L'Algérie enregistre un taux de chômage élevé comparativement à son niveau dans d'autres économies émergentes et cela malgré plusieurs années de croissance soutenue. Le chômage des jeunes reste, quant à lui, le «plus difficile à fléchir» alors que la croissance des dix dernières années s'est accompagnée d'une baisse significative du taux global de chômage. Les statistiques de l'ONS en 2010 relèvent que le taux de chômage des jeunes (16-24 ans) atteint 21.5%, soit près d'un jeune actif sur cinq, alors que le taux de chômage des adultes (25 ans et plus) s'établit à 7,1%. L'Algérie enregistre un taux de chômage élevé comparativement à son niveau dans d'autres économies émergentes et cela malgré plusieurs années de croissance soutenue. Le chômage des jeunes reste, quant à lui, le «plus difficile à fléchir» alors que la croissance des dix dernières années s'est accompagnée d'une baisse significative du taux global de chômage. Les statistiques de l'ONS en 2010 relèvent que le taux de chômage des jeunes (16-24 ans) atteint 21.5%, soit près d'un jeune actif sur cinq, alors que le taux de chômage des adultes (25 ans et plus) s'établit à 7,1%. Des formations universitaires qui ne répondent pas aux besoins du marché, un secteur privé qui ne joue pas le jeu et un marché de travail rigide sont les points noirs relevés par une nouvelle étude intitulée : Algérie : Questions choisies menée par le Fond monétaire Inernationale (FMI). Ce document a été préparé par une équipe des services du Fonds monétaire international à titre de documents de référence aux fins des consultations périodiques avec le pays membre. Elles reposent sur les informations disponibles au moment de son achèvement le 27 décembre 2011. Les résultats de cette étude laissent penser, selon ses initiateurs, que l'élasticité relativement faible du chômage des jeunes est l'une des principales explications de son niveau encore élevé et que les imperfections du marché du travail sont un facteur important de la faible intensité en emplois de la croissance. Dans le document, il est clairemnt dit que le marché du travail algérien est rigide tant en termes absolus que relatifs et tend donc à favoriser les gens en place par rapport à ceux qui sont à l'extérieur. Il ressort des résultats de l'analyse empirique que des réformes visant à l'assouplir pourraient réduire sensiblement le chômage à court et à moyen termes. Celles particulière pour intégrer au marché du travail les jeunes laissés à l'écart. Quand à la flexibilité du marché du travail, il est clair pour les rédacteurs du rapport qu'elle a un rôle important à jouer. «Le haut niveau du chômage des jeunes diplômés découle aussi d'une inadaptation de l'offre de main-d'œuvre à la demande : d'une part, le secteur privé n'a pas été en mesure de créer assez de postes hautement qualifiés et, d'autre part, la répartition des étudiants algériens est très déséquilibrée en faveur de disciplines (comme les sciences humaines et sociales, le droit et l'éducation) qui génèrent une pénurie des compétences dont le secteur privé a le plus besoin.» Dans ces conditions, le FMI recommande des mesures d'activation du marché du travail bien conçues et qui peuvent réduire le chômage en faisant mieux correspondre offres et demandes d'emploi ainsi qu'en développant les qualifications des demandeurs. L'Algérie doit également lancer des réformes visant à remédier aux imperfections du marché du travail et qui permettront aussi d'abréger les longues périodes de chômage propres à notre pays. En effet, la relative rigidité du marché du travail et ses déséquilibres limitent la rotation des emplois et augmentent l'incidence du chômage à long terme. L'analyse par scénarios à moyen terme aboutit à la conclusion qu'en l'absence de réformes destinées à rendre le marché du travail plus réactif aux variations de l'activité économique, le chômage restera probablement élevé à moyen terme. L'Algérie doit par ce fait engager des réformes qui cherchent à améliorer le climat des affaires et à alimenter la concurrence sur les marchés de produits et qui sont indispensables pour faire progresser la demande de main-d'œuvre à moyen terme. Abaisser les barrières à l'entrée diminue, notamment, le pouvoir de marché et les rentes des acteurs en place, tout en tendant à freiner les revendications salariales et à résorber l'écart entre la productivité et les salaires réels. En outre, une