Alger, quatrième jour de la campagne électorale, soleil printanier mais premières voix discordantes. les partisans du boycott font entendre leurs voix sous le prétexte de revendiquer «Tamazight langue nationale et officielle». «Oulach, oulach l'vote oulach» scandait-on, drapeaux amazighs et algériens déployés. En effet, en ce 32e anniversaire du printemps berbère, un groupe d'étudiants dénommé Comité national des étudiants démocrates amazighs (CNEDA), créé il y a à peine quelques jours à la Faculté d'Alger III, a essayé de conduire une marche pour appeler à l'officialisation de tamazight. La marche qui n'a pu avoir lieu, devait s'ébranler de l'Université Benyoucef Benkhedda, (ex-Faculté centrale) vers le Palais du gouvernement. La trentaine d'étudiants environ qui s'est massée dès 10 heures du matin sur le parvis de la fac centrale, a été donc bloquée et contenue par un important cordon policier. Les militants ont été encerclés et isolés avant d'être dispersés. «Elles sont mignonnes les troupes de Mohcine Bellabès», commente un badaud qui faisait allusion au RCD qui, selon lui, en serait l'instigateur. «Ecoutez, ça pourrait être vrai, ce n'est pas ça qui nous intéresse, un parti politique ça peut aider dans les contacts. Fédérer les forces estudiantines à Blida, Batna et ailleurs, nécessite une structure», analyse un étudiant de la fac de Bouzaréah. Un autre, venu de Kabylie, se montre déçu par rapport aux slogans proférés. «On avait convenu de réclamer un statut officiel pour tamazight, et maintenant on découvre des slogans partisans». Le CNEDA a été mis en place le jeudi 05 avril 2012 au campus de l''ITFC d'Alger par des étudiants des universités d'Alger, Bouira, Bejaia, Boumerdès, Sétif, Batna, Tizi-Ouzou et Chlef. Cela dit, un déploiement policier a été constaté hier aux alentours de la fac et du Palais du gouvernement, ce qui attestait de la crainte des pouvoirs publics de voir l'interdiction de manifester dans la capitale bafouée en ces jours de campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain. Mais à vrai dire, la peur était ressentie des deux côtés. «Beaucoup d'étudiants ne sont pas venus de peur d'être tabassés et agressés», tente d'expliquer un étudiant proche de cette organisation. Le CNEDA milite pour «reprendre le flambeau des luttes pour les libertés démocratiques et les droits de l'homme en Algérie, la plénitude de l'identité nationale qui repose sur l'amazighité, l'arabité, la francophonie, l'islamité, l'officialisation de tamazight et de la toponymie et des prénoms amazighs». Alger, quatrième jour de la campagne électorale, soleil printanier mais premières voix discordantes. les partisans du boycott font entendre leurs voix sous le prétexte de revendiquer «Tamazight langue nationale et officielle». «Oulach, oulach l'vote oulach» scandait-on, drapeaux amazighs et algériens déployés. En effet, en ce 32e anniversaire du printemps berbère, un groupe d'étudiants dénommé Comité national des étudiants démocrates amazighs (CNEDA), créé il y a à peine quelques jours à la Faculté d'Alger III, a essayé de conduire une marche pour appeler à l'officialisation de tamazight. La marche qui n'a pu avoir lieu, devait s'ébranler de l'Université Benyoucef Benkhedda, (ex-Faculté centrale) vers le Palais du gouvernement. La trentaine d'étudiants environ qui s'est massée dès 10 heures du matin sur le parvis de la fac centrale, a été donc bloquée et contenue par un important cordon policier. Les militants ont été encerclés et isolés avant d'être dispersés. «Elles sont mignonnes les troupes de Mohcine Bellabès», commente un badaud qui faisait allusion au RCD qui, selon lui, en serait l'instigateur. «Ecoutez, ça pourrait être vrai, ce n'est pas ça qui nous intéresse, un parti politique ça peut aider dans les contacts. Fédérer les forces estudiantines à Blida, Batna et ailleurs, nécessite une structure», analyse un étudiant de la fac de Bouzaréah. Un autre, venu de Kabylie, se montre déçu par rapport aux slogans proférés. «On avait convenu de réclamer un statut officiel pour tamazight, et maintenant on découvre des slogans partisans». Le CNEDA a été mis en place le jeudi 05 avril 2012 au campus de l''ITFC d'Alger par des étudiants des universités d'Alger, Bouira, Bejaia, Boumerdès, Sétif, Batna, Tizi-Ouzou et Chlef. Cela dit, un déploiement policier a été constaté hier aux alentours de la fac et du Palais du gouvernement, ce qui attestait de la crainte des pouvoirs publics de voir l'interdiction de manifester dans la capitale bafouée en ces jours de campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain. Mais à vrai dire, la peur était ressentie des deux côtés. «Beaucoup d'étudiants ne sont pas venus de peur d'être tabassés et agressés», tente d'expliquer un étudiant proche de cette organisation. Le CNEDA milite pour «reprendre le flambeau des luttes pour les libertés démocratiques et les droits de l'homme en Algérie, la plénitude de l'identité nationale qui repose sur l'amazighité, l'arabité, la francophonie, l'islamité, l'officialisation de tamazight et de la toponymie et des prénoms amazighs».