Ces vingt dernières années, le divorce a pris des proportions vertigineuses. Pratiquement, un mariage sur deux se solde par un échec. Plusieurs explications sont avancées à ce sujet. Certains pensent que les concernés ne sont pas suffisamment préparés pour assumer la responsabilité d'un foyer. Ces vingt dernières années, le divorce a pris des proportions vertigineuses. Pratiquement, un mariage sur deux se solde par un échec. Plusieurs explications sont avancées à ce sujet. Certains pensent que les concernés ne sont pas suffisamment préparés pour assumer la responsabilité d'un foyer. D'autres évoquent des problèmes matériels, tels que l'absence de logement ou d'emploi stable pour l'époux, etc. Mais rares sont ceux qui osent dire que l'échec du mariage est imputable en grande partie au fait qu'il soit conclu non pas par deux familles mais par deux individus. Il paraît qu'il est plus facile d'annuler une alliance «ratifiée» par deux individus que par plusieurs personnes. Le mariage est, en effet, une alliance entre deux familles. Croire qu'il concerne uniquement deux individus est une erreur que l'on découvre, hélas ! toujours tardivement. Sarah n'a que 16 ans en 2011 lorsqu'elle fait la connaissance de Madjid, un jeune homme de 24 ans. Très vite, leur amitié se transforme en passion ardente qui incita le jeune homme à vouloir envoyer ses parents pour demander la main de sa bien-aimée. La jeune fille s'approcha de sa mère pour lui annoncer ce qu'elle considérait comme étant une bonne nouvelle. - Maman, ce vendredi, on viendra demander ma main… La mère, âgée d'une quarantaine d'années, regarda sa fille droit dans les yeux. Et lui répliqua : - D'après ce que je vois, tu connais bien cette famille… ou plutôt le prétendant de cette famille. - Oui… nous nous connaissons depuis trois mois. Et j'ai l'impression que nous nous connaissons depuis des années et des années. - Moi, j'ai vécu avec ton père cinq ans et j'ai découvert que je ne le connaissais pas. Tu te trompes ma fille. Ecoute-moi bien. Dis à ce brave jeune homme de ne pas déranger sa famille parce que tu es encore mineure. Tu viens juste de sortir de l'enfance et il y a beaucoup de choses de la vie que tu ne connais pas encore et que tu ne peux pas comprendre. C'est pour cela que ton choix risque d'être une erreur. Patiente encore un peu, ma fille. Dans deux ans, tu auras 18 ans. Tu seras majeure et il y a des chances que tu voies mieux les choses. - Mais maman, nous nous aimons… Quand je suis avec lui, je me sens bien, je me sens rassurée… C'est la même chose pour lui. Il n'a jamais été aussi heureux que depuis qu'il me connaît. - Je ne dis pas le contraire. Mais l'amour ne suffit pas. En ce moment, vu ton âge, tu appréhendes les évènements avec le regard d'une enfant. Excuse-moi de te le dire encore mais les choses sont ainsi. - Toi aussi tu t'es mariée à l'âge de 16 ans… - Oui, je me suis mariée à l'âge de 16 ans avec l'accord de mes parents. Et je découvre aujourd'hui que j'ai commis la bêtise de ma vie. La preuve : ton père a demandé le divorce au bout de cinq ans de mariage. Lui aussi il était jeune. Dès qu'il a pris de l'âge, il a découvert sa bêtise. L'homme peut rebondir, se remarier et refaire sa vie. Ce n'est pas le cas pour nous autres femmes. Quand on est divorcée… on peut difficilement refaire sa vie. Ecoute Sarah, je veux t'éviter de tomber dans le même piège que moi. Je veux t'éviter l'Enfer que j'ai connu. - Il n'y a pas de piège maman… et il n'y aura pas d'Enfer. Madjid est d'une gentillesse extraordinaire ! La mère finit par perdre patience - Sarah, tu commences à me taper sur les nerfs ! Je suis ta mère et je refuse d'accorder ta main parce que tu es encore une gamine ! Quand tu auras 18 ans, nous en reparlerons ! Sarah fit part à Madjid de la décision de sa mère de ne pas la laisser se marier. Le jeune homme réfléchit et lui répondit. - A mon avis, il faut que mes parents viennent voir ta mère. Quand elle me verra elle saura qu'entre toi et moi c'est du sérieux. Quand elle verra mes parents, elle saura que ce sont des gens respectables. Elle reviendra à de meilleurs sentiments, j'en suis sûr. - C'est une bonne idée… Il y a, effectivement, des chances que ma mère change d'avis lorsqu'elle verra tes parents. Mais la réalité est tout autre. La vue des parents du prétendant de sa fille ne fit que conforter la mère dans sa décision. Les parents du jeune homme ne lui avaient pas plu du tout. Mais, bien sûr, elle se garda de le leur dire. Elle se contenta de répondre à leur démarche en leur faisant comprendre que sa fille, pour le moment, était encore lycéenne et que ses études