intensification de la concurrence est de nature à affaiblir la capacité de négociation des employeurs et à faire augmenter les coûts du travail. Une réduction du partage des rentes abrègerait aussi les délais de recherche d'emploi dans les secteurs pratiquant des salaires elevés. Selon l'Office national des statistiques, le taux de chômage des jeunes (16-24 ans) atteint 21.5%, soit près d'un jeune actif sur cinq. Il est à noter qu'en septembre 2010, la population active, au sens du BIT, est estimée à 10.812.000 personnes. Le taux de participation à la force de travail de la population âgée de 15 ans et plus (ou taux d'activité économique) s'établit à 41,7 % (qui se rapporte à la moitié des 68,9 % chez les hommes et 14,2 % chez les femmes), avait indiqué récemment l'ONS. La population active occupée du moment a atteint, pour sa part, 9.735.000 personnes, soit un taux d'occupation de 27.2 %. Les femmes constituent 15.1 % de la population occupée totale, soit un effectif de 1.474.000 occupées. Le taux d'emploi (ou ratio emploi population), défini comme le rapport de la population occupée à la population âgée de 15 ans et plus, est de 37,6 % au niveau national (63,3% chez les hommes et 11,5% chez les femmes). Le salariat constitue la forme d'emploi qui concerne deux occupés sur trois (66.3%) ; 33,4% des occupés sont des salariés permanents et 32,9% des salariés non permanents et des apprentis. L'entrepreunariat et l'emploi indépendant constituent 29,5% de la main-d'œuvre totale, alors que 4,2% des occupés sont des aides familiales (3,4% de la population occupée masculine et 8,5% de la population occupée féminine). La structure de l'emploi, selon le secteur d'activité, fait ressortir un secteur tertiaire (commerce et services) qui absorbe plus de la moitié des emplois (55,2%), suivi par le BTP (19,4%), l'industrie (13,7%) et enfin l'agriculture (11,7%). La ventilation de la population occupée selon le secteur juridique fait ressortir qu'en moyenne, deux occupés sur trois travaillent dans le secteur privé ou mixte, soit un effectif total de 6.390.000 personnes. Cette part atteint 67,7% chez les hommes et 54,2% chez les femmes. La population en chômage au sens BIT est estimée à 1.076.000 personnes, soit un taux de chômage de 10,0%. Face au chômage, on assiste à des disparités assez significatives selon l'âge, le sexe et le niveau d'instruction ; le taux de chômage s'établit à 8,1% chez les hommes et atteint 19,1% chez les femmes. Par ailleurs, on relève un chômage qui touche davantage les universitaires et plus particulièrement les diplômés. Alors que le taux de chômage parmi la population n'ayant aucun diplôme est estimé à 7,3%, celui des diplômés de l'enseignement supérieur atteint 21,4% (11,1% chez les hommes et 33,6% chez les femmes). Des formations universitaires qui ne répondent pas aux besoins du marché, un secteur privé qui ne joue pas le jeu et un marché de travail rigide sont les points noirs relevés par une nouvelle étude intitulée : Algérie : Questions choisies menée par le Fond monétaire Inernationale (FMI). Ce document a été préparé par une équipe des services du Fonds monétaire international à titre de documents de référence aux fins des consultations périodiques avec le pays membre. Elles reposent sur les informations disponibles au moment de son achèvement le 27 décembre 2011. Les résultats de cette étude laissent penser, selon ses initiateurs, que l'élasticité relativement faible du chômage des jeunes est l'une des principales explications de son niveau encore élevé et que les imperfections du marché du travail sont un facteur important de la faible intensité en emplois de la croissance. Dans le document, il est clairemnt dit que le marché du travail algérien est rigide tant en termes absolus que relatifs et tend donc à favoriser les gens en place par rapport à ceux qui sont à l'extérieur. Il ressort des résultats de l'analyse empirique que des réformes visant à l'assouplir pourraient réduire sensiblement le chômage à court et à moyen termes. Celles particulière pour intégrer au marché du travail les jeunes laissés à l'écart. Quand à la flexibilité du marché du travail, il est clair pour les rédacteurs du rapport qu'elle a un rôle important à jouer. «Le haut niveau du chômage des jeunes diplômés découle aussi d'une inadaptation de l'offre de main-d'œuvre à la demande : d'une part, le secteur privé n'a pas été en mesure