La nouvelle grille des salaires des journalistes et assimilés finalisée officiellement lundi 16 avril 2012 après plusieurs mois de travail inlassable effectué par la commission nationale installée à cet effet, constitue, incontestablement un grand acquis pour la corporation. Le Syndicat national des journalistes, partie prenante à part entière de cet ambitieux projet dès l'installation de la commission multipartite où il était représenté par pas moins de trois représentants auxquels il rend hommage par ailleurs pour leur notable et efficace contribution, ne peut naturellement que s'en féliciter. De même qu'il félicite l'ensemble de nos confrères de la presse publique et audiovisuelle qui, déjà en bénéficient avec une revalorisation salariale conséquente qu'induira l'application des accords collectifs entre les partenaires sociaux signés ce lundi. Ces accords facilités, s'agissant du secteur public, par l'identification des partenaires, notamment l'employeur, en l'occurrence le ministère de la Communication, tutelle directe de l'ensemble des entreprises médiatiques nationales. L'absence d'une organisation similaire concernant le secteur privé, avec la non existence d'une structure représentant les éditeurs de presse que le Syndicat déplore, n'a pas permis d'engager des négociations directes et, partant, la conclusion d'accords entre partenaires sociaux. Ceci étant, le Syndicat qui fait de la réhabilitation du métier du journaliste une valeur consubstantielle à son existence ne peut admettre une corporation à deux «collèges». Unifier la législation régissant la corporation est, à la fois une urgence , un droit et un devoir pour tous. Plus précisément, le Syndicat réitère comme solution immédiate et pratique, la révision du statut du journaliste du 10 mai 2008 de sorte à y intégrer les nouvelles dispositions régissant la carrière du journaliste depuis lundi dernier. Dans une deuxième phase, nous sommes tous tenus, partenaires sociaux comme pouvoirs publics de nous hisser enfin aux standards internationaux en la matière, en dotant la corporation d'une convention collective digne de ce nom.Le Syndicat en fera en tout cas sa priorité. P/ le Syndicat national des journalistes Le Secrétaire général Kamel Amarni La nouvelle grille des salaires des journalistes et assimilés finalisée officiellement lundi 16 avril 2012 après plusieurs mois de travail inlassable effectué par la commission nationale installée à cet effet, constitue, incontestablement un grand acquis pour la corporation. Le Syndicat national des journalistes, partie prenante à part entière de cet ambitieux projet dès l'installation de la commission multipartite où il était représenté par pas moins de trois représentants auxquels il rend hommage par ailleurs pour leur notable et efficace contribution, ne peut naturellement que s'en féliciter. De même qu'il félicite l'ensemble de nos confrères de la presse publique et audiovisuelle qui, déjà en bénéficient avec une revalorisation salariale conséquente qu'induira l'application des accords collectifs entre les partenaires sociaux signés ce lundi. Ces accords facilités, s'agissant du secteur public, par l'identification des partenaires, notamment l'employeur, en l'occurrence le ministère de la Communication, tutelle directe de l'ensemble des entreprises médiatiques nationales. L'absence d'une organisation similaire concernant le secteur privé, avec la non existence d'une structure représentant les éditeurs de presse que le Syndicat déplore, n'a pas permis d'engager des négociations directes et, partant, la conclusion d'accords entre partenaires sociaux. Ceci étant, le Syndicat qui fait de la réhabilitation du métier du journaliste une valeur consubstantielle à son existence ne peut admettre une corporation à deux «collèges». Unifier la législation régissant la corporation est, à la fois une urgence , un droit et un devoir pour tous. Plus précisément, le Syndicat réitère comme solution immédiate et pratique, la révision du statut du journaliste du 10 mai 2008 de sorte à y intégrer les nouvelles dispositions régissant la carrière du journaliste depuis lundi dernier. Dans une deuxième phase, nous sommes tous tenus, partenaires sociaux comme pouvoirs publics de nous hisser enfin aux standards internationaux en la matière, en dotant la corporation d'une convention collective digne de ce nom.Le Syndicat en fera en tout cas sa priorité. P/ le Syndicat national des journalistes Le Secrétaire général Kamel Amarni