passaient avant tout. Mais après leur départ, elle sermonna sa fille. - Non, mais c'est quoi cette famille à laquelle tu veux lier ton destin, Sarah ? - Qu'est-ce qu'elle a cette famille ? Elle est mieux que la nôtre… Elle est mieux que la tienne en tout cas ! Je comprends maintenant pourquoi mon père t'a abandonnée ! Tu es insupportable. Une vraie vipère ! La pauvre voulait frapper sa fille mais elle s'en abstint. Elle se dit qu'elle avait peut-être raison. - Je suis peut-être mauvaise Sarah ! Mais tant que tu es mineure, tu ne te marieras pas avec ce clown que tu appelles «mon Madjid». Quand tu auras 18 ans tu pourras m'abandonner à ton tour si le cœur t'en dit et demander à ton père d'accorder ta main. La discussion est close. Sarah réfléchit au moyen de faire plier sa mère et elle en trouva un. Elle l'exposa à Madjid qui le trouva formidable. - Ah ! Mais je ne savais pas que tu avais des idées aussi bonnes, Sarah. Si nous appliquons ton plan à la lettre, ta mère ne s'opposera pas à notre mariage, j'en suis certain. - C'est même elle qui nous demandera de nous marier au plus vite, ajouta la jeune lycéenne en jubilant, heureuse que sa trouvaille ait plu à son amoureux. De quoi s'agissait-il ? La solution trouvée par la jeune fille était tout simplement satanique. Elle fit appel à une amie à qui elle demanda de les filmer, elle et Madjid, en train de donner libre cours à leur passion l'un pour l'autre. Pas moins que ça ! ensuite, Madjid envoya les compromettantes photos sur le portable de celle qui serait plus tard sa belle-mère pour lui faire comprendre que leur union était consommé et que le mariage devenait une nécessité pour dissimuler la «honte» que Sarah portait désormais en elle. Le choc que la mère avait reçu l'obligea à s'aliter pendant trois jours. Mais dès qu'elle put marcher, elle se rendit au poste de police le plus proche pour déposer plainte contre le monstre qui voulait épouser sa fille. Cette affaire inhabituelle voire rarissime a été jugée à huis clos, il y a quelques jours par le tribunal d'Alger. Et c'est là que la mère allait recevoir le choc de sa vie. Le médecin légiste qui avait examiné Sarah avait répété les conclusions de son examen, à savoir que la jeune fille n'était plus vierge mais qu'il n'avait décelé sur elle aucun signe de violence. Ce qui signifiait qu'elle avait été consentante. Mais le coup de grâce, la pauvre mère l'a reçu lorsque sa fille a déclaré que l'idée de l'acte sexuel filmé était sa propre idée ! Le verdict a été reporté à une autre date. Mais d'ores et déjà, la mère a fait savoir à sa fille qu'elle n'était plus sa mère… D'autres évoquent des problèmes matériels, tels que l'absence de logement ou d'emploi stable pour l'époux, etc. Mais rares sont ceux qui osent dire que l'échec du mariage est imputable en grande partie au fait qu'il soit conclu non pas par deux familles mais par deux individus. Il paraît qu'il est plus facile d'annuler une alliance «ratifiée» par deux individus que par plusieurs personnes. Le mariage est, en effet, une alliance entre deux familles. Croire qu'il concerne uniquement deux individus est une erreur que l'on découvre, hélas ! toujours tardivement. Sarah n'a que 16 ans en 2011 lorsqu'elle fait la connaissance de Madjid, un jeune homme de 24 ans. Très vite, leur amitié se transforme en passion ardente qui incita le jeune homme à vouloir envoyer ses parents pour demander la main de sa bien-aimée. La jeune fille s'approcha de sa mère pour lui annoncer ce qu'elle considérait comme étant une bonne nouvelle. - Maman, ce vendredi, on viendra demander ma main… La mère, âgée d'une quarantaine d'années, regarda sa fille droit dans les yeux. Et lui répliqua : - D'après ce que je vois, tu connais bien cette famille… ou plutôt le prétendant de cette famille. - Oui… nous nous connaissons depuis trois mois. Et j'ai l'impression que nous nous connaissons depuis des années et des années. - Moi, j'ai vécu avec ton père cinq ans et j'ai découvert que je ne le connaissais pas. Tu te trompes ma fille. Ecoute-moi bien. Dis à ce brave jeune homme de ne pas déranger sa famille parce que tu es encore mineure. Tu viens juste de sortir de l'enfance et il y a beaucoup de choses de la vie que tu ne connais pas encore et que tu ne peux pas comprendre. C'est pour cela que ton choix risque d'être une erreur. Patiente encore un peu, ma fille. Dans deux ans, tu auras 18 ans. Tu seras majeure et il y a des chances que tu voies mieux les choses. - Mais maman, nous nous aimons… Quand je suis avec lui, je me sens bien, je me sens rassurée… C'est la même chose pour lui. Il n'a jamais été aussi heureux que depuis