Le président de La ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), Me Benissad Nour-Eddine, a animé hier une conférence de presse à son siège national d'Alger, abordant la situation des droits de l'Homme en Algérie, les législatives et d'autres affaires liées aux droits de l'homme en Algérie. En effet, et à peine à quelque jours des législatives du 10 mai prochain, les administrations comptent maintenir leur pression sur les citoyens, et ce, par l'exigence de la carte de vote pour la délivrance de toutes sortes de documents administratifs. Le président de la LADDH, a fait savoir que «le vote est un devoir et un droit, ce n'est pas une obligation. On ne peut pas obliger un citoyen à aller voter ou à ne pas voter. Donc, le fait que les administrations demandent la carte de vote pour délivrer un document administratif, est illégal». De ce fait, Me Benissad a expliqué le rôle de la ligue, soulignant qu'«elle n'est pas une opposition ou une organisation associative qui milite pour un autre but ou une autre organisation. Nous sommes un contre-pouvoir qui défend et protège les droits de l'homme en Algérie». S'exprimant sur l'affaire de l'arrestation d'Abdelkader Kherba, incarcéré la semaine passée, lors de sa participation à un sit-in de soutien au personnel de justice en grève, Me Benissad a souligné que «Abdelkader Kherba est une victime innocente, il a été poursuivi uniquement pour ces activités politiques». Revenant sur le dossier des disparus, le président de la LADDH, a fait remarquer que «les partis politiques n'ont pas abordé dans leur programme l'affaire des disparus». Ajoutant que «le dossier des disparus ne peut pas être fermé. Il s'agit pour nous de faire éclater la vérité et analyser les causes pour mieux appréhender notre avenir». Par ailleurs, et revenant sur le sujet de la multiplication des grèves de ces derniers jours, touchant différents secteurs dont l'enseignement, la justice, la santé et d'autres, et les pressions des autorités qui interdisent toute marche ou manifestation, Me Benissad a déclaré que «le peuple a le droit de se rassembler et de revendiquer. Il faut que les pouvoirs publics ouvrent le dialogue avec la société civile». Evoquant les secousses qui traversent la société civile en Algérie, qui constitue d'après lui un élément essentiel de l'avenir de l'Algérie, il dira que «ce pouvoir a cassé la société civile ; il faut qu'il change de vision». Enfin, le président de la LADDH, a lancé un appel à tous les étudiants pour militer pour défendre les droits de l'homme. Les droits de l'homme sont indivisibles et universels, affirmant qu'«un pays ne peux pas avancer sans connaître ces vérités». Le président de La ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), Me Benissad Nour-Eddine, a animé hier une conférence de presse à son siège national d'Alger, abordant la situation des droits de l'Homme en Algérie, les législatives et d'autres affaires liées aux droits de l'homme en Algérie. En effet, et à peine à quelque jours des législatives du 10 mai prochain, les administrations comptent maintenir leur pression sur les citoyens, et ce, par l'exigence de la carte de vote pour la délivrance de toutes sortes de documents administratifs. Le président de la LADDH, a fait savoir que «le vote est un devoir et un droit, ce n'est pas une obligation. On ne peut pas obliger un citoyen à aller voter ou à ne pas voter. Donc, le fait que les administrations demandent la carte de vote pour délivrer un document administratif, est illégal». De ce fait, Me Benissad a expliqué le rôle de la ligue, soulignant qu'«elle n'est pas une opposition ou une organisation associative qui milite pour un autre but ou une autre organisation. Nous sommes un contre-pouvoir qui défend et protège les droits de l'homme en Algérie». S'exprimant sur l'affaire de l'arrestation d'Abdelkader Kherba, incarcéré la semaine passée, lors de sa participation à un sit-in de soutien au personnel de justice en grève, Me Benissad a souligné que «Abdelkader Kherba est une victime innocente, il a été poursuivi uniquement pour ces activités politiques». Revenant sur le dossier des disparus, le président de la LADDH, a fait remarquer que «les partis politiques n'ont pas abordé dans leur programme l'affaire des disparus». Ajoutant que «le dossier des disparus ne peut pas être fermé. Il s'agit pour nous de faire éclater la vérité et analyser les causes pour mieux appréhender notre avenir». Par ailleurs, et revenant sur le sujet de la multiplication des grèves de ces derniers jours, touchant différents secteurs dont l'enseignement, la justice, la santé et d'autres, et les pressions des autorités qui interdisent toute marche ou manifestation, Me Benissad a déclaré que «le peuple a le droit de se rassembler et de revendiquer. Il faut que les pouvoirs publics ouvrent le dialogue avec la société civile». Evoquant les secousses qui traversent la société civile en Algérie, qui constitue d'après lui un élément essentiel de l'avenir de l'Algérie, il dira que «ce pouvoir a cassé la société civile ; il faut qu'il change de vision». Enfin, le président de la LADDH, a lancé un appel à tous les étudiants pour militer pour défendre les droits de l'homme. Les droits de l'homme sont indivisibles et universels, affirmant qu'«un pays ne peux pas avancer sans connaître ces vérités».