Les résultats du premier tour du scrutin des présidentielles attendu par les différentes classes politiques ont donné François Hollande vainqueur du premier tour, non loin derrière le président sortant, Nicolas Sarkozy mais celle qui aura créée la grande surprise est sans conteste la candidate de l'extrême droite, Marine Le Pen avec un score avoisinant les 19%. La fille a fait mieux que le père lors de la présidentielle de 2002. L'abstention a affiché 20,53%, un chiffre moins bon qu'en 2007. Bien loin, Jean Luc Mélenchon. Les résultats du premier tour du scrutin des présidentielles attendu par les différentes classes politiques ont donné François Hollande vainqueur du premier tour, non loin derrière le président sortant, Nicolas Sarkozy mais celle qui aura créée la grande surprise est sans conteste la candidate de l'extrême droite, Marine Le Pen avec un score avoisinant les 19%. La fille a fait mieux que le père lors de la présidentielle de 2002. L'abstention a affiché 20,53%, un chiffre moins bon qu'en 2007. Bien loin, Jean Luc Mélenchon. C'est donc François Hollande, vainqueur des primaires socialistes, qui vient de remporter le premier round de la présidentielle contre un président sortant arrogant qui n'a pas cessé de faire campagne sur la sécurité, l'immigration, des thèmes qu'il a empruntés au Front national à qui, du reste, il tend la main pour le deuxième tour. Il n'aura pas convaincu les Français qui ont préféré Marine Le Pen qui, forte de son succès, veut se poser en chef de l'opposition. Si la candidate du FN n'est pas parvenue à réitérer l'exploit de 2002 de la qualification au second tour, il n'en demeure pas moins qu'elle s'installe en très solide troisième position, loin devant Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche (11,7 %). Et à environ 5,5 points de Nicolas Sarkozy. Marine Le Pen prend en outre date pour 2017, en position de force par rapport à son principal adversaire, l'UMP. De tels chiffres pour sa première campagne présidentielle en tant que candidate ont de quoi la satisfaire. Elle était partie très tôt à l'assaut de l'Elysée en septembre 2010 lors de la campagne interne au FN, qu'elle désignait alors comme des "primaires". Aujourd'hui, François hollande va aborder le second tour en position favorable avec les soutiens de Jean Luc Mélenchon Phillipe Poutou, et Eva Joly. Seule ombre au tableau, la percée de Marine Le Pen va sans doute chambouler la donne. Des sondages réalisés après la clôture du premier tour créditent de 53 à 56 % des voix pour Hollande pour le 6 mai prochain. Le premier tour des présidentielles commenté par les médias étrangers De l'Allemagne à la Chine, en passant par l'Italie et les Etats-Unis, la presse revient sur les résultats, enseignements et surprises du premier tour. Pour l'Allemagne les jeux ne sont pas faits, Angela Merkel a soigneusement évité tout commentaire sur le premier tour de l'élection présidentielle française. La chancelière ne veut pas nuire aux chances de son allié, Nicolas Sarkozy, alors que son entourage cultive l'espoir que les jeux ne sont pas encore totalement faits. Surtout, elle ne veut pas risquer de froisser François Hollande, avec qui elle devrait composer s'il était élu le 6 mai. De la Corriere della Sera à La Stampa, en passant par La Repubblica, Les manchettes de la presse italienne reflètent l'incertitude qui se dégage du premier tour des élections françaises. Pour le Royaume-Uni, «c'est la peur du vide politique». Le Financial Times met François Hollande à sa une. Les autres journaux britanniques montrent soit Sarkozy, qui «fait face à une défaite» selon le Times, souvent accompagné de sa femme Carla sur les photos, soit Marine Le Pen «faiseuse de roi» selon l'écossais The Scotsman. Le conservateur Daily Telegraph titre sur le succès de l'extrême droite qui rassemble «un électeur sur cinq, alors que Sarkozy est relégué à la seconde place». Pour le Guardian, la victoire de la gauche a un parfum «doux amer» du fait du succès du Front national. Russie : le rôle important, voire «décisif» de Le Pen Le premier tour de la présidentielle