Un nouveau record de saisie de drogue. Hier, à 5 h du matin, les gardes-frontières de Maghnia ont mis la main sur près de 9 tonnes de résine de cannabis, au lieu dit Koudiat Hamza, un bourg situé à quelques encablures du tracé frontalier. L'information, rapportée par un confrère, pourrait ne pas surprendre les Algériens, nonobstant la quantité importante qui a été «récupérée» par les éléments des gardes-frontières au niveau de la frontière ouest du pays. Un nouveau record de saisie de drogue. Hier, à 5 h du matin, les gardes-frontières de Maghnia ont mis la main sur près de 9 tonnes de résine de cannabis, au lieu dit Koudiat Hamza, un bourg situé à quelques encablures du tracé frontalier. L'information, rapportée par un confrère, pourrait ne pas surprendre les Algériens, nonobstant la quantité importante qui a été «récupérée» par les éléments des gardes-frontières au niveau de la frontière ouest du pays. Il faut dire que la région nord-ouest du territoire national, comprise entre Maghnia et Tindouf, est le lieu de prédilection des narco-trafiquants. Le phénomène tend à se banaliser. Il devient très alarmant et surtout dangereux. Les saisies connaissent une tendance haussière au fil des années. Les arrestations des «barons» de la drogue, des dealers et des consommateurs connaissent elles aussi une courbe ascendante. Quelque 29,37 tonnes de kif traité ont été saisies durant les seuls mois de mars et avril par les services de la Gendarmerie nationale, les brigades des gardes-frontières ainsi que les services de sécurité. Et il ne se passe pas un jour sans que les services de sécurité nationale n'annoncent une saisie de drogue. Par voie aérienne, maritime et, très souvent, par les frontières terrestres de l'est et l'ouest du pays, les narco-trafiquants «inondent» le marché algérien de ce poison qui tue à petit feu la jeunesse, la couche la plus fragile et vulnérable de la population algérienne. Les prises opérées par les services de sécurité ne sont que la partie visible de l'iceberg. Les quantités de drogues de toutes natures qui ont pu passer entre les mailles du filet dressé par les différents corps chargés de la surveillance du territoire pourraient faire exploser les chiffres annoncés. Les narco-trafiquants ne se contentent plus de faire «passer» en Algérie quelques dizaines de kilogrammes de drogue à chaque «voyage». Ils visent plus haut. Les quantités pour chaque opération ont augmenté considérablement. Ce ne sont plus les kilogrammes ou les quintaux, mais bien des tonnes de cette «marchandise» qui sont convoyées par des passeurs qui prennent tous les risques pour livrer ce poison à bon port. Et tous les moyens de locomotion sont employés. Véhicules, légers et lourds, à pied ou à dos de cheval ou d'âne, les passeurs qui connaissent le moindre recoin de la région traversée, usent selon la topographie des lieux, l'«efficacité» et les moyens de surveillance des frontières, des moyens appropriés. Le premier trimestre 2012 a été «riche» en activités aussi bien des corps de sécurité en charge de la lutte contre la drogue que ceux des narco-trafiquants. Le bilan des activités de la Gendarmerie nationale, pour les mois de mars et avril, nous apprend qu'une grande quantité de kif traité a été saisie au cours de ces deux mois de l'année 2012. Au cours de différentes opérations, plusieurs quintaux de kif traité ont été confisqués à Oran et dans la daïra de Maghnia à Tlemcen, Naâma - vaste région steppique, difficile à surveiller - et bien d'autres villes frontalières du Maroc. Ceci pour la région ouest du pays. A l'Est, l'activité des narco-trafiquants est plus «modérée», mais les nuisances qu'elle engendre sur les populations est tout aussi «maléfique». Au Centre les ardeurs des contrebandiers de drogue est, dans une moindre mesure; comparable à celle des régions est et ouest du pays. La drogue, quelle soit dure ou douce, arrive par divers canaux. Le «marché» est bien approvisionné. Ce regain d'activité des «forces du mal» en ce premier trimestre de l'année 2012 obéit-il à une stratégie mise en place par des commanditaires bien tapis dans l'ombre ? Qui sont derrière ces narcotrafiquants de drogue qui auraient décidés de faire de l'Algérie un pays de transit vers d'autres pays de la région ou de l'Europe où la «demande» est importante et source de devises. L'Algérie entre-t-elle dans un plan concerté et étudié ailleurs pour la déstabiliser ?. Il y a lieu de se poser la question. De l'Est, de l'Ouest et du Sud, des quantités «stupéfiantes» de drogue parviennent à «prendre pied» au pays. Le fléau est partout. La circulation, la commercialisation et la consommation des drogues a atteint des proportions alarmantes dans les quatre coins du pays. La cote d'alarme est bien