Le fonctionnement des tribunaux et des cours de justice continue d'être fortement perturbé par la grève des greffiers qui ont initié ce mouvement de protestation depuis dimanche dernier. Le fonctionnement des tribunaux et des cours de justice continue d'être fortement perturbé par la grève des greffiers qui ont initié ce mouvement de protestation depuis dimanche dernier. Ce mouvement de débrayage de cinq jours a été, selon le Conseil national des fonctionnaires de la justice, affilié au Snapap, massivement suivi. «Le mouvement de grève continue d'enregistrer une forte adhésion des membres des greffes de toutes les juridictions du pays puisque le taux de suivi est de 98%», nous a indiqué, hier, le président du Conseil national des fonctionnaires de la justice, Mourad Ghouiba, avant d'ajouter que «même d'autres fonctionnaires de la justice ont rejoint le mouvement de protestation». Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «le ministère de la Justice persiste dans le silence puisque aucune invitation au dialogue ne nous est parvenue». Les grévistes, notamment au niveau de la capitale, ont organisé hier un rassemblement devant la cour d'Alger et comptent en faire de même aujourd'hui devant le tribunal de Sidi M'hamed. Et comme c'était le cas la semaine dernière, un rassemblement est prévu, ce jeudi devant le ministère de la Justice. Pour rappel, en effet, le Conseil national des fonctionnaires de la justice a initié, la semaine passée, trois jours de grève les 10, 11 et 12 avril et a organisé, au dernier jour de ce débrayage, un sit in devant le siège du ministère. Ces actions de protestations ont eu, comme il fallait s'y attendre, des conséquences sur le fonctionnement de l'appareil judiciaire puisque les cours de justice, les tribunaux, la Cour suprême et le Conseil d'Etat ont été en partie paralysés et des centaines sinon plus d'audiences n'ont pu se tenir. Une situation qui a poussé le ministère a la «requalification» des huissiers de justice pour remplacer les greffiers. «Ceci est illégal» a rétorqué le Conseil national des fonctionnaires de justice. Une position qui a été soutenue par les avocats. Ces derniers ont, en effet, décidé de «boycotter» les audiences en guise de protestation et ont demandé le renvoi de leurs dossiers. «Le Snapap dénonce les intimidations contre les greffiers émanant de certains procureurs» a noté un communiqué du syndicat en réitérant la volonté des grévistes d'aller jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications. Les pressions et les intimidations que subissent les grévistes n'ont pas été du goût de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH). Face aux mouvements de grève des greffiers et des enseignants, «la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme, tout en rappelant que l'exercice du droit de grève est un droit constitutionnel et un droit consacré par les conventions internationales ratifiées par l'Algérie, notamment le Pacte international relatif aux droits sociaux économiques et culturels et les conventions de l'Organisation internationale du travail, s'inquiète de la situation et appelle les pouvoirs publics à privilégier la voie du dialogue avec les représentants des grévistes» relève, en effet, la Laddh dans le communiqué rendu public hier. Ce mouvement de débrayage de cinq jours a été, selon le Conseil national des fonctionnaires de la justice, affilié au Snapap, massivement suivi. «Le mouvement de grève continue d'enregistrer une forte adhésion des membres des greffes de toutes les juridictions du pays puisque le taux de suivi est de 98%», nous a indiqué, hier, le président du Conseil national des fonctionnaires de la justice, Mourad Ghouiba, avant d'ajouter que «même d'autres fonctionnaires de la justice ont rejoint le mouvement de protestation». Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «le ministère de la Justice persiste dans le silence puisque aucune invitation au dialogue ne nous est parvenue». Les grévistes, notamment au niveau de la capitale, ont organisé hier un rassemblement devant la cour d'Alger et comptent en faire de même aujourd'hui devant le tribunal de Sidi M'hamed. Et comme c'était le cas la semaine dernière, un rassemblement est prévu, ce jeudi devant le ministère de la Justice. Pour rappel, en effet, le Conseil national des fonctionnaires de la justice a initié, la semaine passée, trois jours de grève les 10, 11 et 12 avril et a organisé, au dernier jour de ce débrayage, un sit in devant le siège du ministère. Ces actions de protestations ont eu, comme il fallait s'y attendre, des conséquences sur le fonctionnement de l'appareil judiciaire puisque les cours de justice, les tribunaux, la Cour suprême et le Conseil d'Etat ont été en partie paralysés et des centaines sinon plus d'audiences n'ont pu se tenir. Une situation qui a poussé le ministère a la «requalification» des huissiers de justice pour remplacer les greffiers. «Ceci est illégal» a rétorqué le Conseil national des fonctionnaires de justice. Une position qui a été soutenue par les avocats. Ces derniers ont, en effet, décidé de «boycotter» les audiences en guise de protestation et ont demandé le renvoi de leurs dossiers. «Le Snapap dénonce les intimidations contre les greffiers émanant de certains procureurs» a noté un communiqué du syndicat en réitérant la volonté des grévistes d'aller jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications. Les pressions et les intimidations que subissent les grévistes n'ont pas été du goût de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH). Face aux mouvements de grève des greffiers et des enseignants, «la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme, tout en rappelant que l'exercice du droit de grève est un droit constitutionnel et un droit consacré par les conventions internationales ratifiées par l'Algérie, notamment le Pacte international relatif aux droits sociaux économiques et culturels et les conventions de l'Organisation internationale du travail, s'inquiète de la situation et appelle les pouvoirs publics à privilégier la voie du dialogue avec les représentants des grévistes» relève, en effet, la Laddh dans le communiqué rendu public hier.