Le Front Polisario a dénoncé, lundi à New York, les agissements menés actuellement par la représentation française à l'Onu visant à influer sur la teneur de la prochaine résolution sur le Sahara occidental que le Conseil de sécurité devrait adopter avant fin avril. Le Front Polisario a dénoncé, lundi à New York, les agissements menés actuellement par la représentation française à l'Onu visant à influer sur la teneur de la prochaine résolution sur le Sahara occidental que le Conseil de sécurité devrait adopter avant fin avril. Dans sa déclaration à la presse, le représentant du Front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari, a fait savoir qu'à travers sa représentation au Conseil de sécurité,"la France vise à placer tous les obstacles et à mettre les bâtons dans les roues afin d'éviter l'élaboration d'une résolution sur le Sahara occidental qui soit à la hauteur des responsabilités du Conseil de sécurité et du message fort et clair envoyé par le Secrétaire général de l'Onu dans ce qui reste de son rapport original". Sur le tout dernier point auquel fait allusion le représentant sahraoui, il est constaté, en effet, qu'après sa publication sur le site web de l'Onu vendredi dernier, le rapport du Secrétaire général de l'Onu sur le Sahara occidental a, curieusement, subi des modifications à plusieurs reprises. Même s'il précise que la Minurso est ''la Mission des Nations unies pour le référendum du Sahara occidental'', le texte, dans sa version originale en anglais, a été tronqué particulièrement dans les parties qui évoquent l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. Mais pour le représentant du Front Polisario à l'Onu, "en dépit du forcing mené conjointement par le Maroc et la France pour changer ou atténuer la portée de certaines parties du rapport, ce dernier est et demeurera comme un appel au Conseil de sécurité et à la communauté internationale pour qu'ils assument les responsabilités engagées depuis 1965 pour la décolonisation du dernier bastion africain sur l'agenda de l'Onu. En outre, a-t-il poursuivi, le rapport de Ban Ki-moon "peut être considéré, malgré certaines insuffisances, comme étant une dénonciation en bonne et due forme du comportement inadmissible du Maroc vis-à-vis de la Minurso''. En conséquence, la Minurso s'est trouvée, graduellement, ''dans une position insoutenable pour sa crédibilité, sa neutralité et, donc, pour sa capacité de mettre en œuvre le mandat qui lui a été conféré par la communauté internationale en 1991 pour la décolonisation du Sahara occidental". "Nous, ainsi que des milliers de Français et Françaises qui appuient la cause sahraouie, nous nous interrogeons sur les motivations de l'attitude de la France dans cette affaire, attitude qui va même à l'encontre de son orgueil national et de prestige, et ce, en choisissant d'aller à contre-courant des principes sacrés des droits de l'homme et du droit à l'autodétermination d'un petit peuple pacifique et digne qui est toujours soumis à une occupation militaire dénoncée comme telle par les multiples résolutions des Nations Unies'', a-t-il poursuivi. Pour M. Boukhari, "en agissant de la sorte et à l'insu du peuple français et en contradiction avec ses obligations en vertu de la Charte de l'Onu, la France nous réitère le message, aussi grave que difficile d'être oublié par les générations sahraouies, d'avoir érigé l'oppression du peuple sahraoui en cause nationale". Dans son rapport qui sera examiné mardi prochain par le Conseil de sécurité, Ban Ki-moon affirme clairement que la Minurso éprouve des difficultés pour effectuer ses missions, précisant qu'elle n'est en mesure "ni d'exercer pleinement ses fonctions de surveillance, d'observation et de liaison liées au maintien de la paix, ni d'endiguer, de sa propre autorité, l'érosion de ses capacités de mettre en œuvre son mandat." Il a également relevé que "le principe de neutralité de l'Onu est, depuis de nombreuses années, compromis par le Maroc". Le projet de résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental sera élaboré, comme de tradition, par le "Groupe des amis du Sahara occidental" avant de le soumettre aux autres pays membres du Conseil de sécurité pour adoption avant le 30 avril en cours. Dans sa déclaration à la presse, le représentant du Front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari, a fait savoir qu'à travers sa représentation au Conseil de sécurité,"la France vise à placer tous les obstacles et à mettre les bâtons dans les roues afin d'éviter l'élaboration d'une résolution sur le Sahara occidental qui soit à la hauteur des responsabilités du Conseil de sécurité et du message fort et clair envoyé par le Secrétaire général de l'Onu dans ce qui reste de son rapport original". Sur le tout dernier point auquel fait allusion le représentant sahraoui, il est constaté, en effet, qu'après sa publication sur le site web de l'Onu vendredi dernier, le rapport du Secrétaire général de l'Onu sur le Sahara occidental a, curieusement, subi des modifications à plusieurs reprises. Même s'il précise que la Minurso est ''la Mission des Nations unies pour le référendum du Sahara occidental'', le texte, dans sa version originale en anglais, a été tronqué particulièrement dans les parties qui évoquent l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. Mais pour le représentant du Front Polisario à l'Onu, "en dépit du forcing mené conjointement par le Maroc et la France pour changer ou atténuer la portée de certaines parties du rapport, ce dernier est et demeurera comme un appel au Conseil de sécurité et à la communauté internationale pour qu'ils assument les responsabilités engagées depuis 1965 pour la décolonisation du dernier bastion africain sur l'agenda de l'Onu. En outre, a-t-il poursuivi, le rapport de Ban Ki-moon "peut être considéré, malgré certaines insuffisances, comme étant une dénonciation en bonne et due forme du comportement inadmissible du Maroc vis-à-vis de la Minurso''. En conséquence, la Minurso s'est trouvée, graduellement, ''dans une position insoutenable pour sa crédibilité, sa neutralité et, donc, pour sa capacité de mettre en œuvre le mandat qui lui a été conféré par la communauté internationale en 1991 pour la décolonisation du Sahara occidental". "Nous, ainsi que des milliers de Français et Françaises qui appuient la cause sahraouie, nous nous interrogeons sur les motivations de l'attitude de la France dans cette affaire, attitude qui va même à l'encontre de son orgueil national et de prestige, et ce, en choisissant d'aller à contre-courant des principes sacrés des droits de l'homme et du droit à l'autodétermination d'un petit peuple pacifique et digne qui est toujours soumis à une occupation militaire dénoncée comme telle par les multiples résolutions des Nations Unies'', a-t-il poursuivi. Pour M. Boukhari, "en agissant de la sorte et à l'insu du peuple français et en contradiction avec ses obligations en vertu de la Charte de l'Onu, la France nous réitère le message, aussi grave que difficile d'être oublié par les générations sahraouies, d'avoir érigé l'oppression du peuple sahraoui en cause nationale". Dans son rapport qui sera examiné mardi prochain par le Conseil de sécurité, Ban Ki-moon affirme clairement que la Minurso éprouve des difficultés pour effectuer ses missions, précisant qu'elle n'est en mesure "ni d'exercer pleinement ses fonctions de surveillance, d'observation et de liaison liées au maintien de la paix, ni d'endiguer, de sa propre autorité, l'érosion de ses capacités de mettre en œuvre son mandat." Il a également relevé que "le principe de neutralité de l'Onu est, depuis de nombreuses années, compromis par le Maroc". Le projet de résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental sera élaboré, comme de tradition, par le "Groupe des amis du Sahara occidental" avant de le soumettre aux autres pays membres du Conseil de sécurité pour adoption avant le 30 avril en cours.