dépassée. Le phénomène menace les fondements de la patrie. Il mobilise, pour sa lutte, des moyens en ressources, humaines et matérielles, considérables. Les coûts financiers et sociaux sont tout aussi considérables. Il serait temps de définir une nouvelle politique et une nouvelle approche pour combattre le mal à sa racine. Les textes de loi, aussi répressifs soient-ils, ne sont révélés insuffisants pour endiguer dans des proportions raisonnables le fléau. Il faut dire que la région nord-ouest du territoire national, comprise entre Maghnia et Tindouf, est le lieu de prédilection des narco-trafiquants. Le phénomène tend à se banaliser. Il devient très alarmant et surtout dangereux. Les saisies connaissent une tendance haussière au fil des années. Les arrestations des «barons» de la drogue, des dealers et des consommateurs connaissent elles aussi une courbe ascendante. Quelque 29,37 tonnes de kif traité ont été saisies durant les seuls mois de mars et avril par les services de la Gendarmerie nationale, les brigades des gardes-frontières ainsi que les services de sécurité. Et il ne se passe pas un jour sans que les services de sécurité nationale n'annoncent une saisie de drogue. Par voie aérienne, maritime et, très souvent, par les frontières terrestres de l'est et l'ouest du pays, les narco-trafiquants «inondent» le marché algérien de ce poison qui tue à petit feu la jeunesse, la couche la plus fragile et vulnérable de la population algérienne. Les prises opérées par les services de sécurité ne sont que la partie visible de l'iceberg. Les quantités de drogues de toutes natures qui ont pu passer entre les mailles du filet dressé par les différents corps chargés de la surveillance du territoire pourraient faire exploser les chiffres annoncés. Les narco-trafiquants ne se contentent plus de faire «passer» en Algérie quelques dizaines de kilogrammes de drogue à chaque «voyage». Ils visent plus haut. Les quantités pour chaque opération ont augmenté considérablement. Ce ne sont plus les kilogrammes ou les quintaux, mais bien des tonnes de cette «marchandise» qui sont convoyées par des passeurs qui prennent tous les risques pour livrer ce poison à bon port. Et tous les moyens de locomotion sont employés. Véhicules, légers et lourds, à pied ou à dos de cheval ou d'âne, les passeurs qui connaissent le moindre recoin de la région traversée, usent selon la topographie des lieux, l'«efficacité» et les moyens de surveillance des frontières, des moyens appropriés. Le premier trimestre 2012 a été «riche» en activités aussi bien des corps de sécurité en charge de la lutte contre la drogue que ceux des narco-trafiquants. Le bilan des activités de la Gendarmerie nationale, pour les mois de mars et avril, nous apprend qu'une grande quantité de kif traité a été saisie au cours de ces deux mois de l'année 2012. Au cours de différentes opérations, plusieurs quintaux de kif traité ont été confisqués à Oran et dans la daïra de Maghnia à Tlemcen, Naâma - vaste région steppique, difficile à surveiller - et bien d'autres villes frontalières du Maroc. Ceci pour la région ouest du pays. A l'Est, l'activité des narco-trafiquants est plus «modérée», mais les nuisances qu'elle engendre sur les populations est tout aussi «maléfique». Au Centre les ardeurs des contrebandiers de drogue est, dans une moindre mesure; comparable à celle des régions est et ouest du pays. La drogue, quelle soit dure ou douce, arrive par divers canaux. Le «marché» est bien approvisionné. Ce regain d'activité des «forces du mal» en ce premier trimestre de l'année 2012 obéit-il à une stratégie mise en place par des commanditaires bien tapis dans l'ombre ? Qui sont derrière ces narcotrafiquants de drogue qui auraient décidés de faire de l'Algérie un pays de transit vers d'autres pays de la région ou de l'Europe où la «demande» est importante et source de devises. L'Algérie entre-t-elle dans un plan concerté et étudié ailleurs pour la déstabiliser ?. Il y a lieu de se poser la question. De l'Est, de l'Ouest et du Sud, des quantités «stupéfiantes» de drogue parviennent à «prendre pied» au pays. Le fléau est partout. La circulation, la commercialisation et la consommation des drogues a atteint des proportions alarmantes dans les quatre coins du pays. La cote d'alarme est bien dépassée. Le phénomène menace les fondements de la patrie. Il mobilise, pour sa lutte, des moyens en ressources, humaines et matérielles, considérables. Les coûts financiers et sociaux sont tout aussi considérables. Il serait temps de définir une nouvelle politique et une nouvelle approche pour combattre le mal à sa racine. Les textes de loi, aussi répressifs soient-ils, ne sont révélés insuffisants pour endiguer dans des proportions raisonnables le fléau.