qu'il me connaît. - Je ne dis pas le contraire. Mais l'amour ne suffit pas. En ce moment, vu ton âge, tu appréhendes les évènements avec le regard d'une enfant. Excuse-moi de te le dire encore mais les choses sont ainsi. - Toi aussi tu t'es mariée à l'âge de 16 ans… - Oui, je me suis mariée à l'âge de 16 ans avec l'accord de mes parents. Et je découvre aujourd'hui que j'ai commis la bêtise de ma vie. La preuve : ton père a demandé le divorce au bout de cinq ans de mariage. Lui aussi il était jeune. Dès qu'il a pris de l'âge, il a découvert sa bêtise. L'homme peut rebondir, se remarier et refaire sa vie. Ce n'est pas le cas pour nous autres femmes. Quand on est divorcée… on peut difficilement refaire sa vie. Ecoute Sarah, je veux t'éviter de tomber dans le même piège que moi. Je veux t'éviter l'Enfer que j'ai connu. - Il n'y a pas de piège maman… et il n'y aura pas d'Enfer. Madjid est d'une gentillesse extraordinaire ! La mère finit par perdre patience - Sarah, tu commences à me taper sur les nerfs ! Je suis ta mère et je refuse d'accorder ta main parce que tu es encore une gamine ! Quand tu auras 18 ans, nous en reparlerons ! Sarah fit part à Madjid de la décision de sa mère de ne pas la laisser se marier. Le jeune homme réfléchit et lui répondit. - A mon avis, il faut que mes parents viennent voir ta mère. Quand elle me verra elle saura qu'entre toi et moi c'est du sérieux. Quand elle verra mes parents, elle saura que ce sont des gens respectables. Elle reviendra à de meilleurs sentiments, j'en suis sûr. - C'est une bonne idée… Il y a, effectivement, des chances que ma mère change d'avis lorsqu'elle verra tes parents. Mais la réalité est tout autre. La vue des parents du prétendant de sa fille ne fit que conforter la mère dans sa décision. Les parents du jeune homme ne lui avaient pas plu du tout. Mais, bien sûr, elle se garda de le leur dire. Elle se contenta de répondre à leur démarche en leur faisant comprendre que sa fille, pour le moment, était encore lycéenne et que ses études passaient avant tout. Mais après leur départ, elle sermonna sa fille. - Non, mais c'est quoi cette famille à laquelle tu veux lier ton destin, Sarah ? - Qu'est-ce qu'elle a cette famille ? Elle est mieux que la nôtre… Elle est mieux que la tienne en tout cas ! Je comprends maintenant pourquoi mon père t'a abandonnée ! Tu es insupportable. Une vraie vipère ! La pauvre voulait frapper sa fille mais elle s'en abstint. Elle se dit qu'elle avait peut-être raison. - Je suis peut-être mauvaise Sarah ! Mais tant que tu es mineure, tu ne te marieras pas avec ce clown que tu appelles «mon Madjid». Quand tu auras 18 ans tu pourras m'abandonner à ton tour si le cœur t'en dit et demander à ton père d'accorder ta main. La discussion est close. Sarah réfléchit au moyen de faire plier sa mère et elle en trouva un. Elle l'exposa à Madjid qui le trouva formidable. - Ah ! Mais je ne savais pas que tu avais des idées aussi bonnes, Sarah. Si nous appliquons ton plan à la lettre, ta mère ne s'opposera pas à notre mariage, j'en suis certain. - C'est même elle qui nous demandera de nous marier au plus vite, ajouta la jeune lycéenne en jubilant, heureuse que sa trouvaille ait plu à son amoureux. De quoi s'agissait-il ? La solution trouvée par la jeune fille était tout simplement satanique. Elle fit appel à une amie à qui elle demanda de les filmer, elle et Madjid, en train de donner libre cours à leur passion l'un pour l'autre. Pas moins que ça ! ensuite, Madjid envoya les compromettantes photos sur le portable de celle qui serait plus tard sa belle-mère pour lui faire comprendre que leur union était consommé et que le mariage devenait une nécessité pour dissimuler la «honte» que Sarah portait désormais en elle. Le choc que la mère avait reçu l'obligea à s'aliter pendant trois jours. Mais dès qu'elle put marcher, elle se rendit au poste de police le plus proche pour déposer plainte contre le monstre qui voulait épouser sa fille. Cette affaire inhabituelle voire rarissime a été jugée à huis clos, il y a quelques jours par le tribunal d'Alger. Et c'est là que la mère allait recevoir le choc de sa vie. Le médecin légiste qui avait examiné Sarah avait répété les conclusions de son examen, à savoir que la jeune fille n'était plus vierge mais qu'il n'avait décelé sur elle aucun signe de violence. Ce qui signifiait qu'elle avait été consentante. Mais le coup de grâce, la pauvre mère l'a reçu lorsque sa fille a déclaré que l'idée de l'acte sexuel filmé était sa propre idée ! Le verdict a été reporté à une autre date. Mais d'ores et déjà, la mère a fait savoir à sa fille qu'elle n'était plus sa mère…