de créer assez de postes hautement qualifiés et, d'autre part, la répartition des étudiants algériens est très déséquilibrée en faveur de disciplines (comme les sciences humaines et sociales, le droit et l'éducation) qui génèrent une pénurie des compétences dont le secteur privé a le plus besoin.» Dans ces conditions, le FMI recommande des mesures d'activation du marché du travail bien conçues et qui peuvent réduire le chômage en faisant mieux correspondre offres et demandes d'emploi ainsi qu'en développant les qualifications des demandeurs. L'Algérie doit également lancer des réformes visant à remédier aux imperfections du marché du travail et qui permettront aussi d'abréger les longues périodes de chômage propres à notre pays. En effet, la relative rigidité du marché du travail et ses déséquilibres limitent la rotation des emplois et augmentent l'incidence du chômage à long terme. L'analyse par scénarios à moyen terme aboutit à la conclusion qu'en l'absence de réformes destinées à rendre le marché du travail plus réactif aux variations de l'activité économique, le chômage restera probablement élevé à moyen terme. L'Algérie doit par ce fait engager des réformes qui cherchent à améliorer le climat des affaires et à alimenter la concurrence sur les marchés de produits et qui sont indispensables pour faire progresser la demande de main-d'œuvre à moyen terme. Abaisser les barrières à l'entrée diminue, notamment, le pouvoir de marché et les rentes des acteurs en place, tout en tendant à freiner les revendications salariales et à résorber l'écart entre la productivité et les salaires réels. En outre, une intensification de la concurrence est de nature à affaiblir la capacité de négociation des employeurs et à faire augmenter les coûts du travail. Une réduction du partage des rentes abrègerait aussi les délais de recherche d'emploi dans les secteurs pratiquant des salaires elevés. Selon l'Office national des statistiques, le taux de chômage des jeunes (16-24 ans) atteint 21.5%, soit près d'un jeune actif sur cinq. Il est à noter qu'en septembre 2010, la population active, au sens du BIT, est estimée à 10.812.000 personnes. Le taux de participation à la force de travail de la population âgée de 15 ans et plus (ou taux d'activité économique) s'établit à 41,7 % (qui se rapporte à la moitié des 68,9 % chez les hommes et 14,2 % chez les femmes), avait indiqué récemment l'ONS. La population active occupée du moment a atteint, pour sa part, 9.735.000 personnes, soit un taux d'occupation de 27.2 %. Les femmes constituent 15.1 % de la population occupée totale, soit un effectif de 1.474.000 occupées. Le taux d'emploi (ou ratio emploi population), défini comme le rapport de la population occupée à la population âgée de 15 ans et plus, est de 37,6 % au niveau national (63,3% chez les hommes et 11,5% chez les femmes). Le salariat constitue la forme d'emploi qui concerne deux occupés sur trois (66.3%) ; 33,4% des occupés sont des salariés permanents et 32,9% des salariés non permanents et des apprentis. L'entrepreunariat et l'emploi indépendant constituent 29,5% de la main-d'œuvre totale, alors que 4,2% des occupés sont des aides familiales (3,4% de la population occupée masculine et 8,5% de la population occupée féminine). La structure de l'emploi, selon le secteur d'activité, fait ressortir un secteur tertiaire (commerce et services) qui absorbe plus de la moitié des emplois (55,2%), suivi par le BTP (19,4%), l'industrie (13,7%) et enfin l'agriculture (11,7%). La ventilation de la population occupée selon le secteur juridique fait ressortir qu'en moyenne, deux occupés sur trois travaillent dans le secteur privé ou mixte, soit un effectif total de 6.390.000 personnes. Cette part atteint 67,7% chez les hommes et 54,2% chez les femmes. La population en chômage au sens BIT est estimée à 1.076.000 personnes, soit un taux de chômage de 10,0%. Face au chômage, on assiste à des disparités assez significatives selon l'âge, le sexe et le niveau d'instruction ; le taux de chômage s'établit à 8,1% chez les hommes et atteint 19,1% chez les femmes. Par ailleurs, on relève un chômage qui touche davantage les universitaires et plus particulièrement les diplômés. Alors que le taux de chômage parmi la population n'ayant aucun diplôme est estimé à 7,3%, celui des diplômés de l'enseignement supérieur atteint 21,4% (11,1% chez les hommes et 33,6% chez les femmes).