une question d'un opérateur économique, a estimé que le retour à ce dernier est "quelque chose qui créerait un choc sociétal". Il a relevé que "le changement pour revenir au week-end le vendredi-samedi, il y a 3 ans, était une montagne", s'interrogeant si la seule journée de dimanche "compromettait" l'économie nationale. "Une bonne partie de la société algérienne aura un sérieux problème", si toutefois l'Algérie revenait au week-end universel, a-t-il dit, exprimant sa conviction que "les choses seraient peut- être différentes dans dix années, mais qu'aujourd'hui ça risque de créer plus de contraintes que de gains". Ahmed Ouyahia a tenu à préciser qu'il «ne discutait pas la valeur de l'argument mais plutôt le contexte dans lequel se pose la question». Sur un autre registre, Ahmed Ouyahia s'est voulu alarmiste concernant la forte dépendance de l'économie nationale à la rente pétrolière, partageant de la sorte les craintes des patrons algériens. «On approche d'un moment où la rupture sera brutale», a averti l'invité du FCE, tout en prédisant que «la menace n'est pas très lointaine. Si on ne fait pas de découvertes d'hydrocarbures importantes, on sera importateur sans ressources pour importer dans 15 ans».