française retient peu l'attention des journaux russes ce matin qui, pour la plupart se contentent de reproduire les dépêches factuelles des agences de presse. Cependant les journaux russes se sont relativement peu intéressés à la campagne française, hormis lorsque Nicolas Sarkozy avait annoncé son intention de remettre en cause les accords de Schengen. La campagne pour le deuxième tour a débuté, les deux finalistes, chacun à sa manière, devront trouver les mots pour convaincre. La bataille pour l'Elysée ne fait que commencer. C'est donc François Hollande, vainqueur des primaires socialistes, qui vient de remporter le premier round de la présidentielle contre un président sortant arrogant qui n'a pas cessé de faire campagne sur la sécurité, l'immigration, des thèmes qu'il a empruntés au Front national à qui, du reste, il tend la main pour le deuxième tour. Il n'aura pas convaincu les Français qui ont préféré Marine Le Pen qui, forte de son succès, veut se poser en chef de l'opposition. Si la candidate du FN n'est pas parvenue à réitérer l'exploit de 2002 de la qualification au second tour, il n'en demeure pas moins qu'elle s'installe en très solide troisième position, loin devant Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche (11,7 %). Et à environ 5,5 points de Nicolas Sarkozy. Marine Le Pen prend en outre date pour 2017, en position de force par rapport à son principal adversaire, l'UMP. De tels chiffres pour sa première campagne présidentielle en tant que candidate ont de quoi la satisfaire. Elle était partie très tôt à l'assaut de l'Elysée en septembre 2010 lors de la campagne interne au FN, qu'elle désignait alors comme des "primaires". Aujourd'hui, François hollande va aborder le second tour en position favorable avec les soutiens de Jean Luc Mélenchon Phillipe Poutou, et Eva Joly. Seule ombre au tableau, la percée de Marine Le Pen va sans doute chambouler la donne. Des sondages réalisés après la clôture du premier tour créditent de 53 à 56 % des voix pour Hollande pour le 6 mai prochain. Le premier tour des présidentielles commenté par les médias étrangers De l'Allemagne à la Chine, en passant par l'Italie et les Etats-Unis, la presse revient sur les résultats, enseignements et surprises du premier tour. Pour l'Allemagne les jeux ne sont pas faits, Angela Merkel a soigneusement évité tout commentaire sur le premier tour de l'élection présidentielle française. La chancelière ne veut pas nuire aux chances de son allié, Nicolas Sarkozy, alors que son entourage cultive l'espoir que les jeux ne sont pas encore totalement faits. Surtout, elle ne veut pas risquer de froisser François Hollande, avec qui elle devrait composer s'il était élu le 6 mai. De la Corriere della Sera à La Stampa, en passant par La Repubblica, Les manchettes de la presse italienne reflètent l'incertitude qui se dégage du premier tour des élections françaises. Pour le Royaume-Uni, «c'est la peur du vide politique». Le Financial Times met François Hollande à sa une. Les autres journaux britanniques montrent soit Sarkozy, qui «fait face à une défaite» selon le Times, souvent accompagné de sa femme Carla sur les photos, soit Marine Le Pen «faiseuse de roi» selon l'écossais The Scotsman. Le conservateur Daily Telegraph titre sur le succès de l'extrême droite qui rassemble «un électeur sur cinq, alors que Sarkozy est relégué à la seconde place». Pour le Guardian, la victoire de la gauche a un parfum «doux amer» du fait du succès du Front national. Russie : le rôle important, voire «décisif» de Le Pen Le premier tour de la présidentielle française retient peu l'attention des journaux russes ce matin qui, pour la plupart se contentent de reproduire les dépêches factuelles des agences de presse. Cependant les journaux russes se sont relativement peu intéressés à la campagne française, hormis lorsque Nicolas Sarkozy avait annoncé son intention de remettre en cause les accords de Schengen. La campagne pour le deuxième tour a débuté, les deux finalistes, chacun à sa manière, devront trouver les mots pour convaincre. La bataille pour l'Elysée ne fait que commencer.