La France et ses partenaires vont prochainement déposer un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre en place en Syrie une mission d'observation "aussi robuste que possible", mais si le plan Annan échoue, ils envisageront "d'autres options", a déclaré jeudi le chef de la diplomatie française Alain Juppé. La France et ses partenaires vont prochainement déposer un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre en place en Syrie une mission d'observation "aussi robuste que possible", mais si le plan Annan échoue, ils envisageront "d'autres options", a déclaré jeudi le chef de la diplomatie française Alain Juppé. «Le Conseil de sécurité va devoir adopter une nouvelle résolution pour mettre en place la mission d'observation. Celle-ci doit être dotée du mandat et des moyens nécessaires pour atteindre ses objectifs. La France, avec ses partenaires du Conseil, proposera très rapidement un projet de résolution", a dit Alain Juppé à l'issue d'une réunion avec une douzaine de ministres occidentaux et arabes à Paris. La résolution 2042 du Conseil de sécurité autorise le déploiement de 30 observateurs sur le terrain. A terme, et à condition que le cessez-le-feu tienne, l'ONU imaginait une mission d'environ 250 hommes. Le plan en six points de l'émissaire international Kofi Annan prévoit, après le cessez-le-feu, "un processus politique ouvert, dirigé par les Syriens, de façon à répondre aux aspirations et préoccupations légitimes du peuple syrien". "Si le plan Annan ne peut se mettre en place de manière efficace, alors nous envisagerons d'autres options", a poursuivi Alain Juppé. "Nous avons décidé de faire en sorte que le Conseil de sécurité examine d'autres d'options", a-t-il insisté. Les Etats-Unis plaident en faveur de "mesures plus sévères" contre le régime de Bachar el-Assad pour obtenir le respect du plan de Kofi Annan, avec une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant des sanctions et un embargo sur les armes, a déclaré peu avant son homologue américaine Hillary Clinton. «Le Conseil de sécurité va devoir adopter une nouvelle résolution pour mettre en place la mission d'observation. Celle-ci doit être dotée du mandat et des moyens nécessaires pour atteindre ses objectifs. La France, avec ses partenaires du Conseil, proposera très rapidement un projet de résolution", a dit Alain Juppé à l'issue d'une réunion avec une douzaine de ministres occidentaux et arabes à Paris. La résolution 2042 du Conseil de sécurité autorise le déploiement de 30 observateurs sur le terrain. A terme, et à condition que le cessez-le-feu tienne, l'ONU imaginait une mission d'environ 250 hommes. Le plan en six points de l'émissaire international Kofi Annan prévoit, après le cessez-le-feu, "un processus politique ouvert, dirigé par les Syriens, de façon à répondre aux aspirations et préoccupations légitimes du peuple syrien". "Si le plan Annan ne peut se mettre en place de manière efficace, alors nous envisagerons d'autres options", a poursuivi Alain Juppé. "Nous avons décidé de faire en sorte que le Conseil de sécurité examine d'autres d'options", a-t-il insisté. Les Etats-Unis plaident en faveur de "mesures plus sévères" contre le régime de Bachar el-Assad pour obtenir le respect du plan de Kofi Annan, avec une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant des sanctions et un embargo sur les armes, a déclaré peu avant son homologue américaine Hillary Clinton.